Essai croisé Mazda MX-5 : Quoi de neuf ? (1/2)

Fidèles lecteurs du Blog Auto, vous aurez lu (attentivement ?) nos différents billets consacrés à l’un des roadsters les plus attachants du paysage automobile et qui fête cette année ses 20 ans de carrière : la Mazda MX-5, Miata de son petit nom.  Pourtant,  la version retouchée en fin d’année dernière manquait à l’appel, car elle n’était pas encore disponible au moment de nos précédents reportages, et c’est tant mieux.

Tant mieux, parce que cela nous donne l’opportunité de la tester à nouveau, ce qui est loin d’être une besogne, bien au contraire. Le problème fut donc de décider qui irait la tester, ce qui donna lieu à une lutte interne âpre comparable à une distribution de foie gras dans une marre infectée de crocodiles…

Car cette MX-5 est synonyme de plaisir automobile et nous rappelle une publicité d’une autre marque dans laquelle le propriétaire cherchait tous les prétextes pour prendre sa voiture : « Chérie tu as oublié le pain ? Pas de problèmes, j’y vais… ».

Il n’est plus nécessaire de rappeler les ingrédients de son succès : un plaisir de conduite maximal pour un prix minimal, et une utilisation aisée au quotidien.

Enfin, la voilà, ou plutôt les voilà, car, pour nous faire pardonner ce retard, ce n’est pas une, mais deux versions, radicalement opposées, de cette MX-5 que nous testons ici. Mais d’abord, un bref récapitulatif des changements.

Ce que l’on remarque tout de suite, c’est la nouvelle face avant. Celle-ci reprend les codes stylistiques des derniers modèles de la marque avec notamment cette « bouche » de forme triangulaire qui élargit le «sourire» de l’auto. On peut regretter ce changement qui fait un peu artificiel sur un design qui correspondait bien au reste du style, mais on ne peut nier que cela lui donne une once d’agressivité supplémentaire, finalement pas désagréable. La nouvelle mouture est également légèrement plus basse, de 26mm, de quoi répondre à certaines critiques qui la trouvaient un peu haute sur pattes.

A l’arrière, le pare-choc est modifié ainsi que le dessin des feux arrière, intégrant un encart argenté

A l’intérieur, le changement le plus visible concerne la barre sur le tableau de bord qui passe d’une couleur laquée à matte, mais qui reste malheureusement en plastique (et était d’ailleurs déjà rayée sur notre modèle rouge d’à peine un mois). Les personnes qui ne jurent que par les plastiques moussés seront déçues, car ils sont toujours absents de cette version qui continue à ne jurer que par les plastiques durs, d’assez bonne facture dans l’ensemble, heureusement.

D’un point de vue mécanique, le moteur de la version 1,8l ne subit aucune modification et délivre toujours 126ch. La 2.0l développe 160ch mais peut désormais atteindre les 7600 tr/m.

Cependant, mode écologique oblige, les rapports de boite ont été rallongés de manière à limiter les rejets de CO2 qui sont désormais de 167g/km sur le 1.8l et 181gr/km sur le 2.0l.

Pour vous donner une idée des consommations réelles, avec la 1,8l avec un parcours à majorité extra-urbain à 90% décapoté (ce n’est pas un CC !), nous n’avons consommé que 7,5l au 100. Avec le moteur 2.0l avec un parcours plus urbain et viril sur routes secondaires, la consommation a atteint 8,7l au 100.

Mazda nous promet aussi un confort et une finition améliorée ainsi que quelques changements d’équipement. Enfin rien de révolutionnaire…

Il y a quelques semaines, nous avions déjà testé la version 2.0l Roadster Coupe, il nous fallait donc faire preuve d’un peu d’originalité. Nous avons donc choisis d’essayer deux versions les plus opposées possibles.

Rendez-vous dans la deuxième partie de cet essai.

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2e partie: Essai croisé Mazda MX-5 :  A deux c’est mieux (2/2)

Lire aussi: Les 20 ans de la MX5, tout un programme…, Essai Mazda MX5 Roadster Coupé

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