Depuis le lancement de la MG3, fin 2013, la gamme de MG UK n’avait pas bougé. La berline MG6 s’offre quelques retouches, des équipements en plus et un prix rabaissé.
Esthétiquement, la ‘6 s’aligne sur sa cousine chinoise. De face, les amateurs auront remarqué la calandre plus incurvée et les LED de jour, façon MG3. Les changements sont davantage visibles à l’arrière, avec un hayon remodelé et des optiques plus grosses. La version 4 portes (alias « Magnette »), dont les ventes annuelles se comptent sur les doigts de la main, disparait.
Côté équipements, on note l’apparition d’un frein à main électronique et le MG Touch (un combiné multimédia avec écran tactile 7″, radio-CD, GPS et téléphonie Bluetooth.) La TL -la plus haute finition- s’offre des bi-xénons directionnels, une climatisation bizones, une caméra de recul et une calandre chromée. Globalement, la qualité d’assemblage se veut plus flatteuse.
Sous le capot, le 1,8l turbo semble avoir disparu. La voiture a perdu 75kg. Du coup, la 2,0l DTi-Tech ne met « que » 8,4 secondes pour atteindre 100km/h (contre 8,9 secondes auparavant.) Surtout, les émissions de CO2 descendent de 129g à 119g. De quoi passer sous la barre des 120g, rédhibitoire pour les flottes (principal acheteur outre-manche.)
Enfin, la MG6 S d’entrée de gamme passe de 16 995£ (23 350€) à 13 995£ (19 200€.) C’est ce qu’on appelle un tarif agressif.
Au premier semestre, il a écoulé 859 voitures (presque uniquement des MG3.) Et même si le constructeur connait une croissance à deux chiffes, il n’a que 0,12% de part de marché. Vauxhall et Ford peuvent dormir tranquille pendant longtemps. Parmi les problèmes récurrents, il y a l’absence de promotion et un réseau encore famélique.
La marque à l’octogone -comme Ssangyong- a profité du retrait de Chevrolet pour récupérer une partie de son réseau. De plus, il s’est offert un showroom sur Picadilly circus. Hasard ou coïncidence, le site a été occupé par British Leyland, dans les années 70. Côté pubs, on nous promet une nouvelle campagne (la dernière remonte à l’automne 2013.) Un minimum si le constructeur veut gagner en sérieux.