Détroit 2019 : Subaru annonce la WRX STI S209

Une première pour le marché américain

Jusqu’à présent, les Subaru WRX STI de la série 200, éditions limitées très prisées par les amateurs (la S208 de Tokyo 2017 a reçu 2600 commandes pour 450 exemplaires mis en vente) ont toujours été réservées au marché japonais. On pensait d’ailleurs que la S208 marquerait la fin de l’actuelle incarnation de la WRX STI avant le passage à la Subaru Global Platform sur laquelle est basée l’actuelle Impreza de cinquième génération.

Ce ne sera pas le cas, et le succès continu de ces séries limitées dont le prix élevé ne rebute pas les acheteurs a donné des idées au constructeur qui va donc étendre la formule à son second marché de prédilection, les Etats-Unis. La S209, dont on ne connaît pas encore les caractéristiques ni la production, sera donc dévoilée tout à fait officiellement à Détroit le 14 janvier prochain, signe de sa disponibilité sur le marché américain. Elle sera sans doute même réservée à ce marché, étant donné que Subaru n’en fait pas mention dans ses annonces pour le Tokyo Auto Salon qui se déroulera quelques jours avant.

Les enchères commencent à 350 chevaux

Sans connaître encore les caractéristiques de la S209, on peut déjà imaginer qu’elle fera mieux que la S208. Elle aura de toute façon une mécanique différente, le 2l turbo EJ20 utilisé par la WRX STI au Japon étant remplacé par le 2,5l EJ357 réservé aux marchés extérieurs. Les différents développements de cette mécanique, en particulier la version STI Diamond créée par Subaru South Africa plus tôt cette année laissent prévoir une puissance supérieure à 350 chevaux.

Il faudra se contenter pour l’instant de la vidéo teaser publiée par Subaru US la semaine dernière et qui ne fait pas mystère des intentions du constructeur. Ca va aller vite, très vite.

(2 commentaires)

  1. …ces bagnoles là quand elles roulent à 80 : à chaque fois je me dis « il a une bougie claquée ce moteur ?? »
    ça c’est pour rire ! mais on sait tous qu’il ne faut pas rouler sur « 3 pattes » on sait pourquoi…

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