A l’instar d’autres marques du groupe, comme Alfa Romeo qui a supprimé la finition Ti pour laisser « Sprint » et « Veloce » (même si la série spéciale Tributo s’y est ajoutée depuis), DS restructure sa gamme autour de deux finitions. Selon le constructeur, l’objectif est de « faciliter la vie de ses clients » et de proposer « des niveaux d’équipement très complets ». La simplification permet aussi de rationaliser la production et donc de réduire les coûts en simplifiant les combinaisons d’équipements possibles et de tirer vers le haut le prix moyen.
Pallas, le retour
Le nom Pallas n’est pas nouveau dans la gamme DS Automobiles mais il représente une évolution marketing, puisque DS jusqu’à présent essayait de se détacher de la filiation avec Citroën. Le nom a été utilisé pour la première fois en 1964 sur le haut de gamme de la DS, puis a été utilisé encore sur la CX avant de disparaître, hormis une série spéciale de la C6 au Royaume-Uni. Son retour exactement 60 ans après son lancement vise à refléter le « savoir-faire » français présent dans la gamme du constructeur automobile premium de Stellantis.
La finition Pallas sera désormais l’entrée de gamme chez DS. Le détail des équipements n’est pas encore connu, mais l’on connaît le logo qui sera affiché sur la carrosserie. Il s’inspire à la fois des portes des grands palaces parisiens et de l’axe historique de Paris reliant le petit Arc de Triomphe du Carrousel, près du Louvre, à l’Arche de La Défense en passant bien entendu par l’obélisque de la Concorde et l’Arc de Triomphe sur les Champs-Élysées.
Etoile, au firmament de la gamme
Au sommet de la gamme DS Automobiles, on retrouve la finition Etoile, autre nom résolument parisien qui s’inspire de la mythique place de l’Étoile autour de l’Arc de Triomphe, appelée ainsi jusqu’en 1970 avant d’être remplacée par le nom Place Charles de Gaulle. L’Étoile est également le titre le plus prestigieux décerné aux danseurs de l’Opéra de Paris. Cette finition se caractérisa entre autres par la présence d’intérieurs recouverts de cuir fin Alcantara ou Nappa. Là aussi, le client bénéficiera de la présence d’un badge spécifique inspiré de l’art décoratif. La première voiture à bénéficier de ces nouveautés sera la DS 4 à partir d’avril prochain.
Les finitions Bastille, Rivoli, Opéra ou encore Performance Line disparaissent. Les séries spéciales (Edition France, Esprit de Voyage) devraient continuer d’être utilisées mais pour des périodes limitées.
Des nouvelles du DS 8 !?
Et d’autres modèles dans les tuyaux… Retour à des berlines !?
La finition Pallas existe inofficiellement (avec une probable latitude de Citroën puisque c’est un distributeur officiel qui le fait : https://youtu.be/zf-rc_1U6oA?si=waUV-CxlBWxKCSCq )
Depuis Renaud a craqué.
Mais au niveau marketing c’est à nouveau la confusion des genres avec DS qui se rattache à nouveau à la marque Citroën qu’elle peine à quitter.
Oui mais Citroën est dévolue au bas de gamme, non ?
Curieuse idée.
La catastrophe marketing DS continue …on en parlera sûrement encore dans les écoles de commerce dans 50 ans pour expliquer tout ce qu’il ne faut pas faire en terme de stratégie de marques…
Maintenir la marque DS est un non-sens. Dans la galaxie Stellantis, il y a déjà suffisamment de marques premium avec une vraie légitimité et ça ne sert à rien de multiplier les copier coller. La marque DS est une invention artificielle qui gaspille de l’effort qui serait 100 fois mieux utilisée ailleurs. Tavares, dans ce domaine aussi, n’a aucun sens stratégique.
Étonnant de garder DS en vie quand on sabre partout ailleurs. Les modèles DS rebadggés Lancia seraient plutôt logiques