Essai BMW 320si (1)

 

Les ingénieurs bavarois nont pas lésiné sur les moyens pour améliorer le 4 cylindres de 2 litres. Son l’alésage a été augmenté de 1 mm passant ainsi à 85 mm. Pour sa part, la course a été réduite de 2 mm (88 mm). Ce moteur profite du système dadmission à tuyaux dadmission variables (DISA) et le calage variable des arbres à cames (Vanos double). Les ingénieurs ont également opté pour une distribution conventionnelle avec deux arbres à cames en tête, basculeurs et quatre soupapes par cylindre. Par contre, la culasse est une conception entièrement nouvelle. Les pièces brutes en fonte sortent de la fonderie dédiée à la Formule 1. Le couvre-culasse est fabriqué en CFRP : un matériau à fibres de carbone. Cela assure non seulement un allégement de 10 kg par rapport à une 320i, mais abaisse aussi le centre de gravité du moteur. Les basculeurs se distinguent également par une technologie empruntée à la course : ils sont revêtus selon une méthode spécialement développée pour les F1. La 320si utilise des bougies spéciales pilotées par des bobines d’allumage individuelles. Son taux de compression est passée de 10,5 à 11,0:1. Dès lors, la puissance atteint  173 ch. Elle est délivrée à haut régime avec un limiteur nentrant en action quà 7300 tr/min. Le couple maximal de 200 Nm est disponible à 4250 tr/mn. Revendiquant un caractère sportif, la 320si ne pouvait pas passer à côté du pack sport M avec réglage sport du train de roulement. Et la BMW 320si reçoit un système de freinage aux dimensions accrues avec des disques de frein de 16 pouces de diamètre à lavant comme à larrière.

La 320si saffiche avec des boucliers et des bas de caisse modifiés liés au pack aérodynamique. Il comprend aussi des sièges sport, le volant M gainé cuir, le repose-pied M, des antibrouillards avant ainsi que des baguettes intérieures en aluminium. Elle chausse des roues de 18 pouces avec une monte pneumatique large et mixte (225/40R18 – 255/35R18). Les jantes de 8 pouces de largeur à lavant et de 8,5 pouces à larrière arborent la griffe « BMW Motorsport » des voitures de course WTCC. Un look qui interpelle certains passants et automobilistes croisés. On sent bien quils remarquent que cette 320 est un peu spéciale. Sans vraiment réussir à lidentifier. Ce nest pas une M3, cest sûr, mais ce nest pas non plus une Série 3 classique. Le plaisir dêtre au volant dune voiture un peu différente est également mis en valeur avec un anneau Limited Edition autour du bouton de démarrage.

Ce nest pas souvent, mais je dois bien admettre que cette Béhème ma laissé sur ma faim. Pourtant, la 320i normale, je laimais bien. Mais elle navait pas la même image à véhiculer. Dans le cadre dune berline polyvalente dynamique sans être sportive, elle sen sort bien. Ici, la 320si se veut, selon le communiqué, ultrasportive. Et bien, ce nest pas vraiment ça. Cest vrai quen WTCC la cylindrée est de 2 litres. Et quil fallait garder cela. Mais il suffit de prendre le volant dune 325i pour se dire que le qualificatif donné par BMW dans sa communication est usurpé.

À suivre

Sites constructeur : Belgique France

Photos : Olivier Duquesne & BMW

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *