En retrait lors de la première étape de 31 km, les lionnes ont rugi dans cette « vraie » première étape.
L’étape Pisco-Pisco comptait 267 km de spéciale avec énormément de navigation. Cette année, les cartes sont interdites et seul le GPS (coordonnées géographiques uniquement) et le roadbook peuvent aider à guider les binômes.
Avec le copilote très important, Al Attiyah a eu une journée difficile. Non pas que Mathieu Baumel soit mauvais, bien au contraire, mais, ce dernier est tombé malade après quelques kilomètres. Cela a compliqué la navigation et Al Attiyah perd gros aujourd’hui.
La deuxième de Despres chez Peugeot
On a pensé que le « Roi Peter » allait l’emporter. Mais, c’est finalement son coéquipier et ancien vainqueur en moto comme lui, Cyril Despres qui l’emporte. Il finit avec 48 secondes d’avance sur Peterhansel et 3 minutes 08 sur Loeb. Ce dernier a un peu jardiné mais n’a pas connu de soucis techniques. C’est déjà cela.
En revanche, certains ont eu de grosses galères. Menzies a explosé sa Mini Buggy. Sans doute l’abandon pour lui. Lucio Alvarez a mis son Toyota sur le toit. Mais, il devrait rejoindre le bivouac ce soir, avec beaucoup de temps perdu.
Parmi les perdants sur jour, outre Al Attiyah, on citera Roma qui lâche 22 minutes. Ou Ten Brinke à près de 20 minutes. Fuchs et son Borgward, qui a flambé hier devant son public avec la 3ème place, arrivent à plus de 1h aujourd’hui. De même que l’expérimenté Christian Lavieille à 1h34 !
Classement général
Au général, Despres prend les commandes du Dakar 2018 avec 27 secondes sur Peterhansel. Giniel De Villiers complète le podium, premier Toyota, à 5 minutes 44. Loeb est 4ème à 6 minutes 09 du recordman absolu de victoires sur le Dakar (moto et auto confondu). Suivent Al Attiyah à 12 minutes 15. Puis Terranova à 12 min 50 et Hirvonen avec le même temps. Sainz, 4ème Peugeot, est à 13 min 12.
Demain, encore du hors piste. Sans les cartes, les organisateurs veulent réellement perdre les concurrents et provoquer des changements de leader « artificiels ». On verra si les favoris déjouent les pièges du Pérou.
Illustration : Dakar