Une distance importante qui a permis d’aborder autre chose que la piste. Cela peut paraître paradoxal pour une compacte sportive qui se destine, théoriquement, à brûler de la gomme sur circuit. Mais, ces voitures sont de plus en plus utilisées comme unique voiture et il convient donc de vérifier leur polyvalence.
La nouvelle Renault Megane R.S. « de base » a visiblement fait l’impasse sur quelques éléments surtout utiles en piste pour ajouter à cette polyvalence. En tout cas sur le papier. Au premier rang de cela, on trouve la boîte robotisée double embrayage EDC 6, ou un mode « confort ». Il y a aussi les 5 portes (vs. coupé) et un refus de la course à la puissance imposée par les concurrents. Heureusement, la boîte manuelle 6 rapports est toujours là, et quelques options permettent de « coursifier » un peu plus la compacte au losange.
Un plumage qui tourne les têtes
Esthétiquement, la Megane R.S. peut sembler peu démonstrative. Certes, ce n’est pas la Honda Civic Type R, mais, à notre avis, elle n’a rien à envier côté plumage à une Ford Focus RS par exemple. Surtout dans cette robe Orange Tonic. Sur la face avant, le bas du bouclier est occupé par de larges ouvertures (plus ou moins vraies d’ailleurs). La « lame F1 » est en bonne place même si elle est plus discrète, masquée qu’elle est en partie par la plaque d’immatriculation.
Les damiers lumineux, en biais, augmentent l’impression de largeur. Les passages de roues dépassent allègrement des ailes et la calandre, noir laqué, tranche vivement avec la teinte de carrosserie. La signature lumineuse en « C » qui mange le pare-choc – qu’on aime ou qu’on n’aime pas – ainsi que les feux « full led », achèvent de distinguer cette face avant.
Le profil est souligné par l’ouïe latérale de l’aile avant. Comme sur la Renault Megane « normale », la ceinture de caisse est droite avant de remonter d’un coup sec à l’abord des ailes arrières. Les portières sont dynamisées à la fois par le trait des bas de caisse, mais, aussi par les reliefs en bas de carrosserie. Contrairement à la GT, le béquet arrière – redessiné – est ton carrosserie, même sur les côtés (côtés noirs sur la GT). Cela élargit visuellement le montant arrière.
A l’arrière justement, la largeur est imposante. Niveau élargissement, la RS c’est +60 mm à l’avant et +45 mm à l’arrière par rapport à la version GT. C’est une cascade de rebondis, le galbe des ailes, qui s’élargissent au niveau des passages de roue, et qui sont soulignées par les ouïes dans le bouclier arrière. Le tout est souligné en gras par le diffuseur bien visible et la canule centrale d’échappement. Franchement, l’extérieur respire la sportivité sans tomber dans le « too much ». La couleur y joue pour beaucoup. A noter qu’en rouge flamme, la Renault Megane R.S. en jette aussi.
Intérieur sportif
A l’intérieur, on retrouve la planche de bord de la Megane normale. Quasiment tout passe par l’écran tactile central. Il peut être un peu éloigné selon les réglages du baquet. Mais, surtout, c’est une mode assez agaçante de mettre certains réglages de ventilation dans le tactile. Ici, c’est la force de la ventilation ainsi que la direction de celle-ci qui obligent à passer par le tactile. La température reste accessible par deux grosses molettes. Ouf.
Ici dans la version Renault Sport avec pack optionnel, l’intérieur se pare de certains éléments spécifiques. Le volant d’abord, est un mix cuir et Alcantara. Les surpiqûres et le repère de centrage sont rouge. Les ceintures ne sont pas rouge mais un filet rouge court en leur centre. En bas de la jante, il y a un insert RS sur fond rouge anodisé. Ce n’est pas forcément du goût de tout le monde.
Sinon, la jante est d’une bonne épaisseur ce qui est très bien pour la préhension du volant. En revanche, ce dernier peut être d’un trop grand diamètre pour certains. Surtout si on a goûté au i-Cockpit de Peugeot et son petit volant. Le volant a aussi pas mal de boutons. Dans la vie de tous les jours, c’est pratique, en conduite sur circuit, un peu moins. Mais, ils ne sont pas trop gênants (ce n’est pas le cas du satellite audio, on y revient plus tard).
Les contre-portes sont habillés d’un plastique de bonne facture. Mais, les inserts sont pour le moins douteux. Autant le petit insert en plastique dur avec imitation carbone en relief passe plutôt bien (on retrouve le même au-dessus de la boîte-à-gant), autant la partie centrale, avec les commandes de vitres électriques, est en plastique souple mauvaise imitation carbone. A voir si c’est une option, car, nous déconseillons. A noter que cette partie est surlignée par un éclairage LED de couleur réglable, en couleur, en intensité, ou qui peut carrément être arrêté.
Noir c’est noir
Comme dans toute sportive qui se respecte (il parait), l’intérieur est noir, y compris le ciel de toit. Pas forcément des plus gais. Donc, les touches de couleurs sont les bienvenues. Mais, le plus sympathique dans cet intérieur, ce sont les fauteuils baquet (chauffants qui plus est). Recouverts l’Alcantara noir, ils sont surpiqués de rouge avec une broderie RS sur l’appuie-tête. Bien enveloppants, ils maintiennent bien latéralement sans être trop gênants sur longue distance.
A noter qu’ils sont réglables en hauteur, avec réglage lombaires et inclinaison. On aurait aimé un réglage possible des appuie-têtes mais, c’est accessoire. Entre les deux baquets, l’accoudoir (recouvert aussi d’Alcantara) est bien positionné et peut se régler avant-arrière. Assez profond, il permet de ranger plein de « trucs ».
A l’arrière, la banquette, elle aussi en Alcantara surpiqué de rouge, est prévue pour 3 passagers. Celui du milieu sera moins bien loti, avec une assise bombée. Le dossier de cette place centrale cache un accoudoir escamotable fort pratique sur les longs trajets. Malgré l’échappement central qui le grève, le coffre est préservé dans cette version sportive (294 l). De quoi aller faire les courses en toute tranquillité. Enfin presque, car la Renault Megane R.S. en orange Tonic attire les regards et les questions. Même de propriétaires de compactes sportives d’un cran supérieur.
Polyvalente, à l’aise en ville
Bon, tout ceci c’est bien joli, mais, cette Renault Megane R.S. que vaut-elle sur la route ? Déjà, en ville. Oui, c’est sans doute surprenant pour un essai de sportive. Mais, notre périple a commencé et s’est terminé par de la ville. Dans cette jungle urbaine, la voiture est douce. On la met en mode confort ou normal et on se laisse guider. La direction électriquement assistée est assouplie et surtout la boîte passe les rapports très tôt.
Le moteur est capable de rouler en bas dans les tours. On est surpris de voir les rapports grimper malgré une faible vitesse. En gros, on compte un rapport par dizaine de km/h. A 50 km/h, la 5ème est enclenchée et l’EDC en a encore une en réserve. Elle ne passe qu’à 60 km/h et la consommation instantanée reste « raisonnable » (pour une compacte essence) autour de 9 l/100 km. Le stop/start permet de maintenir cette consommation assez basse. A ce propos, il se déclenche trop vite dans certaines situations. On s’arrête pour enclencher la marche arrière et le moteur s’est déjà arrêté, pour repartir aussitôt.
Sur les pavés que l’on peut croiser ci et là dans les villes, la Megane est raide en suspension. Elle a beau avoir des suspensions à butée hydraulique, c’est surtout sur les vibreurs d’un circuit que cela a un intérêt (cela retarde le phénomène de choc en butée). Malgré tout, les baquets aident à conserver un « certain confort » et le diamètre de braquage de 10,3 m la ferait passer pour une citadine. Reste la largeur tout de même. Pour les manœuvres, la caméra de recul (option) est un plus.
Docteur Jekyll et Mister Hyde
Une fois sortie de la ville, la Megane s’ébroue un peu. On peut enfin monter dans les tours. Une voie d’insertion et la boîte tombe deux ou trois rapports « rapidement ». Une anticipation via les palettes ou l’accélérateur permet de ne pas avoir ce désagréable sentiment de temps de latence. Evidemment, si on change de mode, pour le mode sport, pas besoin de tout cela puisque la boîte laisse le moteur prendre des tours.
Cela fini d’ailleurs par devenir « amusant » de changer de mode pour dépasser ou s’insérer rapidement. Puis, de revenir à un mode « planplan » pour cruiser.
La consommation reste, là encore raisonnable. Sur une voie à 110 km/h, on tient le 7,5 à 8 l/100 km sans trop de souci. Vérifié sur plus de 450 km. Cela permet d’envisager de voyager sans que cela ne soit un gouffre à carburant. On sera tout de même très vite obligé de faire le plein vue la taille du réservoir. 50 litres c’est déjà pas mal.
Prête aux voyages
Mais à 8 litres aux 100 km, dépasser les 600 km est « un exploit ». Si on est habitué à faire plus de 1000 km sur un plein de diesel, on se rappelle très vite qu’on a une essence sportive entre les mains. Et 50 litres de super carburant, laissent un petit trou dans le porte-monnaie à chaque plein. Il faut en être pleinement conscient quand on achète ce genre de véhicule.
Car si la consommation ne fait pas d’elle une routière, en revanche, elle en a certaines qualités. Le bruit est certes plus présent que dans une berline ultra-insonorisée, mais il n’est pas désagréable et on termine le trajet sans mal de crâne.
Le modèle d’essai n’avait pas le régulateur adaptatif. C’est une option à 300 euros qui peut se révéler très pratique si on envisage un usage mixte de la voiture. Sur trajets longs, le régulateur « classique » avec avertisseur de distance de sécurité fait l’affaire. Par contre, elle disposait de l’affichage tête haute couleur à 400 euros. Option là aussi très intéressante pour garder un maximum le regard sur la route face à soi.
Un train avant paresseux
Allez, on en vient à la partie intéressante. La conduite sur petites routes pleines de virages. C’est évidemment là que le châssis sport et le moteur coupleux s’expriment le mieux. Une petite ligne droite et on peut apprécier les accélérations. Le 0 à 100 km/h se fait en 5,6 secondes. Mais, pour cela, il faut un joli bitume bien lien et qui accroche.
Car, c’est quelque chose que l’on voit rapidement, la voiture a le train avant qui ne cherche qu’à décrocher à l’accélération. Un bitume un peu ancien, en tôle ondulée, ou autre, et les très gros gommards chantent sous le couple. La transmission ne va pas aimer. Cela peut surprendre quand on a la Renault Megane 3 RS en référence.
Cette limite du train avant se retrouve aussi en sortie de virage. Là encore, si on est sur un bitume impeccable, pas de souci, on peut mettre « pied dedans » sans trop sourciller et le train avant va encaisser. Sur bitume plus dégradé, le train avant sautille, les pneus décrochent, et on doit doser l’accélérateur. Elle devient exigeante. La direction est même déconcertante parfois sur ces bitumes irréguliers.
Enfin, cela, c’est très certainement dû au fait que notre modèle d’essai était sans châssis Cup et sans différentiel à glissement limité Torsen (mais un RS Diff, différentiel électronique qui agit sur les freins). C’est une tradition chez Renault Sport, la version de base en est dépourvue. Avec le pack Cup, le train devrait être encore plus incisif.
Un régal en placement
En revanche, on sent très peu de sous-virage. Au contraire, une levée des gaz ou même un petit coup de frein et l’arrière semble vouloir jouer. Côté sensation, les 4-roues directrices (ou 4Control) sont un régal ! En mode sport, l’inversion de pivotement des roues arrières est fait à plus haute vitesse. On peut donc enchaîner les virages avec une aisance telle qu’on se prend rapidement pour un pilote en spéciale de rallye.
Sur une grande courbe, la voiture est très stable. Là encore le 4Control joue son rôle. Et au freinage, les Brembo (gris de série) mordent les énormes disques avants. La voiture ralentit de manière bluffante. Elle plonge relativement peu et pour déclencher l’ABS, il faut monter sur la pédale de frein (sur route sèche et sans graviers évidemment). En enchaînant les virages, les accélérations et les freinages, on sent que la Megane ne demande que cela.
Côté conso, cela s’envole sans devenir exorbitant non plus. Comptez 12/13 l/100 km. Sans doute plus sur certains circuits avec de plus grandes lignes droites où les montées en régimes sont très sympathiques. Là, l’autonomie tombe à 350/400 km. Le changement de comportement entre la docile Megane RS mode confort, et la méchante Megane RS mode sport (ou race) est énorme. On peut donc aller de la course aux courses.
Abordable en entrée de gamme, mais options nécessaires
Ici, notre modèle d’essai avait en option, des jantes alliage 19 » Interlagos diamantées noires. Très jolies, elles font que l’on a droit en pneumatiques à des Bridgestone Potenza 245/35R19 93 Y. Il faut compter 165 à 180 euros le pneumatique, hors montage. Donc environ 360 à 400 euros le train monté. Vu le couple, et le train qui semble avoir du mal à encaisser sur route dégradée, il faut voir l’usure. Bon point pour l’entretien, la distribution est à chaîne.
Aux 37 600 euros de base de la Megane RS en boîte manuelle, il faut ajouter 1 800 euros pour la version EDC. Si on doit avoir une utilisation mixte avec de la ville ou de la zone urbaine, la boîte EDC est un plus. Sur circuit, elle peut tout gérer toute seule ou vous laisser jouer des palettes. En plus au freinage, en maintenant la palette de gauche appuyée, elle gère le rétrogradage et les coups de gaz. Les puristes préféreront la version manuelle.
S’y ajoute, le pack Alcantara (1500 euros), la peinture Orange Tonic (1600 euros), le R.S. Monitor, utile en sortie circuit (à 250 euros), l’affichage tête-haute couleur (400 euros) et le pack Easy Parking à 500 euros (très utile en ville, caméra de recul surtout), et les jantes 19 pouces à 1000 euros. Un total de 44 650 euros pour notre modèle d’essai, auxquels il faut ajouter le malus. 3113 euros pour la version EDC, 3660 pour la version en boîte manuelle 6 rapports.
Bien VuOn adore le R.S. Vision. C’est le système lumineux de damier dans le bas du bouclier. Trois lumières de chaque côté servent à la fois de feux de virage (ils s’éclairent quand on tourne le volant), de feux de route, et d’anti-brouillard. En plus, le look est sympa. L’éclairage est très blanc avec le « full LED », très puissant et bien étalé. Le son très flatteur pour un 4 cylindres 1,8 turbo. En mode sport ou race, le moteur ratatouille à la levée de l’accélérateur. En plus, lorsque l’on commence à accélérer, on entend le sifflement du turbo. Ce n’est pas une Toyota Supra, mais cela fait son petit effet. Les compteurs numériques. Quel que soit le mode de conduite choisi, on peut changer le compteur pour celui qui nous convient le mieux. Aiguille, numérique, compte-tours et rapport engagés mis en avant. Ce n’est pas spécifique à la version Renault Sport mais c’est toujours agréable. Mal vuVilaines palettes ! Non ce n’est pas la matière qui pêche, mais leur dimension. Trop petites vers le bas. En ligne droite pas de souci, elles tombent sous l’index et le majeur sans trop de problème. Mais, dès que l’on prend un peu d’angle avec le volant, impossible de mettre le doigt dessus. Selon le côté du virage, c’est soit le rétrogradage qui sera gêné, soit l’accélération. Virage à droite et accélération ? Il y a de forte chance de…monter le volume plutôt que de passer une vitesse. Parlant de vitesse, le pommeau du levier de vitesse de la boîte EDC est très joli. Mais, lorsque l’on arrête la voiture et qu’on la met en position « P » de parking, il est scabreux d’aller chercher les choses (porte-feuille par exemple) qu’on a glissé dans la partie avant, pourtant faite pour cela. Enervant au quotidien. Agaçante aussi. L’animation de bienvenue (il faut trouver comment la virer absolument). Au début c’est amusant. Un bruit genre tonnerre puis un cœur qui bat. Mais au bout de 10 jours à utiliser la voiture quotidiennement, on ne demande qu’à ce que cela s’arrête. Et on ne parlera pas du « park assist » qui, comme dans presque toutes les voitures est à la peine. Autant faire les manœuvres soi-même. Le détail qui tueLa canule centrale cache désormais deux sorties et non plus une seule. Ces dernières sont assez visibles. |
Conclusion
Les 1 300 km composés de 450 km de « route pour automobile » (ie. 110 km/h), de 100 km de ville, 300 km de trajets du quotidien, et le reste (450 km) de routes « de campagne », (et les plus de 120 litres de SP95 consommés) auront permis de découvrir la Renault Megane R.S. 280 EDC sous un profil autre qu’une demi-journée sur circuit.
On aime cette attachante Renault Megane R.S. 280 EDC. Très polyvalente. On serait tentés de dire, trop polyvalente. Avec sa boîte EDC qui change de visage et de comportement entre la conduite et le mode choisi, et son moteur bourré de couple capable de rouler très très bas dans les tours sans rechigner tout en montant en zone rouge avec plaisir, la Megane RS est « le cul entre deux chaises ».
En cela, elle plaira certainement à ceux qui veulent avoir des chevaux dociles et une possibilité d’aller voir sur un circuit une fois ou deux. Il faudra également savoir garder son sang-froid tant les 280 chevaux ne demandent qu’à ruer.
En revanche, pour ceux qui veulent une sportive « pure et dure », dirigez-vous vers la version boîte manuelle avec pack Cup (qui ajoute donc le châssis Cup, le différentiel à glissement Torsen ainsi que les étriers Brembo rouge). La boîte EDC en moins, ce sont tout de même 23 kg de moins. Cela compte. Une version Trophy est attendue en présentation pour la fin de l’année 2018. 300 chevaux, châssis cup, jantes de 19 pouces et freins bi-matière de série. Histoire de basculer totalement du côté de la sportivité.
Pour ceux qui cherchent la polyvalence, une Renault Megane GT pourrait même être plus homogène. Elle dispose déjà des 4-roues directrices et de 205 chevaux qui suffisent déjà à « se faire plaisir ».
+ | ON AIME |
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– | ON AIME MOINS |
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RENAULT MEGANE RS | |
Prix (à partir de) | 37 600 euros |
Prix du modèle essayé | 44 650 euros |
Malus | 3113 € (EDC), 3660 € (BVM6) |
Puissance fiscale | 17 cv |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres turbo en ligne, transversal AV |
Cylindrée (cm3) | 1798 |
Puissance (kW/ch) | 205/280 à 6000 trs/min |
Couple (Nm) | 390 de 2400 à 4800 trs/min |
Transmission | |
Roues motrices | avant |
Boîte de vitesses | robotisée double embrayage EDC6 |
Châssis | |
Suspension avant | Amortisseurs à butée hydraulique |
Suspension arrière | Amortisseurs à butée hydraulique |
Freins Av-Ar (Ø mm) | disques ventilés (355) – disques pleins (290)
Etriers |
Jantes et pneus | Av-Ar : 235/40 R18 (option 245/35 R19) |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 255 (BVM) / 250 (EDC) |
1000 m DA (s) | 25 |
400 m DA (s) | 14 |
0 à 100 km/h (s) | 5,8 |
Consommation (avec jantes 18 ») | |
Cycle urbain (l/100 km) | 9,1 (BVM 18 » et 19 »)
8,4 (EDC 18″), 8,5 (EDC 19″) |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 6 (18″) et 6,1 (19″) |
Cycle mixte (l/100 km) | 7,1 (BVM6 18 ») / 6,9 (EDC 18 »)
7,2 (BVM6 19 ») / 7 (EDC 19 ») |
CO2 (g/km) | 161 (BVM6 18 ») / 155 (EDC 18 »)
163 (BVM6 19 ») / 158 (EDC 19 ») |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4 363 mm |
Largeur (mm) | 1 875 (hors rétroviseurs) |
Hauteur (mm) | 1 435 (1 428 en châssis cup) |
Empattement (mm) | 2 669 (PàF AV 916 mm, AR 786 mm) |
Volume de coffre (l) | 294 |
Réservoir (l) | 50 |
Masse à vide (kg) | 1407 kg (BVM6) / 1430 (EDC) |
Illustration : T. Emme/Leblogauto.com
Sympatoche !!!
Merci pour cet essai ! (Juste les photos qui font très/trop amateurs :/)
Au final, l’offre avec la version Trophy à venir me semble très cohérente.
Note : « les 280 chevaux ne demandent qu’à ruer » ?? Hénnir plutôt ?
Au moins on est certain que ce sont les miennes 😉
(blague à part, j’ai préféré rouler plutôt que de passer du temps à chercher le coin idéal, nettoyer la voiture (merci la poussière, les pollens, etc.), etc.).
Par contre, non non, c’est bien « ruer ». Si on ne fait pas attention, ils vont ruer (hennir ne ferait qu’un peu de bruit…).
au moins là c’est fait. Maintenant, il ne reste plus qu’à faire l’essais de l’Alpine et de la i30 Fastback
merci pour cet essai… il y a eu un essai de l’alpine, que j’aurais raté ? (j’aurais bien aimé comparer les 2, même si l’alpine est nettement plus chère)
Non :/ pas faute d’essayer d’essayer 🙂
🙁
Bravo Thibaut et merci.
Çà c’est un essai.
Moi j’aime les photos en mode « réel ».
Çà a du être sympa ces 1300 kms en Mégane RS.
Plus personnellement, elle t’a fait quel effet cette Mégane RS ?
Assez bizarrement un effet de « trop peu ».
Ici, le souci est de ne pas avoir de comparatif (on a essayé de monter un comparo avec une Megane 3 RS, ou une Civic Type R ou une Focus RS).
Donc on reste sur des souvenirs de la Megane RS précédente qui semblait moins souffrir du train avant.
Mais…ce sont des souvenirs, et en comparo, il y a de fortes chances que la M4RS soit devant la M3RS.
Un peu comme la Clio 4 RS « dose » la Clio 3RS…mais le « pied » pris n’est pas forcément le même.
Bref, vivement la Trophy qu’on voit la différence… 😉
Quand on a essayé la M3RS, c’est évident qu’on en garde un bon souvenir, sacré train avant oui ! Mais la M3RS n’a jamais été la meilleure pour faire passer la puissance au sol malgré tout, et c’est dans un sens ce qui participait aussi à son caractère (il n’y avait pas que ça).
Il faut aussi garder à l’esprit que la plupart des M3RS sont équipées en Cup donc du DGL, et si on a goûté aux Trophy 275 ou Trophy-R en PS Cup 2, forcément, ça passe tout seul ! 😀
Dans tous les cas, « mauvaise motricité » ne veut pas dire mauvaise précision, suffit juste d’être un peu plus propre sur la pédale de droite. Mais le train avant de la M3RS était un peu plus élaboré que celui de sa remplaçante (le déport de fusée était plus court).
Les 4RD compensent en partie, et associé au DGL, plus qu’il n’en faut… ^^
Par contre dans l’essai, on ne comprend pas très bien l’avis au final car il parait un peu contradictoire entre « train avant paresseux » et « devrait être ENCORE PLUS incisif » (avec le DGL). Du coup on ne sait pas si le train avant est précis ou non.
« Elle devient exigeante. La direction est même déconcertante parfois sur ces bitumes irréguliers. » => déconcertante dans quel sens ? Il faut la tenir fermement pour qu’elle ne lise pas trop la route (comme sa devancière) ? Ou elle manque de précision (la M3RS avait une meilleure colonne) ?
Rien à voir sinon, mais pour le régulateur adaptatif, je n’ai pas bien compris, car pour moi elle a l’option vu que le logo à l’avant est plein pour cacher le radar. Les versions sans n’ont pas d’alerte de distance il me semble, et surtout ont le logo classique percé au centre.
Autrement, pour la remarque de la C4RS face à la C3RS, je dirais que ça dépend des routes, car la C4RS n’est meilleure que si la route est trop bosselée ou qu’elle ne tourne pas assez (le moteur est moins grisant mais marche mieux oui).
La C3RS avait un meilleur châssis, c’est indéniable, et passer de l’une à l’autre (à tout hasard d’une R27 à une C4RS Trophy ph2) est cruel pour la seconde.
Sans oublier, très bon article tout de même, et les photos me conviennent bien !! 😀
Déconcertante car les pneus encore plus larges que la M3RS font qu’elle peut vite décider de suivre une direction qu’on ne veut pas et qu’il faut la tenir ferme oui. Même en balade.
Cela peut en surprendre plus d’un (d’où le « exigeante »). Sur la M3RS cela ne m’avait pas sauté aux yeux (ou dans les mains) et pourtant les routes n’étaient pas mieux.
Mais le train est précis, pour peu qu’on l’emmène fermement (merci la jante épaisse d’ailleurs qui personnellement me sied plus qu’un fin cerceau).
Pour l’avis final…il est normand 😀 elle m’a laissé un chouïa sur ma faim, non pas par les entrées en virage, mais plutôt par les sorties. Avec le DGL, cela devrait passer plus fort en sortie.
Pour le régul adaptatif, impossible de le trouver dans les menus ni autre, et le régul, bien présent, n’est pas adaptatif. Par contre il y avait bien la distance affichée.
Sinon, il faut que je me dégote une M3RS pour comparer….. 😀 (sifflements d’innocence…)
C’est bien ce qu’il me semblait donc ! 😀
Pour donner une idée, pour avoir conduit une M3RS juste après une Focus RS mk3, je me suis fait « peur » ! (et pourtant j’en avais déjà conduit à pas mal de reprises avant)
La voiture était plus vivante en absolument tout, plus vive, plus communicative et… plus difficile ! La M3RS, il faut la tenir très fermement parce qu’elle lit beaucoup la route également, et personnellement, c’est pour moi une bonne manière de retransmettre des informations sur l’état de la route. Impossible de lâcher le volant avec et tant mieux même si c’est déroutant pour celui qui n’est pas habitué (moi je le suis avec ma voiture).
Sur une Focus RS mk3 ou même une Civic Type-R, la voiture ira tout droit malgré les irrégularités, efficace mais fade et peu informatif au final 😉
Et sans DGL, pas surprenant pour les sorties, c’est exactement sur ce point que la C4RS Trophy m’avait déçue, face à la 208 BPS, c’est flagrant.
Sinon c’est toujours un plaisir de reprendre le volant d’une M3RS donc… 🙂
Le régul adaptatif est assez peu intuitif je crois me souvenir sur les Renault (à l’image du R-Link…), mais si on peut choisir la distance, c’est justement pour régler sa sensibilité 😉
Dans tous les cas, le logo est plein, donc il est sur la voiture, pas de doute ^^
J’avais oublié d’évoquer un point, mais ,même défaut que sur la C4RS ou l’Alpine, le satellite de radio (super pratique sur les non RS) empêche les palettes d’aller plus vers le bas…
Faudrait vraiment qu’ils suppriment ce satellite pour les modèles RS à l’avenir !! Puis vu la taille des palettes, au final elles pouvaient être sur le volant que ça n’aurait pas été un problème, au contraire (bien que le principe à la base sur le papier était le bon).
Pourtant habitué à chercher dans les menus rlink, là impossible de mettre la main dessus. Mais bon c’est accessoire.
Pour les palettes, sur la Mustang (puisqu’on l’évoquait dans un autre com’) les palettes sont sur le volant et donc…le suivent 🙂
sympa, mais pour 5000€ de plus on peut repartir en mustang …
Malus inclus ?
(Sans compter que ces propositions devraient arriver des populations bien différentes…)
10 500 euros de malus pour la ‘Stang (bonne voiture au demeurant…d’ailleurs un roadtrip en Stang Cabrio arrive sous peu)
Et ce n’est pas trop comparable à mon sens….la clientèle visée est différente oui.
j’ai inclus le malus indiqué dans la fiche essai de la mustang (raahhhhh lovely)
Malus inclus, on arrive à 47000 euros pour la Megane (environs) et 57000 pour la Ford (environs).
Et je ne vois toujours pas la logique de la comparer à une Mustang V8, ce n’est pas le même type de produit. La comparer à une Golf GTI, une Seat Leon Cupra, une 308 GTI… me parait plus pertinent.
Si on prend la déjà bonne Ecoboost, on est à 47 000 euros.
Pas la même soupe je vous l’accorde mais elle est déjà pas mal.
Oui, le tarif paraît assez élevé. Une GT86 coûte 5000€ de moins par exemple.
Cependant, son malus de « seulement » 3000€ avantage la Megane.
A noter qu’avec le toit panoramique, le ciel de toit devient beige claire, ce qui est agreable sur la M3RS.
Concernant le changement de vitesse en virage (ainsi que qu’une bonne partie du freinage), je le realise avant le virage, roues droites… Mais je freine rarement, juste pour le transfert de masse, la M3RS cup permet de passer bien plus vite que la vitesse autorisée dans les 3/4 des cas. La M4RS cup + 4 control semble meme un cran au dessus!
..une traction qui a du moteur, comme bien décrit !
a-t-on mis la jauge de profondeur du pied à coulisse dans la gorge extérieure du pneu avant droit ? – 1300 km, on évoque une consommation oui sage! c’est bien et mieux que j’aurais imaginée, mais les pneus…si on se sert de la traction, le budget comptabilise pour cette voiture. ( normal! c’est une traction qui « tire » , freine.) Sur ce plan , elle n’est pas plus mauvaise que ses concurrentes puissantes tractions modernes équipées forcément de gros pneus qui n’arrivent toujours pas à effacer le défaut de la traction avant. Je songe à la focus
Vive la propulsion.
Vaut mieux une bonne traction qu’une mauvaise propulsion…….
…mieux vaut une bonne propulsion qu’une mauvaise traction…
….attention aux interprétations ! je n’ai pas dit à la lecture de l’article et surtout pour ne pas avoir conduit ce modèle que Renault avait une mauvaise traction. D’après les tests, dans ce gabarit la mégane semble dominer.
…il y a 30 ans Renault avait une bonne auto, la 21 Turbo, moins chère que la m3, Renault n’a eu aucun complexe à la décliner en quadra. Je n’ai roulé à l’époque qu’avec 2 Mles 2 roues motrices, ou 1seule roue motrice, ( et pour tant de potage à l’avant:… c’est juste ) sans autobloquant. J’ai un ami qui roule encore aujourd’hui en compétition, me parle encore de sa 21 quadra tant elle était performante et agréable.
2018, le contexte est nuancé. Renault est dans un créneau simple traction. D’après les dires, ils font mieux que bien. La clio, 1 taille en dessous me semble encore mieux adaptée à la performance. Elle existe.
quand on met 50k€ dans une voiture, les choix deviennent vastes, très différents. On est tout de même dans le même genre, sportif.
Probablement une très bonne voiture mais je pense que les constructeurs font fausse route à vouloir faire la voiture la plus efficace, l acheteur de ce genre de véhicule recherche t il le plus de puissance et de G latéraux ou bien les sensations ( bruit, comportement routier)? C est quand même un comble pour un constructeur d entendre dire que l on préfère la version précédente ( cette Megane, Porsche 4 cyl ou 991.2 turbo….)
Bref, la voiture pour ceux qui roulent en montagne (corse…) mais dont le train avant montre vite ses limites (aie aie aie sur route glissante).
A presque 50k€ la bête (avant négo, certes) autant se chercher une S3 d’occasion : son quattro ses 310cv, sa durabilité et sa décote faiblarde vous rendront de meilleurs services.
… où une petite M1 340cv pile poil dans les 50k€. Ah oui il n’y aura pas de giga tablette et les 4 roues directrices. Chacun ses priorités.
oui, d’occasion tu peux acheter une voiture moins efficace que la M4RS.
https://nurburgringlaptimes.com/lap-times-top-100/
Il y a la M3RS275 trophy, la M4RS devrait faire mieux, mais pas une trace de tes teutonnes.
Mouais…comparer une voiture neuve à une voiture d’occasion. Pourquoi pas.
Mais à ce compte là, pour 50k€ on a des Ferrari d’occasion aussi alors la S3 hein… 😉
Exactement, ça me fait toujours sourire cette comparaison voiture neuve VS occasion. Ça n’a presqu’aucun sens
Who cares? Pour faire 100 000km, les chronos au Nurbur on s’en tape.
Je ne comprends pas tes 100 000 km. Si c’est du denigrement sur la fiabilité des Renault, tu risques d’avoir plus de surprises avec tes occasions dont tu ne connais rien de l’entretien, et les surprises à venir. Si c’est pour un usage daily et race, la M4RS est parfaite. Quand au nurb, l’avantage de ce circuit est la variété du tracé qui est plus proche d’une route que d’un anneau de vitesse. Cela donne une idée des capacités d’un véhicule en usage « courant » au dela des chiffres. Ce n’est pas forcement un véhicule puissant qui est le plus efficace, et Renault est très fort la dessus.
Tiens: http://www.s3-passion.com/probs.htm quelques points à verifier avant d’acheter ta S3. Il y a même un site pour répertorier les problèmes les pus courant, rencontrés par les propriétaires.
cette mégane rs est juste magnifique…à mille lieues des ternes teutonnes
Bonjour, je suis surpris à la lecture de l’essai, vous mentionnez un coffre au volume inchangé, or il semblerait que l’échappement central fasse perdre 100 litres ! Lors de mon essai j’ai soulevé le plancher du coffre et effectivement cela semble être le cas… On tomberait à 280l, comme une Clio en somme…
En effet, 90l sont zappés (Cela ne m’a pas sauté aux yeux en l’essayant et la fiche technique que j’avais mentionnait 384 l). En fait, c’est 294 l.
Merci de la remarque. Article corrigé.
…accélère comme une bonne 208 donnée à 200 cv par Peugeot ! Pour presque 2 tonnes: y a pas photo, y a du moteur ! mais ça reste un engin qui pour moi n’est pas intéressant. L’histoire de vouloir à tout prix s’élever dans la société, certains vont dans la maçonnerie, d’autres bossent pour briguer des postes importants dans les affaires. Dans l’automobile à hautes performances, avec ces lois physiques sur cette terre, ça ne collera jamais à mes yeux.
Bon essai bien décrit, de belles photos de l’engin un peu moins dans l’ostentation que les autres du même style, toutefois.
ce passage est destiné au Stelvio
Autant acheter une Mustang V8 alors vu la consommation de ce 4 cyl et pour le prix. On a un vrai moteur avec une vrai sonorité. Les sièges peuvent même être ventilés !
Pour l’histoire du prix final avec malus, on l’importe, 35 000$ chez nos voisins US.
Le Malus est aussi appliqué sur les voitures importées 😉
Une Mustang norme US n’a pas le droit de rouler sur nos routes !? Du moins, elle ne peut être immatriculée sans modifications…