Polestar arrive en force en Europe
Il s’agit de la France, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Pologne, la Thaïlande et du Brésil.
Si, en mars dernier, le constructeur avait démenti des rumeurs d’implantations, ses véhicules seront bien commercialisés en France à partir de 2025.
La distribution sera réalisée sous forme de contrat d’agent. La marque compte toutefois s’appuyer en parallèle sur de la vente directe, via Internet, comme elle le fait déjà en Norvège et en Suède depuis le début du mois de juin.
La France est considérée par Polestar comme le plus grand marché en volume pour les voitures électriques en Europe après l’Allemagne. Le constructeur ne précise pas s’il s’appuiera sur le réseau Volvo existant dans l’Hexagone ou si la marque sera également disponible auprès d’autres acteurs. Plusieurs représentants du réseau Volvo, ont assuré il y a quelques mois qu’ils étaient prêts à accueillir cette nouvelle marque.
Pour rappel, Volvo et Polestar sont tous deux des filiales du groupe chinois Zhejiang Geely Holding. Reste qu’en février dernier, Volvo Cars a annoncé cesser d’investir dans Polestar, qui va être désormais financé par sa maison-mère.
Renforcer les ventes pour négocier avec les fournisseurs
Cette annonce voit le jour alors que les livraisons de Polestar ont chuté de 40 % au premier trimestre. L’expansion vers de nouveaux marchés pourrait permettre au constructeur de renforcer son niveau de ventes de telle manière à négocier de meilleurs accords avec ses fournisseurs estiment les analystes.
Polestar reporte la publication de ses résultats
L’enthousiasme pour les véhicules électriques a diminué dans le monde entier, entraînant des pertes considérables pour de nombreuses entreprises.
C’est dans un tel contexte que Polestar a reporté ses résultats du premier trimestre pour la deuxième fois le mois dernier et prévoit de publier ses bénéfices d’ici la fin juin.
Polestar table sur un triplement de ses livraisons … pour rassurer les marchés ?
L’entreprise s’attend à ce qu’une augmentation des livraisons de ses SUV Polestar 3 et Polestar 4 contribue à ses revenus au cours des mois qui viennent. Polestar vise à livrer 155 000 à 165 000 voitures en 2025, contre 54 600 en 2023. Un discours destiné surtout à rassurer les marchés ? Suite à l’annonce du constructeur, les titres de la société suédoise de véhicules électriques cotées aux États-Unis ont augmenté d’environ 7 % avant l’ouverture du marché. Une hausse à relativiser … le cours des actions ont chuté de près de 70 % cette année.
Sources : Polestar
Curieuse histoire que celle de cette marque. Un préparateur de Volvo (comme AMG) devient un constructeur de VE de haut de gamme, descend en gamme, se prend un procès de Citroën qui l’empêche de vendre sur un de ses plus gros marchés, divorce de sa maison mère, lance une voiture haut de gamme sans vitre à l’arrière et maintenant affiche des ambitions de seconde zone.
C’est presque un cas d’école de ratage complet de développement d’une marque à la réputation pourtant incontestable.
Un beau gâchis : il y a eu un gros problème de management dans cette entreprise, c’est surprenant pour une marque du Nord de l’Europe..
Des prévisions pour rassurer les marchés, qui plongent la tête la première ! Faut vraiment pas être futé pour croire que Polestar va réaliser des ventes miracles.
Actuellement, le marché des voitures électriques est face à un mur. Il n’y a pas de besoin de renouvellement d’un parc qui est trop récent et trop peu de nouveaux clients. Et ça ne va pas évoluer l’année prochaine.
Donc bon courage Polestar, parce que c’est pas gagné (c’est même déjà perdu).
polestar aurait du rester dans le giron de Volvo (comme DS chez citroen…) GEELY s’est planté en estimant que l’image de Volvo allait suivre. et puis les tarifs sont hors sol (niveau BMW mais l’aura)
bref ratage magistral encore une marque qui va tomber dans l’anonymat
je ne vais pas vous apprendre grand chose mais la Chine est le premier marché pour les VEs, et la croissance de la Chine ne redécolle pas depuis le COVID. Tous les marchés sont atones (pas seulement l’automobile) plusieurs de mes clients Européens et Américains qui vendent en Chine (oui ça existe aussi) sont au bord de la crise de nerfs: après avoir basé une grosse partie de leur espoirs et investissements là bas, ils ne voient pas venir la reprise:
– agroalimentaire
– traitement d’eau
– hydrometallurgie (Li, Ni, Co, Mn…) pour les batteries
les capacités Chinoises sont déjà très supérieures à la conso intérieure et donc les exportations à faible prix permettent de faire tourner les usines, ce qui tue l’industrie mondiale.
donc Polestar et les autres n’ont comme moyen de survie que l’exportation.
c’est là ou les taxes à l’importation sont utiles, car au lieu de nous envoyer les produits finis, La Chine va désormais se mettre à exporter la production sur le lieu de consommation, et faire travailler des ouvriers Européens. de toute façon l’argent gagné par les grands groupes Européens ne restent pas vraiment en Europe…