Le « downsizing » a permis ces dernières aux constructeurs européens de satisfaire les normes d’émissions de CO2 par l’utilisation d’un moteur plus petit sur lequel ils greffaient un turbocompresseur afin de compenser le manque de puissance d’une plus faible cylindrée. Les moteurs 3 cylindres 1 litre sont devenus la panacée pour les citadines et le compactes. Si ces petits moteurs passent les tests en laboratoire, ils ne passent pas les tests NOx en conditions réelles qui entreront en application l’année prochaine. Techniquement, il serait possible de rendre ces petits moteurs « propres », mais le coût trop élevé les condamne à être remplacés par de plus grosses cylindrées.
Les premiers à se lancer dans l’« upsizing » seront Renault, Opel et Volkswagen qui introduiront des cylindrées plus grosses dans les trois prochaines années. Le constructeur français prévoit d’augmenter la cylindrée de son moteur 1,6 litre diesel de 10 %, VW remplacera son moteur 3 cylindres 1,4 litre par un 4 cylindres 1,6 litre et Opel abandonnera son son petit 1,2 litre diesel au profit d’un moteur 1,5 litre.
L’augmentation de la cylindrée ramènera toutefois le casse-tête des émissions de CO2 sur la table. Les constructeurs vont devoir trouver de nouvelles solutions et l’une d’entre elles pourrait être l’hybridation. Cette dernière devrait toutefois augmenter les coûts de développement et de production et à ce jour, nul ne sait si les constructeurs feront supporter ces nouveaux couts par les acheteurs.
Le futur de l’automobile semble passer par une hybridation généralisée et les véhicules électriques.
Source : Reuters
Source photo : Renault