Départ d’Amérique du nord : où va smart ?

Selon la maison mère Daimler, les micro ou mini-voitures n’ont plus la cote. Difficile, sur de petits volumes, de rentabiliser des véhicules qui coûtent de plus en plus cher à fabriquer. Mais, également cher à rendre compatibles avec des normes environnementales draconiennes.

Il est vrai que smart ne vend « rien » aux Etats-Unis (moins de 2000 voitures en 2018) ou au Canada et le départ sera plus symbolique qu’autre chose. Il n’empêche, c’est un drôle de symbole. En effet, smart a décidé de passer entièrement à l’électrique, mais ce qui pourrait être le symbole de la mobilité urbaine et péri-urbaine intelligente (petite, 2 ou 4 places, électrique, etc.) peine à convaincre.

Une smart chinoise, électrique, convaincante ?

Ne sachant plus trop quoi faire avec sa filiale, Daimler a signé une co-entreprise avec Geely pour la construction de la prochaine génération de smart, en Chine. Selon Mercedes, le salut, électrique, de la marque smart passe donc par la Chine (pour le marché essentiel aussi ?). Reste à savoir si une smart électrique, fabriquée en Chine puis importée, réussira à se vendre en Europe. A moins que Daimler n’annonce aussi prochainement la fin de la commercialisation en Europe, et avec, la « fin » de smart ?

Pour les USA, les voitures électriques du groupe Daimler seront donc exclusivement les Mercedes « EQ », pas forcément plus « écologiques » idéologiquement parlant qu’une smart fortwo, mini puce des villes. Les propriétaires actuels de smart en Amérique du nord pourront continuer de les faire entretenir et réparer dans le réseau Mercedes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *