Où l’on reparle de l’Alliance Renault-Nissan. Selon Ashwani Gupta, le directeur des opérations du constructeur japonais, Nissan va standardiser et partager les composants de ses véhicules électriques avec son partenaire français Renault. Il était temps, diront certains !
Pour rappel, Nissan vise d’ici début 2030 une électrification de tous ses nouveaux véhicules dans ses marchés clés.
L’électrification, nouveau pilier des synergies au sein de l’Alliance
Selon Ashwani Gupta, si certes Nissan partage déjà avec Renault et Mitsubishi (autre membre de l’Alliance) des plates-formes communes ainsi que des composants, ces efforts ont « atteint le maximum que les partenaires devr[aient] faire ».
« C’est pourquoi nous changeons le rythme des synergies suivantes, en utilisant l’électrification comme pilier principal », a déclaré le dirigeant à l’agence de presse Reuters.
Le développement des batteries devient un objectif prioritaire
Le développement des batteries, qui était jusqu’à présent l’un des points faibles de l’alliance, serait désormais l’un de ses principaux objectifs. Rappelons que la batterie représente l’un des
éléments les plus coûteux d’un véhicule électrique.
Collaboration accrue entre Renault et Nissan sur les batteries
Le 11 mai dernier, le directeur général de Renault, Luca de Meo, a déclaré lors d’une conférence organisée par le Financial Times, que Nissan et Renault étaient en pourparlers pour collaborer davantage en utilisant la même technologie de batterie.
« Nous prenons actuellement beaucoup de décisions pour mettre des choses en commun. Les modules de batteries, par exemple, sont un de ces sujets dont nous discutons en ce moment même », a indiqué le dirigeant. Affirmant que cette démarche pourrait permettre à l’Alliance d’être la première à franchir la barre du million de véhicules vendus sur une même architecture de batteries.
Vendredi, Ashwani Gupta a déclaré que les deux groupes s’étaient mis d’accord sur les caractéristiques communes des batteries, tout en conservant les spécificités de leurs marques respectives. Il a par ailleurs ajouté qu’une standardisation « contribuerait de manière significative » aux économies d’échelle.
Selon le directeur des opérations, l’électrification ne devrait pas poser de problèmes d’approvisionnement au vu du réseau mondial de composants de Nissan. L’entreprise
s’approvisionne en batteries en Chine, au Japon, en Europe et aux États-Unis.
Notre avis, par leblogauto.com
Renault semble soudain se rappeler qu’il a partenaire au sein de l’Alliance : Nissan. Un allié de choix alors que les pénuries de composants et matériaux rentrant en ligne de compte dans la fabrication de batteries risquent de frapper les constructeurs dans les prochains mois. De quoi inciter à se serrer les coudes et à rechercher de nouvelles synergies, y compris dans les processus d’achats et d’approvisionnements.
Rappelons que jusqu’en 2018, Nissan disposait de sa propre division dédiée aux batteries : Automotive Energy Supply Corporation (AESC), cédée à Envision Group, société chinoise d’énergies renouvelables. Renault collabore quant à lui avec le Coréen LG pour équiper ses véhicules.
Sources : Reuters, Financial Times
Puisque l’article devrait susciter débats, je ch ous propose l’expression d’un mécontentement de lié au lecteur pub.
Sinon l’absence de consultation du site, l’absence de commentaires serait bien.
Que de temps perdu et encore maintenant pour cette alliance, qui au niveau actionnariat n’en est pas une, pleine de susceptibilités et de fiertés à préserver, pleine d’indépendance de part et d’autre alors que le marché change à une vitesse comme jamais, que des concurrents se musclent, que des nouveaux arrivent en pagaille (startup ou Asie).
Sans être germanophile, l’exemple de groupe réussi côté synergies, c’est VAG : là le bon sens et le pragmatisme ont parlé. A mon grand regret, l’ alliance, ça pinaille, ça cause et ça n’avance pas. J’en attendais plus que ça depuis le temps.
Tout à fait @Fred21
Mais chat échaudé craint l’eau froide…
Renault et Nissan ont commencé la VE un peu trop tôt, ils ont eu du mal à rentabiliser leur investissement de leurs débuts des années 2010.
Difficile de trouver le bon timing pour la grande transition car apparemment investir autant dans la VT et la VE … et les PHEV n’est plus possibles !
bien SGL
voilà, tu as enfin compris pourquoi ils ont longtemps hésité à donner une suite de voitures électriques à la ZOE, et ce même après le dieselgate…
Partie trop tôt… Mais trop tard pour lancer le 2e étage de la fusée VE.
Le non-remplacement de la fluence est une lacune.
L’abandon de la Taliman ZE, il y a 3-4 ans est une lacune aujourd’hui.
La non-évolution des Kangoo ZE et Twizy est une lacune.
Heureusement que Renault à soigné la Zoe, mais pour le reste, ils n’ont que regardé Tesla se développer depuis 2012.
J’espère que pour Renault, il n’est pas trop tard pour cette 2e offensive, car Tesla est descendu en gamme, VW est balaise, même Stellantis n’est plus un petit acteur.
Mais l’alliance, il n’y avait pas que le VE, à segments comparables, ils peuvent encore être multi-plateformes, des motorisations existantes chez Nissan ne sont jamais rentrées dans des Renault qui peine avec un 1800 maxi , le réseau, etc …
Un grand gâchis industriel, l’alliance a plus de 20 ans tout de même.
il y avait le V6 3.5L, que peu de Français et Européens en ont acheté
chez VAG, disons qu’il n’y a qu’un seul « propriétaire » qui dirige.
Oui, tout le pb de l’alliance. En passant au delà des turpitudes de Carlos G., quel chemin de croix de diriger des japonais avec des Judas à chaque coin du couloir. Avant de se faire « abattre », il y a dû avoir un certain nombre de croche-pieds.