Dakar : Nasser Al Attiyah « a placé le Qatar sur la carte du monde »

A douze ans, le petit Nasser s’amuse au volant d’une Suzuki trois cylindres. Lors de la conférence de presse du Dakar 2011 – dont il sort vainqueur – il avoue même « sans police, je faisais ce que je voulais. Il n’y avait pas de problème ! ».

Amoureux de vitesse, il attend ses dix-huit ans pour s’aligner au départ du Rallye du Qatar. Deuxième dès sa première participation, il remporte les cinq éditions suivantes. Mais le Qatari veut être connu. Et ses exploits au volant ne lui offre pas l’exposition attendue. Il se range des voitures et entame une carrière en balltrap (!).

Représentant enfin son pays au plus haut niveau, Al Attiyah termine 15e des JO d’Atlanta 1996, 6e des JO de Sydney 2000, 4e des JO d’Athènes 2004 et 15e des JO de Pékin 2008. Aux derniers jeux asiatiques, il gagne une médaille de bronze en 2010 à Guangzhou en individuel et une médaille d’or par équipe.

Parallèlement, il continue de rouler et se lance à l’assaut du Championnat du Monde des Rallyes en catégorie Production avec un titre mondial en 2006. L’an passé, il a évolué en Super 2000 et continuera cette saison avec sa propre équipe.

Présent au départ du Dakar depuis 2005, il abandonne en 2005, 2006 et 2009 et termine 6e en 2007 avec BMW, 2e en 2010 (record du plus faible écart entre les deux premiers, 2’12’’ derrière son équipier Volkswagen Carlos Sainz) et gagne en 2011.

Sur le podium à Buenos Aires, il lançait : « c’est le plus beau jour de ma carrière sportive. A partir de maintenant, tout le monde saura placer le Qatar sur une carte du monde ». Si la Coupe du Monde de football n’avait pas suffit…

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