Essai BMW X1 20d : un bon…break ! (2/2)

En ouvrant la portière, on est directement transporté dans l’univers BMW. L’habitacle est clairement calqué sur celui des dernières nées de la marque et l’on retrouve donc ce tableau de bord caractéristique bicolore dont les deux teintes sont séparées par un large bandeau en bois naturel supportant les aérateurs centraux. L’autoradio «professionnal» et les deux grands cadrans cerclés encadrant un afficheur numérique sont également communs à la plupart des modèles de la marque.

Mais cette grande filiation  a également son revers, comme le fait que, comme sur les autres modèles de la marque essayés dans nos colonnes, certains détails ou certains plastiques utilisés font un peu cheap et ne semblent pas digne du sérieux de la maison. C’est notamment le cas du plastique utilisé pour l’autoradio ou les commandes au volant, au toucher et à la manipulation un peu douteux.

Néanmoins, ne cherchons pas la petite bête, l’habitacle du X1 n’en reste pas moins agréable à vivre et ne donne pas le sentiment d’être à bord d’une SUV. En effet, la console centrale et le tunnel de transmission on été placés plutôt haut dans l’habitacle, et créent vraiment deux espaces distincts pour les passagers avant. Combinez à cela une hauteur de pavillon réduite afin de favoriser le dynamisme des lignes et l’aérodynamisme du X1, et l’impression d’espace à bord s’en trouve plus semblable à celui d’un break de type Série 3 que d’un SUV traditionnel. C’est d’ailleurs vrai aussi pour la position de conduite qui, bien que surélevée, ne rappelle en rien celle d’un tout-terrain.

L’habitabilité est, en revanche, bien celle d’un SUV familial, avec des places arrière auxquels l’espace aux jambes se montre plutôt généreux, et une banquette rabattable 40-20-40. La contenance du coffre se montre juste correcte avec ses 420 litres, extensibles à 1.350.

Si notre véhicule d’essai était plutôt bien équipé, c’est, comme toujours chez les constructeurs allemands, au prix d’une vaste (et coûteuse) pioche dans la liste d’options. Ainsi, le volant mutlifonctions, les rails de toit, l’accoudoir central avant, le détecteur de luminosité et de pluie et même la désactivation de l’airbag passager (!!) sont en option, tout comme la connexion USB (à 252€* HTVA tout de même), le rétroviseur intérieur anti-éblouissement et, plus logique, les capteurs de parking. A cela s’ajoutent les équipements qu’il est normal de retrouver en option comme les jantes de 17 pouces, la préinstallation pour téléphone portable, le système audio Professional, la climatisation électronique, le cruise control avec fonction de freinage ou les sièges avant chauffant. Au total, près de 7.500* euros TVAC de dispositifs optionnels équipaient notre X1.

En cochant des cases de la liste d’options toujours, le X1 peut recevoir un équipement ultra-complet, avec notamment la caméra de recul (450€* TVAC), le toit ouvrant panoramique translucide (1.375€* TVAC), le lave-phares (275€* TVAC) ou le système de navigation Professionnal (2.605€* TVAC). La facture s’alourdit alors copieusement…

*prix des options en Belgique

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