Vers un retour au sacro-saint et royal carrosse sur le territoire de la perfide Albion ? Un rapport élaboré par un groupe de parlementaires du Royaume-Uni invite le gouvernement britannique à interdire la commercialisation de voitures diesel mais aussi essence sur le territoire de sa Majesté avant la date prévue de 2040. Raisons invoqués : améliorer la qualité de l’air dans le pays. Quant à l’amélioration des finances des constructeurs face à un tel challenge …. c’est un vaste sujet ….
Un constat inquiétant
Les auteurs de ce rapport indiquent que les niveaux d’émissions autorisés sont régulièrement dépassés, une situation lourde de conséquences en termes de santé publique et de coûts pour les contribuables. Fort d’un tel constat, les parlementaires estiment que les initiatives prises par le gouvernement britannique ne répondent pas à la gravité du problème.
Ils proposent de leur côté une série de mesures en vue d’améliorer la situation. Ils suggèrent notamment que les constructeurs contribuent à un fonds « Air Pur » suivant le principe pollueur-payeur.
L’industrie automobile britannique n’a pas dit son dernier mot
Reste que l’industrie automobile britannique, déjà secouée par le Brexit, n’a pas dit son dernier mot.
Mike Hawes, délégué général de l’association des constructeurs britanniques (SMMT), a rappelé que le secteur investissait des milliards dans des technologies et d’autres mesures pour réduire les émissions. « D’autres secteurs doivent aussi jouer leur rôle pour améliorer la qualité de l’air », a ajouté Mike Hawes.
Quant à sa Majesté et ses descendants … il leur restera toujours le bon vieux carrosse …
Des pays d’ores et déjà plus exigeants que l’Accord de Paris
En juillet 2017, Nicolas Hulot, fraîchement promu au grade de ministre de l’Environnement, de la Transition écologique et solidaire avait, pour sa part, décrit les mesures permettant de limiter l’impact environnemental de la France dans le cadre du Plan Climat et de l’Accord de Paris. Annonces d’ores et déjà jugées quelques peu ambitieuses, avec la volonté de mettre fin à la vente des véhicules essence et diesel à l’horizon 2040.
A cette occasion, Nicolas Hulot avait indiqué que la « fin de la vente des véhicules neufs diesel et essence à l’horizon 2040 » constituait un changement « lourd » pour toute l’industrie automobile française.
Le ministre avait rappelé, à cette occasion, que d’autres pays ont fixé des objectifs plus exigeants comme l’Inde, l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Norvège avec des dates oscillant entre 2025 et 2030. Le ministre avait également cité Volvo, en rappelant que le constructeur avait pris la décision d’arrêter de produire des voitures essence et diesel à partir de 2019 afin de concevoir uniquement des véhicules hybrides et électriques.
Sources : Automotive News Europe, Ministère de la Transition Écologique et Solidaire
Crédit Illustration : Buckingam Palace
Les hybrides sont bien des GMP électriques avec essence ou diesel !?
Les Anglais n’ont pas intérêt de se fâcher avec les Ecossais… gros producteurs d’électricité EnR.
le pire c’est savoir si les anglais vont faire comme les français (à savoir imposer quelque chose sans se soucier s’il existe des solutions alternatives) ou autrement, non ?
Nul doute que les Leaf2 et que l’ i-Pace ont un bel avenir au Royaume-Uni.
Stop à la pollution ?
Arrêtons de faire des enfants, l’augmentation de la population mondiale a des conséquences sur l’environnement.
Arrêtons de faire des vaccins, les plus âgés partirons les premiers.
Arrêtons de voyager, prendre l’avion pollue.
Plus sérieusement, lors d’un café garage sur poa, a été évoqué l’impact environnemental d’une voiture électrique (par rapport à son cycle de production). Je pense que nous serons intéressés par cette enquête demandée par l’UE.
De même que les émissions de CO2 augmentent dû à la hausse des ventes des voitures essence.
On parle de pollution de l’air pas d’effet de serre, donc le CO²…. .
Pour l’effet de serre l’électrique n’est pas toujours la solution.
http://who.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=8bdbf74fb9ab491798de1f5dd797040a
LONDON, UNITED KINGDOM OF GREAT BRITAIN AND NORTHERN IRELAND
Mean PM2.5 (µg/m3) 15
Year PM2.5 2013
PM2.5 source measured data
Mean PM10 (µg/m3) 22
Year PM10 2013
PM10 source measured data
Population 7 440 214
En dépassement sur les PM2,5 (seuil à 10) et les PM10 (seuil à 20).
Je leur conseille de lire cela : https://www.eea.europa.eu/publications/emep-eea-guidebook-2016
Et plus particulièrement les deux documents :
1.A.3.b.i-iv Road transport 2017 [2.8 MB]
1.A.3.b.vi-vii Road tyre and brake wear 2016 [542.7 KB]
Ces études ont servi à réaliser une méthodologie de calcul des émissions polluantes des véhicules : http://emisia.com/content/copert-documentation
C’est cette méthodologie qui est utilisé par Airparif dans son calcultateur : http://www.airparif.fr/calculateur-emissions/
Pour 100 km pour avoir des valeurs significatives (classement en fonction des particules) :
« – bus moyen IdF : 0,43 g de particules PM10 et 18,1 g d’oxydes d’azote avec 60 passagers,
– 2 roues CRIT’AIR 1 (EURO 4) : 1,9 g de particules PM10 et 6,2 g d’oxydes d’azote
– bus avec 12 passagers : 2,15 g de particules PM10 et 90,5 g d’oxydes d’azote,
– VT essence hy CRIT’AIR 2 : 2,67 g de particules PM10 et 4,9 g d’oxydes d’azote
– VE : 2,69 g de PM10
– VT essence hy CRIT’AIR 1 : 2,69 g de particules PM10 et 2,7 g d’oxydes d’azote
– VT essence CRIT’AIR 2 : 2,7 g de particules PM10 et 7,5 g d’oxydes d’azote
– VT essence hy CRIT’AIR 3 : 2,7 g de particules PM10 et 12,9 g d’oxydes d’azote
– VT essence CRIT’AIR 1 : 2,74 g de particules PM10 et 4,1 g d’oxydes d’azote
– VT essence CRIT’AIR 3 : 2,76 g de particules PM10 et 19,5 g d’oxydes d’azote
– VT gazole hy CRIT’AIR 2 : 2,76 g de particules PM10 et 34,7 g d’oxydes d’azote
– VT gazole CRIT’AIR 2 : 2,86 g de particules PM10 et 52,6 g d’oxydes d’azote
– 2 roues CRIT’AIR 4 : 5,28 g de particules PM10 et 16,9 g d’oxydes d’azote
– VT gazole CRIT’AIR 3 : 6,34 g de particules PM10 et 58,9 g d’oxydes d’azote
– VT gazole CRIT’AIR 4 : 7,02 g de particules PM10 et 78,9 g d’oxydes d’azote
– VT gazole CRIT’AIR 5 : 8,96 g de particules PM10 et 72 g d’oxydes d’azote »
Petit i en bas à droite :
« Cas particulier des véhicules électriques : Les émissions de particules proviennent de l’abrasion (pneus, freins et route). »
« Les facteurs d’émissions sont issus de la méthodologie COPERT 4v11.3 »
Cette méthodologie considère que dans l’usure des pneus (des freins / du revêtement), on en a 60 % (98 % / 50 %) en PM10, 42 % (39 % / 27 %)) en PM2,5, 6% (10 %) en PM1 et 4,8 % (8 %) en PM0,1
La combustion c’est moins de 10 % de la pollution aux particules PM2,5. Plus de 90 % provient de l’usure.
https://www.eea.europa.eu/fr/pressroom/newsreleases/de-nombreux-europeens-restent-exposes/mortalite-prematuree-imputable-a-la
Royaume-Unis : nombre de morts prématurés en 2012 :
– 37 800 dus aux PM2,5 (43 400 en France)
– 530 dus à l’O3 (1 500 en France)
– 14 100 dus aux NOX (7 700 en France).
Ils ne se trompent pas un peu de cible ?
Manifestement leur analyse est parcellaire.
Une bonne part des NOx provient du chauffage.
Et une bonne part des PM2,5 du trafic routier provient de l’usure.
Décision bonne si l’interdiction amène à une réduction de la place de la voiture (mais évidemment ils ne veulent pas le présenter comme cela).
Elle sera belle notre planète quand on interdira les véhicules thermique et que tous les véhicules seront équipé de 200 à 300 kg de batterie… qu’on devra encore plus exploiter les ressources de notre planète. Et que dire dès épave
elle est belle notre planete avec les VT actuels…
« Des pays d’ores et déjà plus exigeants que l’Accord de Paris »
L’accord de Paris vise la diminution des émissions de GES et la neutralité carbone pas la fin des moteurs diesel ou essence et encore moins la fin des moteurs thermiques.
Sinon il va falloir interdire tous les moteurs qui tournent au biométhane pour produire de l’électricité dans les unités de méthanisation.