DTM: arrêt aux stands définitif pour Bernd Schneider

Bernd Schneider fait parler de lui en 1987, lorsqu’il remporte le championnat Allemand de F3. Le cigarettier West l’impose chez Zakspeed, en F1, à la place de Martin Brundle (qui a pourtant décroché le deux seuls points de l’histoire de l’écurie.)

Lâché par West, Zakspeed met la clef sous la porte fin 1989. Schneider effectuera une dernière pige chez Footwork. Avec une 10e place pour meilleur résultat, il n’aura pas laissé un souvenir impérissable en F1…

Comme de nombreux pilotes ayant prématurément interrompu leur carrière en F1, Schneider galère. Vainqueur de la Porsche Cup en 1990, il court en IMSA et en Interseries avec le Joest Racing.

Le tournant de sa vie a lieu fin 1991, lorsqu’il est recruté par Mercedes, pour courir en DTM. Jusqu’ici, il n’y avait participé que sporadiquement.

Très vite, il est dans les temps de stars comme Klaus Ludwig ou Kurt Thiim. En 1995, alors que le DTM lorgne à l’international, il remporte la double couronne DTM/ITC. En cadeau, Mercedes lui offre un test chez McLaren.

Fin 1996, le DTM implose. En un temps record, Mercedes crée une GT, la CLK GTR. Les pilotes sont issu du DTM: Klaus Ludwig, Alessandro Nannini et Bernd Schneider. Ce dernier est désigné leader de l’équipe.

Les CLK GTR domine la série. Or, une règle héritée du BPR permet à un pilote de changer de voiture en course (pour que les gentlemen-drivers puisse rouler un maximum.) Mercedes use de cette règle (entrainant son abrogation fin 1997): Schneider débute la course sur « sa » voiture et il termine sur celle en tête! L’Allemand remporte donc confortablement le titre.

En 1998, plus de consigne. Bernd Schneider (alors associé à un débutant nommé Mark Webber) doit s’incliner devant l’autre voiture, conduite par Klaus Ludwig (qui prendra ensuite sa première retraite) et Ricardo Zonta.

La domination de Mercedes a assommé le GT-FIA: plus de GT1 en 1999. Schneider décline un volant chez Penske en CART pour rester chez Mercedes, avec un programme qui se limite aux 24 heures du Mans. Poleman, Schneider voit ses espoirs s’envoler durant la course…

En 2000, le DTM reprend. Mercedes est le mieux préparé. Schneider domine la série. En plus, les autres pilotes Mercedes ont pour consigne de s’effacer devant lui, lorsqu’ils se battent pour la victoire. Même quand « les autres » s’appellent Jean Alesi ou Mika Hakkinen

Schneider remporte ainsi les titres 2000, 2001 et 2003.

Mais les choses changent. Chez Mercedes, Christijan Albers, Jamie Green, Gary Paffett ou Timo Scheider montent en grade. Schneider n’est plus le « seul » N°1. Ca ne l’empêche pas de remporter une ultime couronne en 2006.

Schneidet était le dernier survivant du DTM « ancienne formule ». Il détient le record de victoires (42, devant Klaus Ludwig, 36 et Kurt Thiim, 19) et de titres (5, devant Ludwig, 3 et Mathias Ekström, 2.)

Après cela, il sera homme de RP pour Mercedes.

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