Dongfeng cède sa participation de sa joint-venture avec Kia

Dongfeng devrait céder 25 % de la co-entreprise à Kia

Dongfeng a évalué sa participation de 25% dans le partenariat, Dongfeng Yueda Kia, à 297 millions (46,5 millions de dollars), selon les informations divulguées la semaine dernière par la bourse Shanghai United Asset and Equity Exchange.

Cette décision devrait ouvrir la voie à Kia pour augmenter sa participation dans la coentreprise, Dongfeng Yueda Kia, à 75 % contre 50 % actuellement.

A l’heure actuelle, Dongfeng Yueda Kia est un partenariat 25-50-25 entre Dongfeng, Kia et Yueda Investment – une société d’investissement de l’est de la Chine.

Des medias chinois ont indiqué ce mois-ci que Kia, Dongfeng et Yueda Investment avaient signé un protocole d’accord en août dernier pour permettre à Dongfeng de transférer à Kia sa participation de 25 % dans la coentreprise.

La co-entreprise affiche perte après perte

La joint-venture a subi une perte nette de 12,48 milliards de yuans (1,74 milliards d’euros) au cours des dix premiers mois de l’année après avoir perdu 4,75 milliards de yuans (0,66 milliard d’euros) en 2020, selon les informations publiées par la bourse.

La baisse des ventes du partenariat continue ainsi d’engendrer perte après perte pour la co-entreprise.

Pour rappel, Dongfeng Yueda Kia a été créé en 1992 pour produire et commercialiser des véhicules de tourisme pour Kia.

Après avoir atteint un record de quelque 650 000 véhicules, les ventes annuelles de la coentreprise sont restées bloquées dans une spirale descendante dans un contexte d’intensification de la concurrence en Chine.

En 2020, les livraisons de l’entreprise ont été inférieures à 250 000 véhicules. Au cours des trois premiers trimestres de l’année, les ventes ont chuté de 18% à moins de 120 000, selon l’Association chinoise des voitures de tourisme.

Sources : Automotive News

(8 commentaires)

  1. Les chinois sont nationalistes, ils achètent chinois quand ils peuvent ( donc toujours!) . Il n’y a que le luxe européen qui les font acheter des marques à forte image

    1. Les iphones cartonnent en Chine, tout comme les tesla ou les marques premiums allemandes depuis des décennies. Ils achètent tout. Si leurs produits sont bons, ils les prennent aussi.
      les marques américaines comme buick vendent également beaucoup
      Par contre, le made in france répété à toutes les sauces ça il n’y a pas de soucis, ça ne choque personne ? Les japonais sont hypernationalistes tout comme les usa.

      En bref, les chinois ne sont pas différents des autres.

    2. Meilleures ventes:

      FRANCE: CLIO-208
      RFA: POLO/GOLF
      USA: F150
      URSS: LADA
      NIPPON: TOYOTA

      RPC: VW
      = nationalistes

      1. merci de soulever un exemple de préjugés que l’on voit systématiquement fleurir par des gens biberonnés aux médias généralistes

      2. bigg brother : isoler un produit unique n’a rien à voir avec l’ensemble des parts de marché,
        comme repris ci dessous par mant (au passage des nouveaux pseudos), le biberonnage avec des médias partisans a ses limites..
        non ?
        Par ailleurs en Chine, il semble que Dongfeng ne soit pas le partenaire idéal des constructeurs mondiaux,
        plantage avec PSA (selon PSA le partenaire Chinois n’était pas très réactif),
        plantage avec Renault,
        plantage avec KIA pourtant encensé de par chez nous pour sa politique commercial.
        et si les partenaires locaux des « mondiaux » étaient des sortes de cheval de Troie destiné à contrôler le développement de ces mêmes industriels ?
        Le parcours de KIA est assez similaire à celui des marques de PSA, avec le même co-entrepreneur,
        Dong feng est une émanation publique, avec les yeux de Pékin, et ceux qui nous disent pourquoi ça marche avec les Allemands, je répondrais simplement, regarder comment Angéla Merkel a fait baisser la culotte à tous les producteurs, par exemple de panneaux solaires européens, pour maintenir les ventes d’auto germaniques la bas pour ne pas froisser son partenaire vu comme essentiel.
        TOUS les actes commerciaux chinois sont pilotés par l’état, prêts, ouverture de capacité de transports, investissements dans les ports, etc etc, razzia sur les terres agricoles du monde entier, razzia sur les matières premières…
        Y compris pour les entreprises privées, alors pour les entreprises publiques c’est un boulevard.

        1. En France comme dans bon nombre de pays, les investisseurs étrangers sont les bienvenus. Ils recherchent, décident où ça serait idéal pour s’implanter. Par exemple à Paris si c’est à but commercial, aspect tertiaire. A Brest, à Lille, à Bordeaux, ou peu importe, selon leur intérêt. On est libre de choisir là où on veut s’implanter…

          ….mais pas en Chine.

          En Chine, le développement économique s’est fait sur la cote Est dans un premier temps. C’est là donc que les gens sont les plus riches, ont le plus de moyens pour acheter une voiture. Il convenait donc pour un constructeur étranger de s’implanter dans cette zone plutôt que dans l’arrière du pays qui était à l’époque « pire que la campagne roumaine il y a 30 ans ». Et l’arrière du pays chinois, c’est grosso modo l’Ukraine par rapport à Paris en terme de distance. C’est très loin. Et avec des moyens de transport presque de type africaine.

          En Chine donc, on ne choisissait pas là où on veut s’implanter. C’est Pékin qui nous dit où on doit construire notre usine. Donc si vous ne pouvez pas obtenir un site avantageux mais perdu au fin fond du pays, alors autant ne pas y aller. C’est perdu d’avance.

          C’est comme si une entreprise US veut s’implanter en France, avec le port à Brest. Elle doit transporter la marchandise jusqu’à l’Ukraine par des routes départementales voire des pistes, y produire en Ukraine, et rapatrier la production pour être vendu à Paris….alors que votre concurrent débarque à Brest, avec une usine à Brest même…

          L’économie de la Chine, c’est semi-liberté, semi-imposée…et plus ou moins selon si on est ami ou pas de Pekin

  2. « En 2020, les livraisons de l’entreprise ont été inférieures à 250 000 véhicules. Au cours des trois premiers trimestres de l’année, les ventes ont chuté de 18% à moins de 120 000, selon l’Association chinoise des voitures de tourisme. »

    PSA/DS doivent être déçus pour eux

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