Comme on est restés gentils au blogauto et en attendant qu’on nous
prête une Bugatti Veyron à laver, nous avons pu dénicher, et avant bien
du monde, un Audi Q7 a tester pour nous consoler. On ne pouvait pas le garder trop
longtemps parce que les messieurs de chez Audi veillaient à ce qu’on ne
prenne pas la fuite avec, et ils ont raison! Ce SUV est confortable,
imposant et plaisant. Cela s’est passé à Alger, deux Q7 3.0 TDI ont été mis à notre disposition, le temps d’une balade sur le littoral.
Audi qui a amorcé une politique de montée en gamme depuis une quinzaine d’années, voit ses efforts déboucher sur cet engin qui va enfin lui permettre d’aller chercher Mercedes, Land Rover et BMW sur le segment du SUV de luxe. Le constructeur d’Ingolstadt, grâce à une communication très efficace, a réussi a faire du Q7 le SUV le plus désiré du moment, effaçant des esprits les Range Rover, BMW X5 et Mercedes ML, mais aussi le VW Touareg. Les fruits de cette communication sont plus que perceptibles, Audi enregistre un excedent de commandes de… 500% et la capacité de production vient d’être augmentée, pour répondre à une demande bien plus importante que prévu, reste à savoir quels seront les modèles qui cèderont des parts de marché à ce gros monstre, et dans quelles proportions.
Qu’importe, à la faveur d’un salon d’Alger, qui prend de plus en plus d’envergure et pendant lequel le Q7 a été exposé pour la première fois sous ces latitudes, agrémenté de quelques créatures venues des régions boréales du globe, nous avons testé pour vous ce mastodonte, un test qui a été un peu court hélas mais nos impressions sont faites, Audi frappe fort.
On fera abstraction de vous décrire l’extérieur qui a été abordé dans plusieurs articles sur leblogauto, nous allons nous contenter de décrire l’agrément de conduite ainsi que le système d’information embarqué, qui peut, à lui seul, occuper un passager trop bavard une bonne heure.
L’instrumentation de bord du Q7 frappe tout d’abord par la qualité d’affichage des deux écrans qui s’y trouvent, qui présentent une lisibilité accrue et confortable, grâce à un contraste très élevé et une palette couleur de très bon goût. Le premier écran intercalé entre les deux cadrans affiche température extérieure, autonomie, et le rapport de vitesse enclenché. Mais c’est le second LCD, plus grand et situé au milieu de la planche de bord qui est le plus intéressant. Il donne accès aux contrôles de tous les paramètres possibles et imaginables du véhicule, cela va du détecteur d’obstacles lors du stationnement au contrôle de la lumière tamisée dans l’habitacle, en passant par le système d’essuie-glaces ou le paramétrage du verrouillage centralisé, ce dernier peut être personnalisé à souhait.
L’accès à ce riche panneau de contrôle se fait à travers le MMI (Multi Media Interface), matérialisé en un amas de boutons situés entre le levier de vitesse et la boîte de rangement qui fait office d’accoudoir. Ce système qui, à première vue, semble d’usage compliqué, se laisse dompter sans trop d’efforts. L’intuitivité de l’interface et le positionnement des différents boutons en font un outil très efficace. MMI permet aussi l’accès à la documentation du véhicule, au téléphone, au carnet d’adresses, à la navigation GPS (pas de chance, Alger n’est pas cartographiée), aux paramètres audio ainsi qu’à l’information relative au trafic routier.
D’autres boutons ornent la planche de bord, cela va du régulateur de vitesse à la climatisation bizone, ou l’ouverture de la boîte à gants électrique. Tout a été pensé à bord, le Q7 se positionne bel et bien dans le segment des SUV luxueux. Coté finition, le Q7 jouit d’un intérieur digne de la marque aux anneaux ; cuir, chrome, bois et velours sont au menu, le tout agencé dans la sobriété habituelle d’Audi.
Audi n’est pas insensible à la globalisation :