Née en 1965, la 911 Targa devait à l’époque remplacer un cabriolet, Porsche préférant alors conserver un imposant arceau par rapport aux réglementations américaines. Sans jamais avoir été la 911 la plus diffusée, elle est présente dans le gamme depuis. Mais dans les années 90, le panneau amovible manuellement ne fait plus assez moderne… et Porsche lui préfère alors un grand toit vitré coulissant pour le Type 993.
Après trois générations, Porsche a décidé de relancer le Targa avec un design rappelant le modèle original : un imposant arceau et une bulle de verre à l’arrière. Mais point de panneau à enlever soi-même. Le système est à présent totalement automatisé, et relève de l’usine à gaz… La totalité du bloc arrière, y compris la bulle, se soulève pour permettre au panneau rigide de venir se ranger, via un savant jeu de bras articulés, avant d’être à nouveau totalement dissimulé aux regards par la remise en place du bloc arrière.
La Targa adopte les ailes arrière gonflées typiques des modèles à 4 roues motrices. Car comme c’est le cas depuis la 911 Type 996, cet intermédiaire entre coupé et cabriolet n’est livrable qu’avec la transmission intégrale : Targa 4 (Flat-6 3,4l 257 kW / 350 ch et Targa 4S (Flat-6 3,8l 292 kW / 400 ch). 0 à 100 km/h en 4″8 ou 4″4, et selon la transmission des consommations qui vont de 8,7 à 9,5 l/100 km (CO2 : 204 à 223 /km) pour la Targa 4 et de 9,2 à 10,0 l/100 km (CO2 : 214 à 237 g/km).
Comme pour les précédentes éditions, elle reste plutôt chère comparée au cabriolet : 109.338€ pour la Targa 4 (110.290 pour le cabriolet Carrera 4) et 124.094 pour la Targa 4S (125.046€ pour le cabriolet Carrera 4S – tarifs en Allemagne).
Source : Porsche