Essai Jaguar XJ : la tradition a du bon (2/3)

Dès que l’on s’installe au volant de la XJ, une chose surprend : la planche de bord placé très bas. Ceci dégage une excellente visibilité vers l’avant, ainsi qu’une petite place à la base du pare-brise, décorée par un insert décoratif en bois précieux.

A propos de bois précieux… Parlons personnalisation. Jaguar laisse un choix assez impressionnant d’inserts décoratifs et de cuirs. Bois marqueté, carbone, planche de bord en cuir coloré, sièges gansés… L’originalité se mêle au bon goût. Là encore, la XJ se distingue des Classe S et autres A8 ou série 7. Si quelques plastiques dénotent (coques de poignées intérieures, insert de console centrale), la finition se montre excellente. Surtout, cet habitacle dégage un charme incomparable.

L’équipement se montre légèrement moins pointu technologiquement que celui des allemandes. Toutefois, il sait se montrer digne du rang brigué par cette anglaise, avec notamment le fameux écran double qui permet au conducteur de suivre la navigation pendant que le passager regarde un film ou accède aux commandes de la radio. Cette relative simplicité est au grand bénéfice de l’ergonomie. Ici, point de molette à tripatouiller dans tous les sens, tout se commande via l’écran central tactile, aux menus extrêmement simples et intuitifs.

La XJ s’apprécie encore mieux aux places arrière. Surtout en version longue, le confort s’avère exceptionnel. Les miroirs de courtoisie, les rideaux pare-soleil et les tablettes en bois précieux contribuent à un sentiment de luxe bien agréable.

Comme sur la XF, les designers de Jaguar ont tout fait pour théâtraliser l’entrée dans la voiture et le démarrage. On retrouve ainsi le bouton de démarrage allumé façon pulsation cardiaque. Quant aux conteurs, ils laissent placent à un écran TFT qui affiche le logo de la marque au démarrage, avant de représenter les compteurs. Avantage de la technologie : cela permet de faire varier l’affichage très facilement (éclairage des chiffres aux environs de l’aiguille, affichage des instructions du GPS à la place du compte-tour aux intersections…). Inconvénient : ça n’a pas le charme d’un combiné d’instruments classique.

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