Suite de l’affaire entre le groupe FCA et l’Allemagne. Nouvelle étape après que les autorités européennes et le gouvernement italien eurent reçu un rapport transmis par l’agence fédérale allemande de l’automobile (KBA) faisant état de la présence d’un logiciel truqueur quant aux niveaux d’émissions de NOx.
Le patron technique Harald Wester vient d’être auditionné (plutôt que cuisiné) par les membres la commission d’enquête du parlement européen. Autant aller droit au but : Harald Wester a catégoriquement démenti toute présence d’une dispositif invalidant les tests d’émissions de NOx.
En clair rien de rien quant à un arrêt du dispositif de dépollution au bout de vingt deux minutes quand le temps nécessaire aux tests d’homologation dure vingt minutes (Jeep Renegade, Fiat Doblo et Fiat 500X en 2.0 l diesel) et catalyseur d’oxyde d’azote se désactivant suite à plusieurs cycles de nettoyage.
On en revient à la fenêtre de tir connue et argument massue : le dispositif antipollution est simplement modulé afin de protéger le moteur. Un discours déjà entendu.
Il ne fallait pas s’attendre à quelconque révélation quand le patron technique FCA a, selon ce qui est rapporté par le parlement européen, d’emblée déclaré qu’il ne pouvait faire aucun commentaire sur un litige juridique en cours. Et pendant ce temps-là…
Source : Europarl.
Crédit illustration : FCA.