La pertinence de faire coexister Alfa et DS au cœur du sujet
Rappelons que PSA et FCA espèrent finaliser d’ici début 2021 un projet de fusion à 50 milliards de dollars en vue de donner naissance au quatrième constructeur automobile mondial.
Si Carlos Tavares, président du directoire de PSA, a d’ores et déjà assuré que les 14 marques des deux constructeurs réunis seraient maintenues au sein du du futur groupe, certains analystes s’interrogent tout de même sur la pertinence de conserver à la fois DS et Alfa Romeo. Ils rappellent à cet égard que la marque française n’a intégré que depuis peu le cercle très fermé des véhicules premium, tandis que la renommée d’Alfa Romeo n’est plus à faire … ni à démontrer.
La nouvelle patronne de DS vante ses résultats commerciaux
« L’avenir d’une marque dépend de sa crédibilité et de son succès. Si on regarde ce qu’a fait DS en 2019, bien évidemment la pérennité de DS n’est pas une question », a affirmé à Reuters Béatrice Foucher, qui a pris les rênes de DS depuis le début de l’année après plus de 25 ans passés chez Renault.
Arguant que d’autres marques premium feront partie de la future compagnie PSA FCA après sa création, elle estime par ailleurs que « le champ des possibles » sera « un panier de technologies plus important pour ces marques ».
Après avoir enregistré des résultats en baisse durant cinq années à la suite, DS a renoué avec une croissance de 0,8% en 2018. La progression s’est accélérée en 2019 avec un taux de
17,5%. Mieux encore, DS est même la seule marque de PSA à afficher une hausse au niveau mondial.
Les ventes de DS inférieures à celles d’Alfa en 2019
Reste que seules 62.500 unités ont été vendues par DS en 2019, soit deux fois moins qu’en 2012, certes une année record. Réalisée notamment avec les ventes de la DS3, dont la commercialisation a cessé récemment.
De son côté, Alfa Romeo a enregistré environ 85.000 ventes mondiales en 2019 selon une source industrielle.
Mais estime Béatrice Foucher, « dans tous les marchés il y a une place pour DS car la marque raconte une autre histoire ». Ajoutant que le monde actuel aimait la diversité.
Notre avis, par leblogauto.com
Au delà de la coexistence des marques DS et Alfa Romeo …. se poserait presque la question de la pertinence de comparer les deux marques … qui ne jouent pas tout à fait dans la même cour et ont chacune leur public.
Pas sûre que les aficionados d’Alfa soient attirés par des DS … quant à l’inverse, cela demeure possible …
Ce que Béatrice Foucher traduit peut-être en déclarant que le monde aime la diversité. Histoire d’afficher sans nuire à l’image de marque de DS, qu’il faut comparer ce qui est comparable ?
Sources : Reuters, DS
Deux marques complémentaires et qui pourraient travailler en synergie pour le futur.
DS serait plus proche de Lancia, s’ils avaient encore une gamme.
« …soit deux fois moins qu’en 2012 » mais trois fois plus cher…n’est-ce pas ?
Si la DS 9 est un succès, ça sera une surprise, mais personne ne s’attend à un raz-de-marée dans cette catégorie, ça ne sera qu’un succès modeste en nombre d’exemplaires.
La prochaine grosse nouveauté sera la DS 4, d’autant qui n’aura pas de Giulietta dans le futur (regrettable)
DS9, c’est la voiture image qui tire le reste vers la haut.
Effectivement DS4 aura plus d’importance sur les ventes.
Si les 2 marques peuvent cohabiter en étant rentables c’est clair que ça peut-être intéressant pour le futur groupe avec Alfa qui misera sur le sport et DS plutôt le « confort ».
Le problème qui risque de se poser c’est si le groupe ou une des 2 marques se retrouve en difficulté là ça risque de couper vite-fait, après une solution simple pourrait-être de réintégrer DS en tant que gamme chez Citroën.
+1000. Citroen DS, pas DS Automobiles.
comme niveau de finition supérieure, on est d accord, comme marque, pour moi, DS n’a aucun intéret aujourd’hui… et probablement dans le futur si DS4 ne marque pas un décollage significatif
Pas forcément finition, mais une gamme comme au début avec les C? et les DS?, parce-que le problème de DS c’est d’avoir été séparé et forcément le nombre de point de vente a diminué vu qu’une partie des concessionnaires Citroën n’avait pas les moyens ou la place pour mettre en place un showroom DS.
Citroën a coulé en 1970 a vouloir faire populaire et soit disant hdg..
La Ds ne s’adressait en aucun cas au possesseur de deudeuche, Ami6/8 et autre acadyane… (sauf pour la propriété en Sologne de Monsieur le Notaire….).
Si en France cela fonctionnait du fait de l’aura du constructeur, à l’export le foirage était évident…
Donc cette lubie d’intégrer DS auto au sein de Citroën ne fera qu’envenimer les choses, le client d’une A7 ou d’une E estimera le service chez Citroën insuffisant quoiqu’il arrive. Ce n’est pas pour rien qu’Alpine patine, le réseau Renault n’investit pas assez dans un segment spécifique de son « bébé », le dit réseau estimant les investissements en temps et en personne trop important… (Ce n’est pas moi qui le dit mais un représentant des asso de concessionnaires et du service commercial). Là aussi, Tavares a des idées différentes de ses ex petits copains de Renault…
Le même phénomène coute à Alfa de nombreuses ventes, les concessions Fiat et leur 500 ou Ducato à la pelle n’offre pas de plus valu à la marque, même si FCA impose des carrelages au sol différents par marque, on retrouve des show room mêlant Jeep / 500 / Stelvio mais avec le même vendeur.. (parfois)…
Vu la dynamique des ventes des deux marques et leurs offres, les courbes des ventes pourraient rapidement se croiser au bénéfice de DS.
De toute façons elles ont leurs places sur le marché. Luxe, confort, élégance française pour DS, sportivité et design italien pour Alfa et deux marques premium de nationalités différentes ça permet plus possibilités.
La marque qui n’a plus sa place c’est hélas Lancia et là Lancia et DS ont une philosophie plus proche.
Il y a plein de solutions possibles pour Lancia.
Par exemple renouveler l’Ypsilon en berline B un peu Cross et ajouter une familiale dans le même acabit, vendues en retail Fiat avec un positionnement mainstream upper comme Peugeot mais orienté « latin ».
Ou autre chose encore…
Les stratèges PSA sauront quoi faire…
Pourquoi transformer l’Y en segment B cross alors que c’est le format et les gènes de la delta.
L’Y marche en Italie justement parce qu’elle est petite, chic et pas chère.
Pour moi, la Delta a été toujours une anti-Golf…. Donc segment C, même si la Golf 1 à la taille d’une segment B d’aujourd’hui.
Une Delta pourrait revenir sous la forme d’une 308 III modifiée (avec 70 % d’éléments en commun) en 2022-23.
Difficile pour Lancia de revenir sur Peugeot, Lancia c’était sport et alcantara…
Copier la 308 ça risque de faire de la cannibalisation pour rien, d’autant que l’Astra sera aussi revue…
J’avoue que sauf à faire une marque sportivo-ludique avec des cabrios économiques mais luxueux, (qui en achètera ?), des bombinettes pour le rallye façon feu Delta ? Des petites urbaines sobres et chics façon 500 mais sans trop le côté revival… l’avenir de Lancia risque de se lire dans le passé…
Ou quitte à tout pour le tout, exclusivement Electro V…
Ça risque de fâcher Alain Delon, mais bon pour le coup….
Alfa, des plateformes propulsion affutées avec des moteurs dérivés de Ferrari.
Ds, des intérieurs cuir bracelet des montres et une pendule de luxe…
Seul le V6 est un dérivé de Ferrari. Le reste vient de chez Fiat.
Et des moteurs de tondeuses……..
Bientôt des moteurs de tondeuse de 360 ch chez DS… 😉
Les gens ont besoins et achètent des propulsions avec des GMP dignes de Ferrari !?
Si oui… Combien ?
0,1 ou 0,2 % 😉
Bon, maintenant, j’avoue qu’il en faut aussi pour l’image !
C’est quoi le problème d’avoir plusieurs marques d’un même catégorie?
Regardez le groupe Ford il y’a 15 ans, avec un pôle regroupent uniquement des marques hdg, ils ceux roulèrent toutes dessus.
Cette obsession à faire croire qu alfa a encore une image positive est grotesque.Personne n en veut, pas même le plus italiens des italiens.La décote est monstrueuse, l image est catastrophique ( fiabilité et finition ,au moins dans les souvenirs d anciens possesseurs) son positionnement est dépassé ( les gars la voiture du quotidien vroum vroum c est fini).
Cette marque enchaîne les bides, les ventes sont si basses que l on ose y croire. Alfa est cliniquement mort et pourtant ce n est pas l acharnement thérapeutique qui a manqué.alfa est une marque du passé, on peut être nostalgique mais les faits sont têtus.
A mon sens ne pas le reconnaître relève de la pathologie.
Peut être parce que la rentabilité et le marché du segment s’est assez écroulé. Et qu’il y a une 500 qui existe, et une Punto qui n’existe plus.
Et puis surtout, PSA fera ce qu’il voudra…
… la rentabilité et le marché du segment A…
@AQW, n’a pas tort…
Il faut surtout penser à redonner vie à Lancia qui a une vraie histoire. Après, DS ce n’est que du marketing…
Le probleme, c’ est que Lancia n’ a plus vraiment d’ image depuis le virage opere dans les annees 90.
Ensuite, il faudrait reconstruire, en plus de la gamme et de l’ image, le reseau de distribution….
La question serait plutot : le nouvel ensemble a-t-il les moyens a la fois de relancer une marque a l’ image glorieuse, et de lancer une marque sans vraie image ni legitmite. Dans les deux cas il y a du boulot.
Perso je crois en DS . A PSA d’y croire aussi et de mettre les moyens pour que cette marque soit réellement identifiée premium. La DS9 est une belle auto mais à ce niveau de gamme il manque un moteur plus gros plus classe pour tutoyer les BAM. Je ne parle pas de moteurs V6 ou V8 gavés de chevaux. Ceux là sont appelés à disparaître. Quant à Alfa-Romeo mais comme toutes autres marques Italiennes c’est la réputation de fiabilité douteuse (souvent à tort) qui plombe leur image. Le chemin va être long même avec l’aide de PSA. Alfa-Romeo doit faire sa révolution culturelle : fini le temps des vroum-vroum il faut avoir l’air sportif mais un sportif de salon confortable et fiable. Garder son identité latine çà peut le faire.
@lataupe : je disais la même chose dans l’article à la GTA…
comment dépenser de l’énergie d’une marque dans un projet sans vente…