Essai BMW X1 xDrive 25i de 231 ch

Peu de changements visibles

En termes de style, il ne sera pas forcément facile de différencier au premier regard un BMW X1 d’avant et après restylage. Heureusement, notre œil aguerri n’a pas raté une seule modification (ou presque).

La calandre s’avère un peu plus massive, à l’instar d’autres nouveaux modèles de la gamme. L’intérieur des blocs optiques changent, avec des feux full leds. Les sorties d’échappement grossissent. Tout ça lui confère une personnalité encore un peu plus plus aggressive.

De nouveaux équipements

A bord, la présentation évolue très peu. Il ne s’agit en effet que d’un restylage. Pour le style, notre finition M Sport nous gratifie de placage soulignés d’un liseré bleu. Le volant badgé « M » fait partie de la dotation. La position de conduite n’évolue pas d’un iota, ni le coffre et l’espace dans l’habitacle.

Cette mise à jour s’accompagne surtout de nouveaux équipements technologiques. Un plus grand écran tactile avec plus de fonctions trône sur la planche de bord, accompagné (en option) de la vision tête haute. Les compteurs sont également en partie numériques.

Toujours aussi plaisant à conduire

Sur la plan dynamique, le BMW X1 qui se faisait déjà remarquer par de bonnes prestations en la matière, ne change finalement pas grand chose. Dans cette version un peu plus « athlétique » qui renforce sa stabilité, il démontre un équilibre correct, en maintenant un bon niveau de confort.

La direction se montre plutôt consistante, pour coller au coté au plaisir de conduite. L’effet apparaît un peu exagéré, ce qui rend le ressenti dans le volant un peu trop artificiel. Les plus exigeants le regretteront, mais il ne s’agit pas d’une version résolument sportive non plus.

Ensemble moteur/boite dynamique

Le bloc de notre xDrive 25i impressionne. Ces 231 chevaux répondent présents à tout moment, qui plus est en mode « Sport ». Le chrono de 6,5 secondes pour atteindre les 100 km/h témoigne de cette belle vigueur. Évidemment les reprises sont à l’avenant. La boite automatique, une des qualités du X1, ne change pas.

Tant mieux! Sa douceur plait beaucoup au quotidien, et elle fait preuve de suffisamment de réactivité quand il s’agit de se faire plaisir sur les petites routes. Les consommations avec ce moteur n’affichent pas de valeurs exemplaires, même si elles sont contenues vue la cavalerie. Environ 8 litres sur notre parcours.

52 200 € pour notre modèle d’essai

Le BMW X1 offrait déjà de belles prestations routières. Il renouvelle ses équipements pour mieux rester moderne, il en avait besoin. En revanche pour les versions plus « vertes », il va falloir attendre encore un peu (plug-in disponible à la commande). Dommage! Côté prix, notre modèle s’échange contre 52 200 €

+ ON AIME
  •  Equipements
  • Version xDrive 25i
  • Comportement routier
ON AIME MOINS
  •  Prix des options
  • Peu de changements esthétiques
  • Direction un peu trop artificielle

BMW X1 xDrive 25i
Prix (à partir de) 32800 €
Prix du modèle essayé 52 200 €
Bonus / Malus 2019 1 050  €
Moteur
Type et implantation 4 cylindres en ligne Turbo – Injection directe essence
Cylindrée (cm3) 1 998
Puissance (kW/ch) 231
Couple (Nm) 350
Transmission
Roues motrices intégrale
Boîte de vitesses automatique 8 rapports
Châssis
Suspension avant pseudo McPherson
Suspension arrière Multibras
Freins à disques
Jantes et pneus 225/45 R19
Performances
Vitesse maximale (km/h) 235
0 à 100 km/h (s) 6,5
Consommation
Cycle mixte (l/100 km) 6,3
CO2 (g/km) 144
Dimensions
Longueur (mm) 4 447
Largeur (mm) 1 821
Hauteur (mm) 1 598
Empattement (mm) 2 670
Volume de coffre (l) 505
Masse à vide (kg) 1 580

Illustrations : Leblogauto.com

(18 commentaires)

  1. Alors de janvier à août 2019 sur le marché européen :
    C’est 70 934 BMW X1 immatriculés ;
    C’est 61 409 Audi Q3 immatriculés ;
    C’est 46 580 Mercedes GLA immatriculés.

    Le Q3 monte mieux que ses concurrents cette année niveau ventes (merci l’effet nouveauté sur les locations). Le prochain GLA circule camouflé sur le net. Un comparatif entre les 3, ce sera possible ?

        1. @Oh les gars un peu de respect pour l’auteur qui a essayé et rédigé cet article. Si vous n’aimez pas BMW, Mercedes ou Audi n’en dégoutter pas les autres. Surtout que vos tentatives sont vaines. Ce sont trois autos qui plaisent.

  2. Trop de CO2, trop de conso en réel : essence + turbo = 11 l en ville, 9l sur route et pied léger en plus.
    Prenez le PHEV ou un moteur diesel, bien plus sobre.

    1. Le diesel ?
      Même les constructeurs arrêtent de le developper, il va mourir de sa belle mort.
      Et le prix du sp95 e10 est équivalent au diesel à la pompe, financièrement seuls les très gros rouleurs rentabilisent le surcoût du véhicule.

  3. ..tain, 52000 boules pour ça ?… un intérieur au dessin daté, avec ce liseré bleu hors sujet et ces 2 vis au niveau de la casquette des compteurs visibles sur les prises de vues larges (je chipote mais à ce niveau de gamme…).
    Tant mieux pour eux s’ils en vendent.

  4. Manifestement une très bonne auto… Presque sans défaut.
    … Mais franchement pas sexy et austère.
    Je cherche l’âme de BMW de la belle époque.

    1. Série 2 coupé même en 4 cylindres. D’ailleurs on oublie que BMW a fait sa réputation sur des 4 cylindres dans les années 60.

    2. Dans un SUV ça va être difficile… ^^
      Et puis l’âme BMW c’est quoi ? Propulsion et 6 en ligne ? C’est terminé, faut rentré dans le rang, norme CO2, facilité de conduite pour Mr tout le monde etc…
      Seul les M (les vrais pas les Pack M) garderont ce petit quelque chose qui sera réservé au plus fortuné…

      1. Moteur transversal, traction quand ce n’est pas 4 RM, bonne habitabilité …. Franchement, on regrette presque les défauts des BMW d’antan. 😉
        …et quand c’est du haut de gamme, elles deviennent des Audi RS bis.

  5. Ca ne vaut pas la BMW 700 une petite leçon histoire malgré qu’elle soit grande Ca a été la première voiture de Jacky Ickx puis qui débuta la compétition , de Claude Bobrowski (1931-2011), de Hans Stuck (1900-1978), En 1933, ses rapports avec Adolf Hitler (qu’il a rencontré par hasard lors d’une partie de chasse en 1925) lui permettent de s’impliquer auprès de Ferdinand Porsche et de Auto Union dans le développement des plans d’Hitler pour les automobiles de course allemandes. Malgré ses nombreux succès en Grand Prix avec Auto Union et son coéquipier Bernd Rosemeyer et Rudolf Hasse ou Hermann Paul Müller au début des années 1930, l’époque des Flèches d’Argent, la BMW 700 avec laquelle il remporte, à 60 ans, son dernier titre de champion d’Allemagne de la montagne. Son fils est Hans-Joachim Stuck (né en 1951) vainqueur des 24 Heures du Mans 1986 et 1987. Il y’a eu Joseph « Sepp » Greger, (1915-2010), Herbert Linge, grand porschiste tout comme Hans Herrmann ou le français Robert Buchet , Hubert Hahne ….

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