Des lasers pour détecter la pollution à Londres

 

 

Londres est environ 20% au dessus des autres capitales en concentration de CO2 dans l’air. Pour satisfaire aux exigence de la Commission Europèene pour 2012, Londres va expérimenter dès 2008 une « Low Emission Zone » pour bannir les véhicules les plus polluants du centre ville.

Ce système de détéction par caméra est déjà utilisé aux Etats Unis dans 16 états et en Australie. Les contrôles touchaient principalement les camions pour le moment.

Le laser à qui aucuns composés chimiques ne résiste s’appelle l’AccuScan 4600. Il agit en bombradant les voies de circulation d’ondes infrarouges et ultraviolets qui analysent les gaz en quasi temps réel. Il peut scanner jusqu’à 4000 véhicules par heure. Selon les rejets l’appareil prend en photo le véhicule et sa plaque d’immatriculation, les contrevants risquent des amendes allant de 300 euros à la saisie du véhicule. 

Un laser comme l’AccuScan 4600 coûte environ 700000 euros et peut être couplé à n’importe quelle autre caméra de surveillance. Après la taxe sur le CO2, ce système déclare la guerre aux vieux moteurs diesel puisque sa spécialité est la détection du monoxyde de carbone et des fameux oxydes d’Azote, les Nox détruits par la technologie BlueTec.

Un pas de plus dans la protection des libertés est franchi puisque les autorités annoncent que le système vérifiera dans l’équivalent de notre fichier des cartes grises la date de fabrication du véhicule. Ce sera la casse pour les plus anciens d’entres eux.

Après la « Congestion Charge » (une taxe de presque 40 euros pour lutter contre les embouteillages lors de la traversée du centre de Londres), la limitation de la vitesse à 30 km/h ou encore l’annonce de la collecte des données en provenance des caméras de surveillance et des radars l’automobiliste anglais est plus que jamais l’objet de toutes les attentions de ses hommes politiques.

 

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