Essai Hyundai ix55 : American Style (1/3)

S’il n’est apparu qu’en décembre dernier chez nous, le ix55 n’est pourtant pas un débutant dans la catégorie des gros SUV puisqu’il a entamé sa carrière en Amérique du Nord voilà trois ans déjà, sous le nom de Veracruz. Mais au vu des chiffres de vente de ses Tucson et Santa Fe sur les marchés européens, Hyundai a décidé de l’importer sur le «vieux continent» et de tirer ainsi sa gamme vers le haut. Il faut dire que, depuis quelques mois, le constructeur coréen est inquiété par son cousin aux dents longues, Kia, et que les deux marques sont très proches l’une de l’autre. Hyundai tente donc une percée sur le «Premium» pour se différencier. Une manière également de venir supprimer les derniers clichés à propos des constructeurs coréens qui peuvent encore rester dans les mémoires de certains propriétaires d’anciennes Daewoo Lanos, Kia Shuma, ou Hyundai Lantra.

 

Mais cette traversée de l’océan Atlantique ne s’est pas faite sans certaines modifications. En effet, pour réussir en Europe, un Diesel est aujourd’hui indispensable, surtout sur ce type de véhicule. Hyundai lui a donc offert un tout nouveau bloc 3.0 CRDI délivrant 240 chevaux et un couple intéressant de 451Nm disponible dès 1.750tr/min. Les suspensions ont également reçu leur lot de réglages afin de rendre leur tarage plus ferme, plus en adéquation avec les attentes des conducteurs européens. Il a également changé d’identité pendant la traversée, troquant son pseudonyme de Veracruz pour la déclinaison alphanumérique ix55, histoire de le mettre en adéquation avec les derniers nés de la gamme.

Son look par contre est resté inchangé, et donc, très américain. De par ses dimensions et son poids premièrement puisque l’ix55 mesure 4,84 mètres de long, 1,95 m de large et 1,80 m de haut et accuse 2.220 kilos sur la balance. Et de par son design ensuite : son dessin est très «West Coast» avec des traits tendus mais sans aucune arrête vive, des vitres arrières surteintées, de nombreuses touches de chrome et une allure statutaire et un brin massive. On l’imagine volontiers avec une planche de surf sur le toit en train de parader sur Sunset Boulevard. Enfin, la boîte de vitesse automatique, seule transmission proposée sur l’auto, vient finir d’en confirmer les origines US.

Sur le papier, ce ix55 semble donc avoir tous les éléments pour venir croiser le fer avec les ténors du segment. Reste à voir comment cela se traduit à l’usage.

 

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