Dans son jus

Rouillées, rayées, blessées, leurs carrosseries portent les stigmates dune vie parfois trépidante. Coupé Ferrari 250 GT, Porsche 356 Speedster, Mercedes 190 SL ou encore Voisin, elles sont prestigieuses, coûteuses et pourtant leur apparence tient de la production des années 80 abandonnée sur un parking de résidenceA y regarder de plus près, les papillons Borrani rouillés, les phares Carello ou Marchal piqués, le Nardi terni, les Michelin XAS périmés, laluminium bosselé ou les cuirs craquelés dégagent un charme fouEt puis il y a les effluves de ces intérieurs patinés, des odeurs propres à chaque marque, ces suintements dhuiles qui parfument les compartiments moteurs et accessoirement marquent la moquette de salon, bref, tout ce qui fait le charme de lancien

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