Car il s’agit avant tout pour le constructeur de contrebalancer les effets « négatifs » des nouvelles normes d’émissions. Lesquelles aboutissent à une hausse du niveau moyen d’émissions de CO2 de ses véhicules.
Hausse de 7 % des émissions suite aux nouvelles normes
De nouveaux tests antipollution, plus stricts, ont en effet montré une hausse de 7% des émissions de dioxyde de carbone des voitures des marques Mercedes-Benz et Smart l’an dernier en Europe.
Selon les nouvelles procédures WLTP mises en place suite au l’affaire du dieselgate de Volkswagen, le niveau moyen d’émissions de CO2 des véhicules de Daimler en Europe est passé de 125 grammes par km en 2017 à 134 grammes en 2018.
Ce qui complique davantage les efforts à mettre en œuvre par le constructeur pour parvenir à un taux de 105 g/km d’ici 2021 dans le cadre de l’objectif fixé par l’Union européenne. Laquelle a donné pour cible d’obtenir réduction des émissions de dioxyde de carbone de 40% entre 2007 et 2021.
2025 : jusqu’à 40% des modèles hybrides ou électriques
Pour pouvoir être dans les clous, Mercedes-Benz Cars a annoncé que d’ici 2020, 20 de ses modèles seraient hybrides et électriques, contre cinq en 2018.
Le constructeur se voit même contraint de fixer la barre plus haute. « D’ici 2025, jusqu’à 40% des voitures de tourisme seront électriques ou hybrides », a ainsi déclaré vendredi le groupe. Un porte-parole de Daimler a indiqué qu’il espérait ainsi atteindre l’objectif.
En septembre 2017, Mercedes avait déclaré qu’il comptait porter à 15 % – voire même à 25% – la part des modèles électriques au sein de son chiffre d’affaires à l’horizon 2025, en incluant dedans les modèles utilitaires.
L’avis de Leblogauto.com
Une telle annonce laisse bien entrevoir que la politique « écologique » menée par Mercedes relève plus de la contrainte que d’une véritable volonté. Le développement de la production de véhicules hybrides et électriques ne correspondant pas directement à une stratégie de mise en avant de telles motorisations mais bien plus à une obligation d’agir de la sorte pour pouvoir au final atteindre les objectifs qui lui ont été fixés.
Sources : Reuters, Daimler
« L’avis du Blog Auto », c’est pour clore les débats du forum avant qu’ils aient commencé ? Pas très « putacomm » ça !
Limite suicidaire ^^
Et puis, j’aime bien quand ça s’echarpe un peu, au moins y’a de l’échange, genre de grand débat national les verrous en moins.
Bon dimanche à tous !
Moi j’aimes bien cette dernière partie. Pour moi, du journalisme c’est avant tout avoir des idées. On peut être d’accord ou pas d’accords, mais si le journalisme se résume à ne recopier que des dépèces AFP, alors autant aller voir à l’AFP !
Et encore un titre d’article bien fallacieux qui entretien la confusion pollution / CO2 / VE… Et après les journalistes font de plaindre de ramasser ! C’est pourtant pas faute de le rabâcher à longueur de forum et commentaires sans déconner !!
imposer l’idée que électricité n’est pas si propre que cela est peut être en partie vraie mais postule en permanence que cela est la règle : une chose est sure, on peut faire de électricité propre, pas du carburant fossile propre, on peut faire des voitures électriques propres, sans batterie, sur de l’hydrogène propre…
Un certain nombre de voies n’ont pas été suivie délibérément (?) :
nucléaire sur base de carburant « sel »
PAC hydrogène produite par hydrolyse de l’eau de mer
Le carburant fossile propre n’existe pas, lui et sans voie de recours, peut être la captation du co² à la source avec recombinaison sous hydrogène ???
Sinon vouloir à tous prix exclure le co² des polluants confine à la désinformation… Essaye de vivre dans une pièce saturée en co²…
En effet, moults études ont été lancées par des instituts renommés (et qu’on ne peut reprocher d’être pro voitures ou achetés par des lobbys car on y trouves le MIT ou la VUB) et elles vont tous dans un sens : si les voitures électriques ne sont pas 100% propres (rien de ce que produit l’Homme ne l’est, de toute façon), elles restent toujours plus propres que les voitures « traditionnelles » à moteurs thermiques. Leurs études sur le cycle de vie entier de la voiture confirment toutes a un bilan de 25% (Pologne) a 85% (Suède) plus propre que leur équivalents thermiques !
Maintenant, c’est sur, même améliorées, les batteries resteront toujours le maillon faible de la VE, et cette dernière ne sera viable qu’avec la pile à combustible, une fois qu’on aura trouvé la solution pour la logistique de l’hydrogène. Car même si les batteries ont une durée de vie plutôt très longue (les premières Tesla roulent toujours avec leur première batterie en totalisant 8 ou 900.000 kilomètres), même si leur recyclage ne pose pas de problème (car les elles ont une seconde vie dans les batteries domestiques. On lui rajoute donc encore de nombreuses années! Ensuite quand vient enfin le moment du recyclage elle sont démantelées à 100% avec un recyclage à 98%. Les 2 % restants sont du Fluor sous état gazeux comprimé et stocké sous état liquide en attente de revalorisation industrielle), les batteries auront toujours le frein psychologique et technique de l’autonomie et du temps de recharge. Et ce, même avec les prochaines technologies au graphène où au sodium promettent des performances de densité charge et décharge multipliées par 10.
Concernant un autre problème liés au problème de la recharge de la batterie (le fameux argument du « vu le nombre de nos centrales, ça va poser problème si tout le monde roule en voiture électrique ») il suffit d’aller lire l’article « La voiture électrique ne fera pas bondir la consommation en France d’ici 2035 » sur science et avenir de juillet dernier.
De la preuve que l’avancée technologique des voitures allemandes relève plus de l’imposition d’une vision que d’un réel suivi des besoins et des tendances du onde.
Le taux de co² de l’air ne cesse de monter avec des effets de plus en plus désastreux, (sauf pour les climato sceptiques et les gj – les mêmes ?) et les allemands essayent encore et toujours de prouver que le 12 cylindres voir le 16 restent indissociables du haut de gamme…
Les contraintes antipollution et anti effet de serre impose une nouvelle vision qui ne correspond pas à celle de Mr MERCOS… (VW / BM itoo…), en 2025 il est fort probable que la redistribution des rôles sera assez clairement présente et la fin des dinosaures aussi.
Daimler dans les mêmes difficultés que Renault(normes wlpt)…qui se ressemble s’assemble 😉
Renault etait à 106,6 en 2017.
bon point ils se lancent dans l’hybride en serie comme Toyota dès 1997.
Deux remarques :
1. Il y a une (au moins) erreur dans le titre -« Daimler contraint à électriques et hybrides face à une pollution accrue » il faut choisir une tournure de phrase qui en fasse une phrase correcte d’un point de vue grammatical – pour un titre, c’est important.
2. Pour réduire l’impact sur notre environnement des transports individuels, il n’y a pas trente six solutions :
– augmentation du cout d’usage (taxe carbone)
– contrainte réglementaire obligeant les constructeurs à produire des véhicules plus efficients
– prise de conscience massive et individuelle du besoin de changer nos comportements
Comme le 3ème point ne fonctionne pas bien, il reste 1 et 2. On s’en fout un peu que Mercedes, Renault, Porsche, WV ou RAM ait une conscience écologique – en vrai, on s’en doute bien qu’ils n’en ont pas, parce que cela reviendrait à inciter leurs clients à ne pas acheter leurs produits. Il faut donc une réglementation qui contraigne (et cela concerne tous les constructeurs)
Un avis bien manichéen tout cela. On est pas en dictature mais en démocratie. Faut assumer.
Vous voulez des changements ? Et bien c’est au peuple/consommateur de faire bouger les choses.
Quand tout le monde voudra acheter un VE et bien tous les constructeurs fera que du VE.
Les normes sont là pour pousser le marché, mais ça ne fera pas le marché.
mon avis n’est pas manichéen, il part du principe que le marché est régi par des comportements individuels, des tarifs, et des normes . Les ceintures de sécurités ont été imposées par la norme. 100% des voitures sont équipées de ceintures de sécurité conformes au normes. C’est bien la norme qui a fait le marché, dans ce cas. Démocratie ou non.
Vos prises électriques sont sûres , croyez moi, ce n’est pas le marché qui l’a décidé, ce sont bien des normes, démocratiques.
Aucune norme n’a dit qu’il fallait des SUV, et pourtant, le marché est passé des berlines aux monospaces aux SUV, sans aucune incitation réglementaire. Dans ce cas, la norme n’a rien à voir.
@ema 100% d’accord
Je pense que d’ici fin 2021 il n’y aura plus aucun modèle 100% thermique de plus de 250ch sur le marché. Les normes anti-pollutions imposeront à minima un hybrid simple voir hybrid rechargeable pour plus de 250ch.
En complément Mercedes va donc renforcer la batterie sur 10 modèles existant dès fin 2019 et en 2020-2021 ce sera 10 nouveaux modèles en sus qui seront disponible phev. Et pour certain modèles jusque 100km autonomie.
https://www.breezcar.com/actualites/article/emissions-de-co2-dici-2020-mercedes-lancera-20-modeles-hybrides-rechargeables-0219
Mercedes, AUdi et à un degré moindre BMW avec les Mini sont naturellement plus émetteurs de CO2 et de NOx et particules que des généralistes comme Renault ou PSA tout simplement à cause du gamme basée sur des véhicules encombrants, lourds, surpuissants et majoritairement motorisés en diésel.
Ces véhicules, champions du confort, de la vitesse mais aussi de la sur-sécurité sont aujourd’hui normalement pénalisés. Quoi de plus normal et à contrario, les citadines sont bien pénalisées à cause des normes toujours plus sur-sécurisante pour l’utilisateur mais en contre partie, plus lourde et surtout plus chère!!
Mercedes fera comme les autres et ses clients aisés aussi car eux, ils le peuventi!!!
« parvenir à un taux de 105 g/km d’ici 2021 dans le cadre de l’objectif fixé par l’Union européenne »
Pour mémoire en 2021 le taux est normalement de 95 g/km.
Cet article confirme de facto un biais de la réglementation que je dénonce depuis longtemps, le taux par constructeur est fonction de la masse moyenne des productions vendues en Europe du constructeur.
Pour atteindre ce taux, les constructeurs ont ainsi intérêt à augmenter la masse moyenne pour augmenter le taux à atteindre. Et le meilleur artifice pour cela c’est l’électrification avec un autre biais puisque l’on considère uniquement la production de CO2 à l’usage et qu’un pur électrique est à 0 et un PHEV optimisé est proche de 0 (la norme de mesure présente le biais de faire le test sur une distance finie).
A l’autre bout, il y a PSA qui a allégé ses véhicules, résultat leur taux à atteindre aurait été de 89 g/km selon la masse moyenne de 2016. De plus en plus difficile à atteindre. Même réponse électrification qui fait augmenter la masse moyenne.
Mais la question à se poser est cela va-t-il bien dans le sens de la réduction des émissions de CO2 ?
Annonce d’un prochain scandale à éclater dans quelques années, les politiques qui feront mines de découvrir l’arnaque… Oh wait, un peu comme le diesel 25 après !!!
Je n’ai pas regardé la méthode de calcul (je vous crois donc sur parole), mais en effet, si le nombre de g/km de CO2 autorisé varie selon la masse du véhicule, ce n’est pas logique, car cela incite les constructeurs à faire des véhicules artificiellement lourds pour avoir « le droit » de polluer plus. Aberrant !
Excellente nouvelle