Alors que nous annoncions récemment des records de ventes pour la marque favorite de James Bond, une information a fait surface récemment : Aston Martin aurait essuyé des pertes en 2004 à hauteur de 8.5 millions de livre (soit 12.6 millions d’euros).
Certes, c’est peu au regard des 189 millions de livres (280 millions d’euros) de chiffre d’affaire en hausse de 14 %, notamment grâce à une hausse de plus de la moitié des ventes pour atteindre 2 400 véhicules tous modèles confondus. A titre de comparaison, La marque avait dégagée, en 2003, un bénéfice avant impôt de 12.4 millions de livres (18.9 millions d’euros).
Les raisons de cet Austerlitz pour la marque anglaise : Les coûts liés à la construction de la nouvelle usine destiné à accueillir, à terme, l’ensemble de la gamme mais aussi les coûts liés au lancement de la DB9 auxquels s’ajoute, enfin, une hausse des coûts des emprunts. C’est vrai que ça fait beaucoup sur un an pour la grosse PME que constitue le constructeur de voiture de sport. Néanmoins, cette annonce est surprenante dans la mesure ou les comptes dAston Martin sont censés ne pas être publics.
Ulrich Bez, le PDG de la marque a cependant tenu à rassurer tout le monde en affirmant que la filiale de PAG (Premier Automotive Group) était désormais de nouveau rentable. Ses ventes ont dépassée 2 670 unités depuis le début de l’année.
Pour rappel, Aston Martin dépend de PAG, la filiale « Prestige » de Ford qui regroupe aussi les marques Jaguar, Land Rover et Volvo. Au début des années 90, Ford avait en effet constaté que les marges étaient plus élevées sur les modèles de luxe. Le géant américain avait alors entreprit de se constituer un portefeuille de marques complémentaires et à images fortes et exclusives pour se positionner sur le segment. En 2004, PAG a ramené ses pertes à 90 millions deuros contre 149 lannée précédente. Le groupe est surtout handicapé par le redressement de Jaguar qui à du mal à se repositionner dans lunivers du luxe.
Source : www.journalauto.com