Coup de tonnerre : Lewis Hamilton sera chez Ferrari en 2025 !

On comprend mieux pourquoi cela traînait avec Carlos Sainz, toujours dans l’expectative pour 2025 alors qu’il est pressenti chez Audi en 2026. Lewis Hamilton avait pourtant prolongé fin 2023 pour deux saisons supplémentaires mais il a activé une clause de sortie qui avait été ajoutée en août lors des négociations.

Un fantasme qui devient réalité

Ce n’est en effet pas la première fois que l’on lie Hamilton à Ferrari, mais le transfert du siècle finit par arriver. Les deux dernières saisons, frustrantes, ont mis fin à un cycle victorieux de la paire Hamilton-Mercedes. On a senti ces derniers temps, par petites phrases interposées, que l’idylle avait vécu. Pour Hamilton, la tentation est trop forte : décrocher ce fameux 8e titre avec Ferrari, ce serait le faire définitivement entrer au Panthéon des géants. Rejoindre Schumacher, qui avait relevé ce défi en 1995 en acceptant les avances de Jean Todt. Ce serait décrocher un titre avec une 3e écurie différente, ce que seul Fangio a accompli. Ce serait réussir là où Alonso, Prost et Vettel ont échoué, accomplir un fantasme de toute une génération, là où les précédentes n’ont pas eu la chance de connaître une union entre Ferrari et Senna.

Sacrée prise pour Vasseur !

En recrutant Hamilton, Vasseur ne fait pas un choix de long terme. Hamilton aura 40 ans quand il débarquera à Maranello, et Charles Leclerc, dont la prolongation pourrait bien porter jusqu’en 2029, reste celui sur lequel Ferrari mise pour l’avenir. Mais Fred Vasseur, qui connaît très bien Hamilton pour avoir été son « boss » du temps d’ASM en Formule 3, a voulu se doter d’une nouvelle « dream team ». La résurrection de Ferrari, c’est évidemment revoir l’organisation, revoir la technique, revoir la stratégie, revoir le « team spirit », revoir les « process » mais c’est aussi se doter d’une « task force », attirer les meilleurs, sur la piste. Face à Red Bull, il faut une véritable « armée rouge ». 

La collaboration peut faire – elle en fera sans nul doute – de grosses étincelles, mais elle peut aussi donner des fruits mémorables ! Pour Leclerc, ce sera le moment de vérité, la confrontation avec un cador absolu. Le monagasque se rêvait peut-être en numéro 1 bien établi, mais là, il faudra défendre sa place face à un nouvel équipier redoutable. De son côté, Hamilton se lance dans un défi audacieux, qui déjà ne peut que renforcer son aura.

Pour Carlos Sainz, le retour de bâton est sévère. Après sa victoire à Singapour, d’aucuns voyaient déjà en lui le nouveau leader, celui qui devait être préféré à Leclerc. Mais le soufflet est vite retombé. Sainz a déçu en fin de saison, Leclerc ayant repris l’ascendant. Le lobbying parfois lourdingue du clan Sainz, bien appuyé par une presse espagnole parfois limite, a peut-être aussi pesé dans la balance.

Les téléphones vont chauffer, car le volant Mercedes sera très convoité aussi ! Gasly et Ocon songeraient à s’éloigner d’Alpine, tandis que Alonso le mort de faim est sans doute sur les rangs.

Nous reparlerons très vite de cette annonce dès que les déclarations et les termes du contrat auront été précisés…

(2 commentaires)

  1. Très bonne opération pour Hamilton, qui rebondit alors que Mercedes est dans la panade. Et je n’ose imaginer le salaire qu’il a dû obtenir, quand on connaît la politique salariale de Ferrari ! Par contre, pour Ferrari, je ne comprends pas la logique : bien qu’ayant un talent certain, Hamilton aura 40 ans en 2025 ; on a vu d’ailleurs qu’il n’a pas réellement dominé Russel en 2023. Et vis-à-vis de Leclerc, recruter à prix d’or un multiple champion du monde n’est pas la meilleure gestion RH…

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