Dire que le design de la nouvelle GT est réussi relève du pléonasme. Rare, voire unique, sont les interprétations modernes des styles classiques, qui nous font toujours rêver. Ford y réussit plutôt bien avec la Mustang et parfaitement avec la GT. Il faut dire que celle qui servit de modèle, la fameuse GT40 Mk I, se situe au niveau de licône automobilistique, de part son style et son palmarès en course ! Approcher la GT aujourdhui, en sachant que je vais pouvoir la conduire, fait déjà monter mon pouls et mon niveau dadrénaline. Elle est 10 centimètres, soit 4 pouces, plus haute que son ainée et pourrait donc sappeler GT44. Les portes souvrent avec les échancrures typiques, qui permettent de se laisser glisser facilement dans les sièges.
Une fois assis, je découvre un tableau de bord très clair et facilement lisible, lui aussi inspiré des modèles de course originaux. Un palonnier facilement accessible permet de régler le siège longitudinalement. Ces derniers sont dune très bonne ergonomie et très confortables, notamment grâce à une ventilation intégrée, elle aussi inspirée de la GT40. La fermeture de la portière nécessite un peu deffort et se verrouille franchement. Avant dactionner le démarreur, je palpe le volant et respire profondément, histoire de bien savourer le moment. La clé permet de mettre les circuits sous tension, le démarreur sactionne en poussant sur petit bouton sur le tableau de bord.
Le V8 démarre au quart de tour et remplit lhabitacle dune sonorité très agréable, mais un peu discrète à mon goût. Quelques coups daccélérateur font siffler le compresseur volumétrique, qui se trouve au centre du V8 et que lon voit très bien dans le rétroviseur central. On ny voit dailleurs pas grand-chose dautre. Je pousse sur la pédale dembrayage, très douce pour une voiture de sport, et jengage la première. À peine 2000 tours suffisent pour démarrer la Ford GT et le dosage de lembrayage est de toute facilité. Essayez de faire pareil avec une 512 et cest le calage assuré. Allez, cest parti ! À mardi !