Dominique Depons, profession: organisateur d’essais automobiles

Quand il y a beaucoup de monde sur une opération, ny a til pas un risque à faire de labattage ?

Jamais, notre rôle est aussi dêtre lambassadeur de la marque en toute circonstance. Il faut être souriant, disponible et expert en relations publiques.

Si le métier ne nous plait pas.autant en changer !

Quelle est la proportion de clients venant faire un « tour de manège » ?

Ca dépend de la qualité du filtrage en amont qui est effectué par le constructeur. Néanmoins, un « tour de manège » nest jamais inutile car cette personne peut ensuite parler en bien du véhicule essayé à dautres personnes, parmi lesquels des acheteurs potentiels.

Vous arrive til de refuser un essai à un client, lorsquil demande à essayer un véhicule puissant, quil nest visiblement pas apte à le conduire ?

En général non, car cest notre rôle dassurer la sécurité de lessai à venir, disons que lon sera plus concentré que de coutume !

Votre meilleur souvenir dessai ?

A lépoque des Girondins de Bordeaux, jai du faire essayer des M5 aux joueurs.Si Zidane et Dugarry furent plutôt cool au volant, en revanche Lizarazu attaquait comme un malade (même sil conduisait pas trop mal) et javais été obligé de calmer sa générosité dans la bonne humeur.

Combien de voitures cassez vous par an ?

Nous sommes des professionnels chevronnés. On effectue 600 000 kilomètres dessais par an avec un ou deux sinistres sans gravité. Faites le calcul. On se débrouille plutôt pas mal, non ?

La chose la plus insolite que vous ayez vu ?

Une opération dessai pour une société Belge avec des supercarsNous considérant pas assez expérimentés, les Belges nous avaient demandé dencadrer les clients pour soccuper eux-mêmes des baptêmes : résultat un pilote qui a perdu le contrôle de sa Maserati pour finir dans la Ferrari de devant! Ca c’était du boulot de pro ! (rires)

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