Essai Audi A1 Sportback : pas un centimètre de plus

L’Audi A1 Sportback, dévoilée officiellement lors du salon de Tokyo 2011, se voit ajouter comme son nom ne l’indique pas, deux portes, sans pour autant tirer sur son gabarit. Pour vérifier les effets de cette transformation nous avons essayé l’auto, tant qu’à faire dans la version la plus puissante de la gamme la 1,4 TFSI 185 chevaux S Tronic, avec laquelle nous sommes familiers dans sa version 3 portes.

Se positionnant dans la lignée de la trois portes, la Sportback ne prend pas un poil en longueur, ni en empattement d’ailleurs mais prend juste 6 mm en hauteur pour aider les occupants arrière. Le coffre, quant à lui, garde la même capacité c’est-à-dire 270 litres. Concernant le nombre de places, on apprécie le geste, puisque l’on peut choisir gratuitement (ce mot est tellement rare aujourd’hui) entre 4 ou 5 places. La banquette arrière bénéficie en fait soit d’une troisième place centrale, soit d’un espace de rangement ce qui fut le cas sur notre modèle.

Nous retrouvons bien entendu le symbole de la marque, c’est-à-dire la calandre Singleframe et ses nouveaux angles supérieurs en biseau. Les arches de pavillon, le spoiler de pavillon et le toit sont proposés dans une des trois teintes contrastantes avec le reste de la carrosserie. La nouveauté sur cette version c’est la nouvelle couleur orange Samoa que vous avez pu apercevoir sur les clichés du live de Tokyo.

Notre modèle d’essai se voit greffer le pack extérieur S-line rendant le tout plus sportif et c’est bien normal avec 185 chevaux sous la pédale. Pour rappel, sept moteurs sont proposés, quatre essences ; 1,2 TFSI 86ch, 1,4 TFSI de 122, 140 et 185ch. Sur notre version 185, la suralimentation est gérée par un compresseur et un turbocompresseur proposant un couple de 250 Nm et des performances honorables, un 0 à 100 expédié en 7 secondes et un V-max de 227 km/h. L’esprit sportif se retrouve essentiellement une fois le mode S (pour Sport) de la boite auto activé, permettant ainsi d’avoir une meilleure accélération et des rapports plus courts. Hors activation de ce mode, l’accélération n’est pas instantanée, un court laps de temps est nécessaire pour sentir cette légère poussée. La motorisation à 140 chevaux est également une nouveauté. Elle viendra enrichir la gamme plus tard et sera équipée de la fameuse technologie « cylinder on demand » qui propose de couper 2 des 4 cylindres pour toujours plus d’économies. Côté diesel enfin, Audi équipe la Sportback de deux TDI 1,6l de 90 et 105 chevaux et un 2,0 TDI de 143 chevaux consommant en moyenne 4,1l aux 100.

Notre modèle était équipé de la boite S Tronic à 7 rapports que l’on peut passer soit en mode automatique soit grâce aux palettes au volant qui sont de série sur certains niveaux de gamme et en option sur les autres. A noter également sur cette boite l’assistant au démarrage en côte qui enlève toute frustration lors de ce type de situation. En côte et en mode automatique, en relâchant l’accélérateur, le frein à main s’active directement et il suffit d’appuyer de nouveau sur l’accélérateur pour que l’A1 fasse tout le travail. La technologie ça a quand même du bon !

Rajouter deux portes coûte forcément un peu plus et la note sera plus élevée de 700 euros soit un prix de base de 17 400 euros pour le 1,2 essence de 86 chevaux, quant au TDI il démarre à 18 900 euros et notre modèle d’essai plafonne à 27 400 euros.

Vidéo de l’essai

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