Essai des Subaru XV et BRZ en Laponie

Subaru XV taillée pour l’exercice

Et commençons avec la XV. Comme souvent avec Subaru, le style ne fait pas forcément l’unanimité. A vous de juger, mais au moins la voiture ne triche pas sur ses intentions. La garde au sol et sa plastique sont autant d’indices sur l’idée qu’on peut faire de la japonaise. En l’occurrence, aller crapahuter sans trop de crainte quand il s’agit de quitter le bitume.

A bord, la marque a clairement amélioré sa note. On y trouve de la technologie visible, avec des écrans et des tas de boutons gérant notamment les aides à la conduite modernes. On trouve même quelques raffinements à l’image des surpiqures, mais surtout l’ensemble apparaît plutôt robuste. On reste toutefois à distance de la rigueur d’assemblage des meilleurs généralistes, ce n’est pas une surprise.

Les talents d’un vrai 4X4

Sa force est ailleurs. A l’aide d’un 2.0 de 156 ch (boxer) couplé à une boite auto CVT, notre familiale vit plutôt bien l’hiver. Avec les pneus adaptés, pas de crainte particulière sur nos routes largement verglacées. Surtout grace à son X-mode, il peut se permettre quelques performances en tout-terrain que l’on n’oserait même pas tenter en rêve. La neige fraiche et les ornières boueuses ne lui font pas peur. Et ce avec une facilité déconcertante. Etonnant !

On tient à coup sûr l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur véhicule de type « cross country » du marché, qui désigne souvent les berlines surélevées. Notre version dépasse les 31 000 euros, ce qui en outre la place plutôt bien face à concurrence la plupart du temps exclusivement routière et plus chère. La XV ne s’adresse pas à tout le monde, mais si vous en avez le besoin, elle ne vous décevra pas.

Le Subaru BRZ préfère le bitume mais…

Et puis nous nous sommes glissés derrière le volant du coupé BRZ. A priori, il ne paraît pas taillé pour l’exercice, à savoir affronter parmi les pires routes hivernales du continent. Non il ne s’agit pas d’une erreur, il s’agit bien de la jumelle de la Toyota GT86 un peu plus connue et diffusée dans nos contrées que la Subaru.

Avec son petit look, il apparaît comme le petit pistard de la gamme. A bord, on loue en premier lieu la position de conduite. On se sent plutôt bien à bord, prêt à s’amuser sur la route. En s’installant, on regrette de ne pas l’essayer sur une route sèche bien de chez nous dans un massif qui nous serait plus familier.

… il est tellement plus fun sur la glace!

Mais c’était avant de comprendre que la glace sous la neige allait être un terrain de jeu bien plus fun ! Car la surprise du BRZ se situe bien là, on en fait encore plus facilement ce qu’on veut sur route glissante. Évidemment, il faut s’équiper là aussi d’une monte pneumatique adaptée, mais sur cette surface, les 200 chevaux suffisent pour placer la voiture comme le désire.

Son équilibre nous permet de la placer à l’équerre sur un simple appel contre appel ou avec un peu de frein sur l’avant. Un peu d’accélérateur et nous voilà en train de maintenir une glisse sans enfoncer exagérément l’accélérateur. On s’amuserait comme ça pendant des heures ! On prend finalement sans doute plus de plaisir que sur le bitume.

Un malus qui complique sa vie en France

En outre à 34 490 euros, sur le principe il n’apparaît pas forcément si cher. Sauf que chez nous, il y a aussi le malus. Et avec une mesure à 196 grammes, il faut donc rajouter près du tiers du tarif en plus. Subaru nous livre ainsi des véhicules utiles dans leur domaine de compétences respectifs, là où la plupart des autres jouent plutôt la carte du compromis. Deux visions de ce que sait faire le constructeur japonais, montrant un tout autre visage sur ces routes enneigées.

Subaru XV Subaru BRZ
+ ON AIME
  • Capacités 4X4
  • Berline
  • Tarifs
  • Coupé
  • Fun sur la glace
  • Fun sur la route
ON AIME MOINS
  • Style clivant
  • Finition en retrait

 

  • Malus assassin

Subaru XV Subaru BRZ
Prix (à partir de) 28 490 € 40 490 €
Prix du modèle essayé 33 990 € 34 490 €
Bonus / Malus 1 490 € 10 500 €
Moteur
Type et implantation  4 cylindres à plat ess. 4 cylindres à plat ess.
Cylindrée (cm3) 1 995 1 998
Puissance (kW/ch) 115 / 156 147 / 200
Couple (Nm) 150 205
Transmission
Roues motrices  Intégrale propulsion
Boîte de vitesses CVT manuelle
Châssis
Suspension avant Type McPherson  Type McPherson
Suspension arrière à double triangulation  à double triangulation
Freins à disques  à disques
Jantes et pneus  225 / 60 R17  215/45 R17
Performances
Vitesse maximale (km/h) 175 226
0 à 100 km/h (s) 13,4 7,6
Consommation
Cycle urbain (l/100 km) 8,7 10,4
Cycle extra-urbain (l/100 km) 5,8 6,3
Cycle mixte (l/100 km) 6,9 7,8
CO2 (g/km) 144 196
Dimensions
Longueur (mm) 4 465 4 240
Largeur (mm) 1 800 1 775
Hauteur (mm) 1 615 1 320
Empattement (mm) 2 665 2 570
Volume de coffre (l) 1 310 243
Réservoir (l) 63 50
Masse à vide (kg) 1 455 1 243

Essai des Subaru XV et BRZ en Laponie 1

Essai des Subaru XV et BRZ en Laponie 2

(38 commentaires)

  1. Je suis estomaqué par le malus du BRZ. Je n’imaginais pas que ça pouvais être aussi élevé pour une voiture de seulement 200ch, avec les niveau de consommation de ma Laguna III 1.6L 16v de 2008, de seulement 110ch….

    1. D’autant plus que la conso réelle est inférieure à ce qu’annonce Subaru (on peut aisément faire du 7.5l/100km).

      Ah et en plus du malus, tu as le malus #2 pour immatriculation d’un véhicule polluant (12cv), de 300€, et le malus #3 annuel car CO2 > 190g/km, de 160€/an

  2. Il fallait faire un comparatif avec le 3008 … ça aurait fait plaisir à Wizz!
    Que dire. Subaru, c’est de la bombe … pas pour rien que ça marche très bien aux USA!

    1. au cas où tu ne l’aurais pas lu (ou pas voulu lire), l’essai nordique a aussi concerné le BRZ, 2 roues motrices, et propulsion. La conclusion n’a pas été catastrophique pour le BRZ. Parce que au cas où tu ne l’aurais pas lu (ou pas voulu comprendre), toutes les voitures ont été équipées de pneumatiques adéquats, adaptés à la circonstance…

    2. Les USA, c’est le marché de référence ? Si ça marche aux USA, c’est « de la bombe » ? l’Europe est vraiment un marché idiot, alors, à ne pas rouler en berline Toyota et en Pickup 🙂

        1. Ah ? Alors prenons mon cas : j’ai une vieille propulsion BMW, sans même un antipatinage, et pourtant, avec mes bêtes pneus hiver, je passe partout où j’ai besoin d’aller, toute l’année.

          En quoi suis-je idiot de ne pas avoir une Subaru ? Ma vie serait mieux ? J’aurais quoi de plus ?

          Ben rien, parce qu’une Subaru aurait peut-être des qualités bien particulières, mais je n’en ai pas l’usage. Comme beaucoup d’Européens.

          Ce qui est idiot, c’est de recommander des véhicules qui sont inadaptés aux besoins des gens. Et encore plus de penser qu’ils sont idiots de ne pas faire ce que toi tu penses que tu ferais à leur place.

    1. Confiscatoire ? Punitive pour les constructeurs qui ne font pas l’effort de faire évoluer leurs véhicules, oui !
      Exemple : une BMW 330i, beaucoup plus grosse, lourde et puissante, mais avec un malus de 600 €.

      Vu le poids de la Toyotabaru et sa puissance modeste, ils pourraient largement faire mieux.

      1. C’est surtout punitif pour les constructeurs qui ne falsifient pas les valeurs de conso et CO2 en cycle de test (pour rappel les deux sont directement corrélées)

        BMW annonce 5.8l/100km pour sa 330i, alors qu’en usage réel tu seras dans les 8.5l/100km, et tes émissions de CO2 seront donc d’environ 193g/km
        Subaru annonce 8.6l/100km pour la BRZ, alors qu’en réel tu seras dans les 8, et tes émissions de CO2 seront d’environ 182g/km

        Ce n’est pas une question de technologie mais une question d’ « optimisation » des valeurs en conditions de test. Une voiture pollue plus mais est moins malussée.

  3. Le XV est une excellente compacte, avec toutes les qualités d’une Subaru : système 4×4 très performant, fiabilité reconnue, et durabilité.
    Fait pour la neige, pas étonnant qu’on en croise tant en Suisse.
    Pour le BRZ, sachez qu’une prop légère et bien équilibrée roule sans trop de problèmes sur la neige. Je montais perso chaque hiver en SLK autom et la voiture était très sûre, à condition bien entendu de doser le couple fourni par le compresseur. Sur neige le poids c’est l’ennemi, c’est bien connu.

      1. Pour les gugusses qui on mit (-2) à @wizz.
        Sont-ils au courant que suivant des essais précis avec des appareils sophistiqués de mesure, qu’un Skoda Karoq 2RM passe plus vite qu’un 4RM. (le Karoq n’est qu’un exemple.)
        https://radio.vinci-autoroutes.com/article/la-tenue-de-route-des-4×4-dans-la-neige
        Le 4×4 n’est pas la panacée, loin de là ! Surtout dans les virages avec des SUV.
        Par contre, pour la motricité, pour monter les côtes, les remises des gaz pour les sportives dans les virages, etc. C’est le top !
        Alors attention aux idées reçues qui perdure partout, les 4RM sont utiles suivant le profil d’utilisation, car ça rajoute d’autres inconvénients pas négligeables, le poids qui est mauvais pour la tenue de route, la consommation, le prix d’achat, le prix de l’entretien, etc.

        1. J’avais écrit il y a 8 mois :
          « D’après des tests très précis avec des appareils de mesure (radar, freinographe, chrono) fait par l’Automobile magazine sur le circuit enneigé de l’Alpe d’Huez et publié dans le n° 862 de mars 2018.
          On apprend notamment que lors de ce dossier matchs sur le thème Neige et Sécurité les Limites du 4×4.
          Qu’un Skoda Karoq 2RM s’en sort mieux qu’un Karoq 4 RM
          Les tractions sont même plus efficaces sur la neige quand elles sont équipées de pneus hiver que les 4RM.
          Car en virage la tenue de route est avant tout une affaire de châssis et d’adhérence roues-sol.
          Les 4RM n’apportent aucun avantage en virage, et peuvent même être pénalisantes par le poids supplémentaire. »
          https://www.zeens.fr/112000/45118/l-automobile-magazine
          les lois de la physique on changé depuis mars 2018 ?
          Cela ne découle pas de conversation de comptoir, cela vient des tests de spécialistes automobile.
          Portant la légende perdure !
          Une voiture de rallye 4RM est avantagé par l’amélioration de la motricité dans les remises des gaz plus tôt dans les virages.
          Un 4×4 est avantagé 4RM est avantagé par l’amélioration de la motricité dans la boue et le sable et ornières.
          Mais toutes perdent leur avantage dans les entrées de virage là ou le poids dégrade la tenue de route.

          1. C’est bien pour cela qu’en Super Tourisme dans les années 90 on lestait les 4RM et les propulsions de 100kg pour équilibrer les nerfs avec les tractions

          2. Souviens toi des Audi Quattro de rallye et ce qu’elles ont fait en quelques courses aux Lancia propulsion : une raclée monumentale.
            Pourtant qui était la plus lourde ?
            Un 4X4 sera toujours meilleur sur route glissante, c’est dans a nature. Le suppléent de poids est anecdotique.

          3. ET sur du macadam propre @panama ?
            Comme j’ai l’ais dit mille, pour passer « trop » de puissance ou retrouver de la motricité sur sol glissant, les 4RM sont top !
            Sinon, ce n’est pas toujours un avantage, surtout pour le gugusse qui va aux sports d’hiver.

          4. panama : les quattro en descente ( j’en ai ) et sur la neige, je vous jure qu’une puce en traction avant est devant, ralenti, s’arrête plus vite pour les passages lents. ( PUCES: 106, 205, et autres petites autos ) – Les audi quattro avaient cette conception qui a été oubliée par les constructeurs modernes.Et j’inclus les subaru et les mitsu , les bmw, toutes en 4 x 4, mais trop rigides
            je m’explique : la quattro : et je me plais à rappeler la performance de Blonqvist en 83 au rallye de Suède. la quattro,en voies étroites, la 80, penchait dans les virages pour appuyer plus fort un peu comme la 2 cv. Sur la neige les autos trop rigides sont à la peine. Ce n’est qu’aujourd’hui avec les suspensions qui s’accomodent de tous les terrains, qu’on a véritablement franchi le pas pour un vrai progrès, une efficacité modulée à tous les profils et cas de figures.
            La quattro , la 80 en 1983 était livrée « sans moteur » ou presque , dite 136 cv, elle en sortait 100 au ban à rouleaux pour 1180 kg. Une petite traction , c’est aux alentours de 850kg – pour faire sortir les 136 cv, je vous jure qu’il faut besogner.Point de boitier numérique ! Par contre avec son porte à faux avant , son 1er dispositif quattro 3 différentiels, sans le torsen, cette voiture , dès que ça demande de la motricité, elle atomise la concurrence. 100 cv: elle les passe sur le terrain et bien mieux qu’une auto de 150 ou 300 cv qui « saucissonne » , tourne autour du train avant. Là la quattro tracte , ne se met pas en crabe pour perdre du temps.Elle a des grands débattements de suspension et point besoin de bloquer le différentiel arrière, le blocage central suffit et pas toujours. Lui freine aussi . Au Chrono : ça se voit.Même son moteur en porte à faux avant l’avantage dans ce cas de la pure motricité.Oui !
            En Suède 1983,la 80 engagée en gr B de Blonqvist avait fait 2ème scratch à 47 sec de Mikkola qui lui avait le coupé turbo de plus de 300 cv. toutes les autres gr B étaient derrière. Cette auto fût la seule construite par l’usine. donnée pour +190 cv et j’ai encore du mal à y croire. Elle est revenue en France pour le Mte Carlo mais confiée à l’écurie Roc pour B Darniche qui a gagné le gr A Mte Carlo, puis les 24 h de Chamonix. L’auto n’avait plus la même configuration qu’en Suède .Le cloutage pour la Suède est maximal. ça va de soi.Au Mte Carlo , il est restreint…
            La Lancia 037 en propulsion était rigide et manquait de motricité sur neige par rapport aux 4×4, c’est certain Mais Henri Toivonen lui a donné ses heures de gloire inoubliées sur terre aussi. En résumé je dirai que le 4×4 est supérieur en montée sur terrain glissant si on doit passer toute la puissance ( course ). Forcément en course les autos les plus performantes aujourd’hui ont 4 roues motrices et la plus grande puissance .
            En descente si ça glisse . C’est une auto légère qui ira le plus vite freinera plus court. 4X4 : c’est aussi de la masse embarquée qui emmène l’arrière . Faut voir pour le croire. Prenez des avis , testez par vous même

          5. J’ai vécu bien malgré moi un essai grandeur nature 4×4 vs. 2RM. Sur route sèche.
            De bon matin, j’ai roulé sur une flaque de produit agricole très glissant en entrée de courbe. C’est un tronçon de route de campagne que je prends d’habitude à 80-90 km/h. J’ai donc fini au tas avec ma Legacy 2008 2.0L essence de moins de 1500 kg.
            Mais des 3 voitures qui ont terminé au fossé, la Legacy était la seule encore sur ses roues, contrairement à l’Audi A4 (pas quattro) et à la Peugeot 308 avant moi, sur le toit. Aucun blessé. Avec une 2RM, j’aurais sans doute dû changer de voiture. Je suis loin d’être un pilote, mais elle est restée sur la route 100 m de plus, et 3 embardées ont été suffisantes pour 1) choisir le fossé où me vautrer, 2) ralentir l’engin avant de m’emplafonner un panneau à chevrons.
            Bilan: 1 vitre et une porte (la place était vide, contrairement aux trois autres), une aile, un rétro et une belle frayeur rétrospective. Les airbags ne sont même pas sortis. L’assurance du porteur agricole a payé toute la réparation.
            Si un jour ma Legacy me lâche (214000 km), je sais pourquoi je reprendrai une transmission intégrale permanente: ça porte bonheur.

          6. Merci pour votre témoignage Philippe: édifiant!!

  4. Essai ditirambique ! Mettez m’en un de chaque !
    Finalement, plus qu’acquérir ces modèles, cet article donne vraiment envie de participer aux essais presse ! Un sens que l’auteur à passé un bon moment avec Subaru et c’est communicatif.

  5. Et heureusement Wizz ! La meilleure des voitures pour aller sur la neige c’était la 4L, ou la 2cv.

      1. oui koko , je crois avoir vu ça . Un voisin m’avait même vanté le dispositif. L’air aspiré du sofica ne l’était plus dehors mais reprenait celui de l’habitacle pour chauffer mieux et plus vite.(circuit fermé pour les 1ers instants ) Ce pouvait être un atout le matin au démarrage, chauffage dans le garage quand il faisait moins 15 dehors
        et pour le confort de respiration du chauffeur surtout et les odeurs de moteurs au starter, pot d’échappement sur l’écharpe, les vêtements….)
        la 4L avait un charme. Elle n’avait pas 30 mkg de couple pour allumer le radar à la 3ème minute le matin non plus.

    1. la meilleure des autos sera celle qui a « les pneus » !
      Les constructeurs autos ont des partenariats avec les manufacturiers de pneumatiques. On est pas du tout obligé de croire ce qu’on nous raconte, mais si le pneu idoine vient appuyer une publicité comme par exemple en conduite sur terrain glissant, la publicité gagne en crédibilité.
      …oui pour le lu plus en amont: plus l’auto est légère, meilleure elle sera en descente. Les lois physiques se rappellent à vous quand On se laisse emmener par le véhicule. Parce que c’est bien de ça qu’il s’agit. On « coupe les pattes  » au conducteur pour qu’il évite de se planter…surtout avec un véhicule lourd.

        1. En dehors du premium (et encore !) il semblerait que le 3008 est le seul SUV compatible avec le plaisir de conduire.

  6. De mémoire Subaru France prends un tiers du malus à sa charge et un tiers est pris en charge par la concession.

    1. Ah bon ? Ce n’est pas ce que m’a dit le concessionnaire Subaru où je suis allé. Ca a existé pour les Impreza un moment c’est vrai.

  7. En ligne droite aucun intérêt.
    Si, c’est toujours un avantage pour le gugus qui va aux sports d’hivers (j’en sais quelque chose) : ma BM Xdrive passe vraiment partout ses 1,9t avec les pneus ad hoc.

    1. Désolé de contredire @panama
      Les 4RM servent en ligne droite quand la motricité manque.
      Je me souviens, dans mon jeune temps, que lors d’un Warm up de kart 125 expé, on nous avait lâchés en slick sur la piste Alain Prost blanche de givre…. Impossible de faire 50 m en ligne même avec un œuf sous la pédale, sans faire d’énorme travers et tête à queue.
      Vu les conditions et avec le rapport poids/puissance du kart (qui arrivait du coup avec carbu Mikuni à baïonnette) 170 kg pour 55 ch, on aurait aimé avoir 4RM avec différentiel.
      Je me rappelle également avoir fait, en tant que passager, un fausse spécial avec une Delta HF sur un chemin entre les champs faits pour les tracteurs agricoles, qui en temps normal se passe à 30 km/h tant qu’il avait des ornières flaques de boue et d’eau, nous étions aux environs des 150 km/h, la Lancia était à mi-temps dans les airs.
      Les accélérations se faisaient principalement en ligne droite et les 4RM étaient utiles, mais pas spécialement pour la tenue de route.

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