Essai BMW Z4 3.0i : Efficiente et dynamique (3/3)

Notre modèle d’essai était doté du bloc 3.0i de 258 chevaux. Situé au milieu de la gamme Z4 (entre le 2.3i de 204 chevaux et le 3.5i de 306 chevaux), il assure à l’auto des performances tout à fait dignes de la marque bavaroise, avec un 0 à 100 km/h expédie en 6,1 secondes, et une vitesse de pointe limitée à 250 km/h.

La première chose qui frappe, une fois derrière le volant, c’est le capot qui paraît encore plus immense. Et ce n’est pas sa forme bombée qui aide à améliorer la visibilité, loin de là, à tel point qu’il est impossible de dire où il se termine. Voilà pourquoi les capteurs de parking avant deviennent indispensables si l’on tient à conserver ses boucliers intacts.

Les premiers kilomètres de notre essai sont effectués sur autoroute. Déjà, on sent qu’on a pas affaire à n’importe quelle voiture. Rien qu’avec la boîte en mode Drive (boîte auto six rapports) et le châssis en mode «normal», la direction se révèle déjà bien dure et précise, ne laissant aucun doute quant au tempérament de l’auto. La pédale d’accélérateur, un peu dure, demande quant à elle un certain temps d’adaptation. En effet, il ne faut pas avoir peur de l’enfoncer virilement, car sa gestion dans ce cas ci (orientée économie-écologie) laisse un peu de battement dans sa course et ne répond donc pas directement à l’effleurement du pied droit. Pas vraiment un défaut, mais plutôt surprenant lorsqu’on y est pas habitué.

A allure légale, la voiture se révèle très agréable et facile à conduire. Le boîte auto se gère très bien toute seule et la puissance du moteur réagit promptement à la moindre sollicitation.

Mais bon, ce n’est assurément pas sur autoroute que s’apprécie le mieux un roadster aux roues arrières motrices, surtout quand il vient de chez BMW. Nous quittons donc l’autoroute pour prendre la direction des nationales et routes de campagnes. Châssis en mode sport (un mode sport+ désactivant l’ESP est également dispo), boîte itou, le moteur reste déjà plus haut dans les tours, en émettant le bruit caractéristique des moteurs 6 cylindres de la marque. Et là, le Z4 passe du roadster de grand tourisme, à la sportive accomplie en un quart de seconde. La direction est maintenant plus directe encore, la réponse de l’accélérateur est instantanée, les passages de rapports laissent chanter le moteur à sa guise et le Z4 enchaîne les courbes sans broncher avec une stabilité et une aisance qui poussent à vouloir passer plus vite encore. Très bien calibré, l’ESP ne se montre pas trop intrusif et laisse dériver un peu le train arrière avant d’entrer en action. Du pur bonheur !

Une fois le calme revenu, la Z4 redevient aussitôt le roadster chic et confortable qu’on avait quitté quelques temps plus tôt. Car oui, soulignons-le, le Z4 se montre très confortable à l’usage, même sur longs trajets ou sur revêtements dégradés, voire sur pavés, et ce, quel que soit le mode de suspensions sélectionné (même si «confort» reste bien entendu le must).

Enfin, last but not least, la consommation reste tout à fait mesurée puisque nous sommes restés à 9,6l/100km de consommation moyenne lors de cet essai, en ne ménageant pas toujours le moteur (BMW annonce 8,5l). L’effet EfficientDynamics ?

Conclusion

Belle à regarder, la Z4 est en plus dotée d’un comportement routier prodigieux faisant d’elle l’un des roadster les plus aboutis de la production actuelle. Reste que le principe du toit rigide escamotable ne plaira pas nécessairement à tout le monde et que l’addition s’avère plutôt salée puisque le 3.0i démarre au tarif de 44.700 euros TVAC (42.700 en Belgique), auxquels il faut ajouter les inévitables options. Mais bon c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas !

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