A quelques jours de l’ouverture du salon de Détroit, et alors que les premiers versements du gouvernement permettent d’améliorer la vision à court terme, GM dévoile quelques informations sur le nouveau crossover Cadillac, le SRX de seconde génération.
Les premiers clichés de l’engin, dévoilés lors du concours d’élégance de Pebble Beach en août dernier, permettaient de confirmer que cette nouvelle génération tenait beaucoup du concept Provoq, mais aussi qu’elle adoptait un format plus compact que sa devancière. Le vocable officiel est lui même révélateur, on ne parle plus de SUV, mais de crossover… La différence reste néanmoins subtile dans le cas présent. Les nouvelles photos officielles permettent aussi de découvrir l’intérieur, qui confirme que Equinox et SRX, bien que proches parents, affichent clairement leurs personnalités distinctes.
Avec seulement 4m83 de long, ce SRX est la Cadillac la plus compacte disponible sur le marché Américain (la CTS affiche 4m86…). Une « compacité que se traduit non seulement en termes dimensionnels, mais aussi mécanique. Le SRX propose également les motorisations dotées de la plus faible cylindrée de la gamme Cadillac, avec deux V6, le premier atmosphérique de 3 litres développant 260 ch, le second de seulement 2.8, mais dopé par un turbo et affichant 300 ch.
Le premier de ces deux V6, qui fait office de motorisation haut de gamme du cousin Equinox, est dérivé de la nouvelle génération de V6 Alloytec, dont la version 3.6 prend place sous le capot de la CTS. Malgré sa cylindrée plus faible, il conserve l’injection directe, ce qui n’est en revanche pas le cas du 2.8, plus connu dans nos contrées sous le capot des Saab 9-3 ou Opel Insignia… Mais avec ici quelques chevaux en plus. Les deux moteurs sont associés exclusivement à une boîte automatique à 6 rapports, et aux choix en traction ou 4 roues motrices avec différentiel arrière électronique eLSD. Signe des temps, pas de mode sport pour la boîte, mais un mode ECO adaptant le régime de passage des rapports pour améliorer la consommation…
Le châssis est partagé avec le Chevrolet Equinox, et le futur Saab 9-4X. On retrouve donc le même train multibras à l’arrière, à ceci près que le SRX, haut de gamme oblige, pourra adopter un amortissement piloté sensé améliorer le confort.
A bord, on peut espérer que la qualité de finition atteigne le même très bon niveau que la CTS. Le design intérieur est moins sobre que celui de la CTS et sans doute un peu surchargé par les divers entourages chromés sur les aérateurs, l’instrumentation, la façade, la console centrale… En revanche, on retrouve avec plaisir l’écran de navigation partiellement rétractable, qui conserve en permanence une portion d’écran visible pour l’affichage des informations de radio / température / ext… Les passagers arrière profiteront en option de deux écrans LCD au dos des sièges avant. Sur cette nouvelle génération plus de troisième rang, mais un volume de coffre que l’on peut espérer préservé. Il sera toujours accessible via un hayon motorisé, mais dont la hauteur d’ouverture est réglable, histoire de s’adapter au mieux à la hauteur de votre garage.
Si la version Chevrolet n’a que très peu de chances d’arriver en Europe, le SRX devrait y débarquer d’ici à la fin de l’année, avec en prime une motorisation diesel V6 2.9 partagée avec la CTS.
Lire aussi :