A l’arrière la place est suffisante pour 2 adultes qui disposeront d’un espace aux jambes quasiment identique à celui de la berline, chose assez rare chez les concurrents à toit en dur.
Le coffre offre une contenance de 260 litres que la capote soit ouverte ou fermée. Un très bon chiffre pour un cabriolet de 4,24m de longueur. Certes, l’ouverture est petite, mais cette capacité peut encore être augmentée en rabattant les sièges arrière. Pas question de charger le buffet de votre chère grand-mère, car l’ouverture au fond du coffre s’apparente plus à une grande trappe, un peu comme dans les modèles à coffre, mais ca peut toujours servir pour transporter les objets longs. Nous sommes dans un cabriolet ne l’oublions pas, et de nombreuses concurrentes a toit dur, et de taille supérieure aimeraient pouvoir présenter de telles facilités.
Le conducteur trouvera facilement une bonne position de conduite grâce aux multiples réglages du siège. Notre modèle était équipé du GPS au maniement qui nécessite une petite phase d’adaptation. Par exemple, pour sélectionner une lettre, il faut tourner un curseur autour d’un cercle, ou les lettres sont disposées comme sur une horloge. Mais on s’y habitue vite. Pas de vision 3D mais il fait son boulot.
Le mariage idéal de la boite et du moteur.
Le moteur essayé ici est le 1,8l TFSI, moteur turbo essence de 160ch et 250 Nm de couple qui n’est pas inconnu, puisque déjà rencontré lors de l’essai du Skoda Yeti, ou il était un peu creux à bas régime. Ici, il est associé à la boite DSG 7 vitesses de VAG.
Il représente le milieu de gamme essence, qui comprend également le 1,6l de 102ch et le 2.0l TFSI de 200ch.
Cabriolet, moteur essence et boite automatique, de quoi présager d’un comportement pataud et ennuyeux. Mais, bonne surprise, c’est loin d’être le cas.
Dans cette A3 Cabriolet, ce moteur est un régal, offrant des relances rapides et une grande disponibilité mais sans brutalité malgré le turbo. Est-ce vraiment le même moteur que dans le Yeti ?
Quant à la boite, les préjugés sur l’automatique en prennent un coup. Pas de patinage, une prise presque directe, quasi similaire à celle d’une boite manuelle. Une incontestable réussite cette boite, on se prend même à prendre du plaisir à cravacher cet A3, surtout que le volant plat de notre modèle d’essai (en option) et les palettes au volant, invitent à une conduite sportive.
Les suspensions sont un juste compromis entre confort et tenue de route. Les longs trajets sont possibles sans mal au dos. La voiture reste agile et maniable en toute circonstance et fait oublier les 270kg additionnels de cette version par rapport à la berline… En conduite sportive, le comportement reste très sain et la tenue de route sans histoires.
Voir également:
Essai Audi A3 Cabriolet 1,8l TFSI (1/3): A3 sans toit
Essai Audi A3 Cabriolet 1,8l TFSI (3/3): Que reste-t-il aux CCs ?