Alors que les usines des constructeurs automobiles implantés en Chine multiplient les mesures de prolongation de congés du nouvel an chinois, l’équipementier français Valeo – installé lui aussi sur le territoire chinois – tente de rassurer.
Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo a ainsi déclaré mercredi que l’équipementier automobile ne voyait pas à l’heure actuelle de rupture significative dans la chaîne d’approvisionnement en Chine, phénomène que pourrait engendrer l’épidémie de coronavirus.
« On regarde de façon très pragmatique, c’est-à-dire pièce par pièce, quels sont les sujets pour lesquels on pourrait avoir des problèmes, quelles sont les solutions qu’on peut apporter », a toutefois ajouté Jacques Aschenbroich. Laissant ainsi tout de même entrevoir qu’il pourrait être confronté à une telle situation et que le risque existe bien ….
« Aujourd’hui on ne voit pas de rupture significative. Il faut raison garder, la semaine prochaine on sera plus informé et la semaine d’après encore plus » a-t-il déclaré, tentant de rassurer.
Cette déclaration intervient alors que les sites industriels de nombreux constructeurs automobiles situés à Wuhan, épicentre de l’épidémie, demeurent fermés à cause du virus, prolongeant l’arrêt occasionné par les congés liés au nouvel an chinois. Mais désormais, les fermetures s’étendent au-delà de la région de Wuhan.
Le constructeur sud-coréen Hyundai a quant à lui indiqué qu’il allait progressivement interrompre sa production en Corée du Sud en raison de problèmes d’approvisionnement.
Notre avis, par leblogauto.com
Le problème du secteur automobile est désormais double : arrêt de la production de véhicules directement lié à la prolongation des fermetures d’usines situées en Chine, et plus largement, problème de production occasionné cette fois-ci par un manque de pièces en provenance de sites industriels chinois, fermés pour cause de coronavirus.
Sources : Valeo, Reuters