C’est bon pour la santé !
Habituellement compostée voire brûlée, la coque séchée du grain – qui se détache naturellement pendant le processus de torréfaction- pourrait être convertie en un matériau durable pour renforcer certaines pièces du véhicule. Le procédé consisterait à la chauffer à des températures élevées sous faible oxygène, à la mélanger avec du plastique et d’autres additifs biodégradables et à la transformer en pastilles.
Ce nouveau composite pourrait répondre aux critères de qualité pour les boîtiers de phares et d’autres composants intérieurs et sous le capot. Il serait 20% plus léger et nécessiterait jusqu’à 25% d’énergie en moins pendant le processus de moulage. Debbie Mielewski, responsable technique senior de Ford, dirige une équipe de recherche sur la durabilité et les matériaux émergents. « Cela a été une priorité pour Ford depuis plus de 20 ans, et c’est un exemple de démarrage rapide de l’économie en boucle fermée, où différentes industries travaillent ensemble et échangent des matériaux qui autrement seraient des produits secondaires ou des déchets.»
Mustang sous caféine
Il a été estimé qu’il fallait environ 300.000 grains de café pour la construction d’une pièce. McDonald’s, qui a servi 822 millions de tasses en 2018 rien que sur le marché américain, est le candidat idéal ! La chaîne de fast-food livrera ainsi des tonnes d’ivraie à l’ovale pour un projet qui implique également Varroc Lighting Systems, qui fournit les lampes frontales, et Competitive Green Technologies, une entreprise spécialisée dans les biotechnologies composites. La Mustang fait partie des modèles concernés par cette innovation.
Ford veut progresser vers un objectif d’utilisation de plastiques recyclés et renouvelables dans les véhicules à l’échelle mondiale, avec une gamme croissante de matériaux durables. Rappelons qu’au temps d’Henry Ford, certains composants utilisaient déjà des plastiques à base de soja. Et depuis une dizaine d’années, les sièges de la Ford Mustang sont garnis avec une mousse fabriquée à base de soja. Les deux entreprises cherchent des moyens de poursuivre leur collaboration : « Ils doivent avoir beaucoup de déchets de ketchup – des peaux de tomates, des pelures et des graines », remarque Debbie Miewelski. « Et leurs pelures de pommes de terre frites ? Nous sommes convaincus qu’avec un peu d’alchimie, nous arriverons aussi à en faire quelque chose. » Et l’huile de friture pendant qu’on y est ? Une Mach-e en foodtruck, ça aurait de la gueule non ?
Notre avis, par le blogauto.com
Le fast-food en tête de pont de l’efficience écologique, qui l’aurait cru ? Cela ressemblera pour certains à un expédient, à une goutte d’eau dans la réduction des émissions de CO² mais l’initiative est louable et pourrait en amener bien d’autres. Car les gouttes finissent par faire des rivières.
je me rappelle avoir lu ici même il y a quelques années que Ford avait un partenariat avec Heinz pour la fibre de peau de tomate dans des capots composites… et Debbie Miewelski de dire « ils doivent avoir des peau de tomates [dont on peut] faire quelque chose »
Bon on voit que ça sent le truc qui ne mènera pas à grand chose, si elle n’a déjà pas connaissance de ce précédent « partenariat »
Très bonne mémoire!
https://www.leblogauto.com/2014/06/de-la-fibre-de-tomate-sechee-a-bord-ford-et-heinz-collaborent.html
Dommage que le blog n’ assure pas de suivi. Ce serait infiniment plus intéressant que le suffisant « Notre avis, par le blogauto.com »
La derniere info date de 2017.
https://fortune.com/2017/02/09/ford-virtual-reality-camouflage-and-biomaterials/amp/
Une durite ou un câble électrique passé aux dents de fouines, ça va. Si ces fouines deviennent agressives avec le café et que ça coûte un phare, bah !