Décès d’Osamu Suzuki, emblématique patron de Suzuki

Osamu Suzuki

Né le 30 janvier 1930 à Gero, dans la préfecture de Gifu, Osamu Suzuki est décédé mercredi 25 décembre des suites d’un lymphome malin. Il a dirigé le constructeur japonais Suzuki et a transformé la « PME » en un acteur mondial de l’automobile, mais aussi de la motocyclette et du nautisme.

La marque de fabrique d’Osamu Suzuki était sa franchise tout en étant très abordable. Né Osamu Matsuda au tout début des années 30, il est diplômé de la faculté de droit de l’Université Chuo de Tokyo. Il travaille d’abord dans le secteur de la banque. Il rejoint Suzuki Motor en 1958 lorsqu’il épouse la fille du Président de l’entreprise : Shunzo Suzuki. Osamu Matsuda prend alors le nom de son épouse et devient Osamu Suzuki.

Il devient Président de Suzuki Motor en 1978 et a une vision expansionniste pour l’entreprise. Sous sa férule, Suzuki va viser le marché indien pour écouler sa production. Ce sera la création de la coentreprise Maruti Suzuki au début des années 80. Sous la direction d’Osamu Suzuki, les ventes explosent. Suzuki devient un acteur incontournable et plusieurs autres acteurs lui font les yeux doux.

L’Inde plutôt que les USA et la Chine

Ce sera par exemple l’épisode avec Volkswagen lancé en 2009 avec une prise de participation croisée. A la clé pour Suzuki l’accès aux motorisations hybrides, et pour VW l’accès au marché indien. Mais, après plusieurs années difficiles, VW et Suzuki divorcent devant les tribunaux. Là encore Monsieur Suzuki laisse son franc-parler s’exprimer et fâche le directoire de VAG.

Juste après ce divorce, Osamu Suzuki démissionne de son poste de Président de Suzuki à l’âge de 85 ans en 2015. Il cède la place à Toshihiro Suzuki, son fils. Encore Président du Conseil d’Administration jusqu’en 2021, il prend du recul sur ses dernières années.

Loin d’être un patron enfermé dans son bureau, Osamu Suzuki était adepte des visites d’usine pour comprendre au mieux les problématiques de production ou autre. Il résidait à Hamamatsu, ville du siège social de Suzuki.

Un commentaire

  1. Piëch l’appréciait.
    Alors il semblerait que sa petite fille soit mariée à un Toyoda de Toyota. À contre courant des Nissan, Honda où Mistubishi… ben Suzuki a consolidé ses positions un Inde et au Japon. Avec Subaru, Suzuki ben c’est la débrouille qui porte ses fruits!

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