A peine quatre ans après sa commercialisation, la Chevrolet Volt fait sa première mue, qui lui permet d’évoluer en douceur. Une évolution qui est en grande partie technique pour optimiser le fonctionnement de son système de propulsion Voltec.
Lorsque l’on parle d’optimiser le fonctionnement, les ingénieurs semblent s’être penchés sur deux aspects principaux : amélioration de l’autonomie et de l’efficacité énergétique en général, et amélioration de l’expérience de conduite.
Pour la première partie, tous les composants ont donc été finement améliorés, sans remettre en cause le principe général de fonctionnement ni l’architecture. La Volt reste donc une électrique avec prolongateur d’autonomie à la base, mais son moteur thermique est néanmoins capable dans certains cas d’usage d’aider directement à la propulsion. L’ensemble des deux moteurs est plus léger qu’auparavant, et le prolongateur d’autonomie est à présent un 4 cylindres 1,5l de la dernière génération de petits moteurs GM.
La batterie, qui reprend son architecture en T est à la fois plus compacte et plus légère (9,8 kg de moins). Produite par GM à partir de cellules LG Chem (192 cellules au lieu de 288 à présent), elle affiche une capacité de 18,4 kWh (17,1 sur la précédente Volt). L’amélioration de ces composants permet d’annoncer une autonomie totale de 640 km, et une autonomie en mode électrique de 80 km, soit 19 km de plus que les dernières versions (cycle EPA). Ce qui semble bien peu au vu de la capacité de la batterie, mais devrait améliorer le taux d’utilisation en mode électrique, estimé selon les études de GM à 80%.
Bien que les utilisateurs de Volt semblent très satisfaits de leur voiture, Chevrolet a veillé à améliorer la vie quotidienne de ces derniers. A commencer par la gestion de la charge. Un point de charge éclairé, des alertes sonores et visuelles plus simples doivent permettre de mieux appréhender l’état et le niveau de la charge de la batterie. Il est également possible d’enregistrer des préférences de charge selon une localisation géographique. Ainsi, la Volt saura quel mode de charge (programmation par exemple) adopter lorsqu’elle est « à la maison » ou « au bureau »… Enfin, les palettes au volant de la Cadillac ELR, qui permettent de gérer le niveau de freinage régénératif sont reprises sur cette Volt de seconde génération.
Le style de la nouvelle Volt est une évolution de la précédente, avec pour volonté de la faire « rentrer » dans le rang. Si elle conserve le style caractéristique de ses grilles avant argentées, elle tente de gommer en partie son profil en coin avec l’ajout d’une fausse vitre de custode ou des feux arrière plus volumineux qui doivent abaisser visuellement la malle.
Le style intérieur procède de la même volonté. Fini les commandes sensitives sur des surfaces laquées blanches. Retour à des commandes plus classiques et un aspect général de voiture « normale ». Elle conserve ses deux écrans, dont un face au conducteur, ce qui aujourd’hui n’est plus une spécificité des véhicules électriques. Son écran tactile adopte la posture à la mode, en sustentation sur la planche de bord façon tablette. Au passage, elle en profite aussi pour corriger l’un de ses défauts principaux. La Volt nouvelle génération est ainsi une 5 places, avec sièges chauffants pour tout le monde…
Pas de raison pour qu’une électrique ne soit pas à la page en matière d’aides à la conduite. La Volt se met donc au niveau avec surveillance d’angle mort, alerte de franchissement de file et aide au maintien, alerte de trafic arrière en manœuvre, alerte de risque de collision, indicateur de distance, stationnement semi-automatisé…
Source : Chevrolet