Essai croisé Mazda MX-5 : A deux c’est mieux (2/2)

–    La mienne est une version 1.8l et la tienne ?

–    J’ai la 2.0l

–    J’ai le toit souple et toi ?

–    J’ai le roadster coupé

–    Sinon la mienne est rouge

–    Ah la mienne est grise

–    J’ai donc une boite 5 vitesses, tu as la 6 ?

–    Non j’ai la version automatique

–     ???!!! …

Il faut dire que pour tous ceux qui ont déjà conduit une MX-5, le maniement de la boite de vitesse représente une bonne part du plaisir de conduite de cette voiture. Avoir une MX-5 automatique, c’est donc comme aller aux sports d’hiver sans avoir de skis ou snowboard : le paysage est le même, mais ce n’est pas le même plaisir.

Cette version automatique n’est pour le moment pas disponible en France, si elle vous intéresse, c’est en Belgique qu’il faudra la chercher.

Mise à part la motorisation, le toit et la boite de vitesse, quelques détails esthétiques différentient nos deux modèles. Ainsi, la 1.8l a une calandre noire, alors que la celle de la 2.0l dispose d’un style en nid d’abeille et d’un contour chromé. Chrome qui se retrouve d’ailleurs aussi sur les poignées de porte.

Nos deux modèles disposaient cependant tous les deux de roues de 16 pouces, et non de 17 pour la 2.0l. Impossible donc de mesurer l’influence de la taille des jantes sur le confort de la voiture. Cependant, il faut noter que nos deux Miata avaient un niveau de confort tout à fait correct, supérieur à la version que nous avions eu entre les mains précédemment, et qui avait,  elle, des jantes de 17 pouces. Ainsi, le voyage aller-retour Paris-Belgique ne fut certes pas aussi confortable que dans une limousine, mais tout à fait supportable, et sans mauvais souvenirs lombaires.

Alors finalement, quelle est la MX-5 idéale ?

Examinons donc les principaux points qui différencient ces modèles et laissons parler nos essayeurs: Bernard et Nicolas

Moteur :

Bernard: Le moteur 1.8l dispose déjà d’une puissance honnête, propulsant la MX-5 de 0 à 100 en moins de 10 secondes, mais il manque de caractère. De plus, les relances sont laborieuses au delà de 100km/h. Le châssis étant excellent, un surplus de puissance serait le bien venu. Mais il remplit déjà très bien son rôle, qui est d’offrir un haut plaisir de conduite. Le 2.0l donc, mais le 1.8l permet déjà de bien profiter des qualités de la voiture

Nicolas: Pour moi aussi ce sera le 1.8l. Suffisant pour se faire plaisir avec l’auto, d’autant que le surplus de puissance offert par le 2.0l ne change pas radicalement les sensations de l’auto. Dommage simplement qu’il ne soit pas disponible avec la boîte manuelle à six rapports, et qu’il faille s’en contenter de cinq.

Toit : en toile ou dur ?

Bernard: De prime abord, le toit en dur avait ma préférence de par son plus grand confort. Cependant, à l’usage, le toit en toile offre déjà une bonne isolation. Mais c’est sa simplicité qui est un gros avantage. Sur voie rapide, un rayon de soleil, et un ralentissement devant vous, c’est tout ce qu’il faut pour décapoter. Avec le toit en dur, il faut s’arrêter complètement et tirer le frein à main pour effectuer la même opération. Au final, je pencherai pour le toit en toile. Reste à voir en hiver…

Nicolas: D’accord avec Bernard : le toit souple, sans hésiter ! Pour sa simplicité d’utilisation, mais surtout, comme expliqué ci-dessus, sa facilité de manœuvre, contrairement au toit rigide. Et puis, ça donne plus de cachet à la voiture je trouve.

Transmission :

Bernard: La boite automatique ne pénalise pas trop les performances, de plus, les vitesses peuvent de changer manuellement à partir du levier de vitesse ou des palettes au volant. Mais parfois, il se passe une seconde entre l’appuie sur les palettes et le changement effectif de vitesse. Bien trop long. Et puis de toute façon, cette boite de vitesse manuelle est si agréable à manier, la question ne se pose même pas.

Nicolas: Je ne suis déjà pas très fan à la base des boîtes automatiques, mais là j’ai vraiment été déçu. Comme l’a dit Bernard, la boîte auto se montre lente à passer les rapports, même en mode manuel, ce qui peut s’avérer dangereux au moment de rétrograder pour effectuer un dépassement rapide par exemple. De plus, la boîte manuelle est vraiment très virile et plaisante à manier. Donc, pas d’hésitation.

Enfin la couleur :

Bernard: Je ne suis pas très accroc des couleurs voyantes, mais je dois avouer que le rouge lui va comme un gant. La grise à côté est bien trop discrète. Avec la rouge, on a droit aux remarques identiques des parents ou enfants : « Ohh regarde la jolie voiture rouge »…

Nicolas: Pour moi une rouge ou une blanche me conviendraient parfaitement !

Et le gagnant est :

Bernard: Pour moi, ce serait la 1.8l qui de plus ne coute qu’environ 23 000 euros contre pratiquement 32 000 hors options à la 2.0l automatique. Ma version idéale serait celle avec le moteur 2.0l, boite manuelle 6 et capote souple. Et puis les jantes de 17 pouces la rendent plus agressive. Mais le prix explose alors. Bizarrement, en France, cette configuration avec moteur 2.0l et toit souple n’est pas disponible… Finalement, en restant raisonnable, cette version de base est déjà suffisante, avec de plus, un tarif très étudié. Enfin, peut-être quant même avec une couleur un peu plus discrète, genre bleue ou rouge foncé.

Nicolas: Le 1.8 avec capote souple me semble bien. Dommage simplement que la boîte manuelle à six rapports ne soit réservée qu’au 2.0l, qui coûte quelque 3.000 euros de plus ! De toute façon, le 1.8l se montre (un peu) moins gourmand en carburant et est tout à fait utilisable au quotidien.

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1ère partie: Essai croisé Mazda MX-5 :  Quoi de neuf ? (1/2)

Lire aussi: Les 20 ans de la MX5, tout un programme…, Essai Mazda MX5 Roadster Coupé

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