Ford a toujours mis un point d’honneur à proposer des modèles au rapport prix/équipement particulièrement étudié. Mais, et ce sont les responsables de la marque qui l’affirment, les portes coulissantes à montant central intégré ont induit un coût de développement supplémentaire. Au point de sacrifier la sacro-sainte règle de la firme ?Dans l’hexagone le B-Max sera commercialisé en quatre versions. L’entrée de gamme, affichée dès 15 800 €, se nomme traditionnellement Ambiente. Elle met l’accent sur la sécurité puisqu’elle embarque, de série, l’ESP, sept airbags dont un pour les genoux du conducteur et le contrôle de pression des pneus. Côté agrément la radio CD est de la partie. Mais pour obtenir la climatisation, il faut passer à la Trend, qui propose également les antibrouillards avant, les rétroviseurs électriques et le volant cuir. Troisième niveau, la Titanium passe à la climatisation automatique, aux jantes alu 16″, au régulateur de vitesse, au système multimédia Ford Sync et s’habille de feux de jour à LED. Pour les amateurs de raffinement, la sellerie cuir et les sièges avant chauffants sont livrés d’origine sur le haut de gamme Titanium X.
Au chapitre des options, on notera particulièrement le système de freinage automatique à basse vitesse Active City Stop (300 €), la caméra de recul (590 €, avec le Pack Audio 8 obligatoire), l’ouverture/démarrage sans clé KeyFree (500 €) et le toit vitré panoramique (500 €).
Pour cet essai, nous disposions de versions Titanium, proposées à 20 250 € avec le 1.0 EcoBoost 120 ch et à 21 100 € avec le 1.6 TDCi 95 ch. Des tarifs compétitifs face aux Citroën C3 Picasso Exclusive (20 400 € pour le 1.6 VTi 120 ch et 21 750 € pour le 1.6 HDi 90 ch) et Opel Meriva Cosmo (20 300 € pour le 1.4 Turbo 120 ch et 21 650 € pour le 1.3 CDTI EcoFlex 95 ch).
Malgré les efforts des ingénieurs de Ford, le B-Max ne révolutionnera pas la catégorie. Il peut toutefois prétendre être l’une des meilleures offres de celle-ci. Il est même l’un des rares, avec les Hyundai ix20, Kia Venga et Opel Meriva, à donner l’impression d’être un réel monospace. A l’aise en ville avec ses 4,08 m de long, il séduira également les amateurs de conduite grâce à son châssis soigné et son trois cylindres 1.0 volontaire.
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Galerie : Essai Ford B-Max
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