Continental : manipulation à gogo
Depuis des années, l’équipementier automobile Continental n’a apparemment pas été en mesure de répondre aux spécifications de qualité des constructeurs automobiles en ce qui concerne les durites de liquide de refroidissement.
Selon les informations du « Spiegel », des tests ont ensuite été manipulés à grande échelle afin de masquer les défauts. Conti a déjà ouvert une enquête interne à ce sujet. Les dirigeants auraient été au courant des manipulations et les auraient tolérées.
D’après les données recueillies par le journal allemand, fin 2021, 69,1 % de la production en série présentait trop de résidus de poussière et de pièces métalliques.
Conti admet des « déviations »
À la demande du magazine d’information, Continental a confirmé « des déviations dans les systèmes de conduite de climatisation ». Le fournisseur assure toutefois qu’il n’y a eu « à aucun moment de danger pour les occupants du véhicule, la sécurité routière ou l’environnement ». Comme les durites sont installés dans un circuit de climatisation fermé, les particules de saleté ne peuvent pas pénétrer dans l’air intérieur des véhicules argumente-t-il.
Continental aurait déjà tiré les conséquences
« Des conséquences personnelles et techniques » ont déjà été tirées, poursuit le groupe, ajoutant qu’ »en fonction des résultats de l’enquête, d’autres pourraient suivre ». Les clients concernés et les autorités responsables ont été « immédiatement informés ». Selon Der Spiegel, Conti a également informé le parquet de Hanovre lui-même.
Les cadres impliqués
Les incidents se sont produits entre 2006 et fin 2021 chez les plasturgistes du groupe : Contitech. Selon le journal, les dirigeants étaient apparemment au courant de la manipulation des tests. Dans le cadre de l’enquête interne, les noms d’une vingtaine de personnes susceptibles d’être impliquées dans l’affaire seraient répertoriés. Le site roumain de Timișoara est particulièrement visé, mais aussi l’usine désormais fermée d’Oppenweiler (Bade-Wurtemberg).
En 2008, Contitech a basculé ses tests de qualité vers un nouveau processus automatisé. Ses résultats plus précis ont apparemment rendu visibles les problèmes de qualité en premier lieu. Les responsables qualité de Contitech auraient alors remplacé les résultats négatifs par des résultats positifs. Selon le rapport, les testeurs n’ont parfois pas diffusé les résultats négatifs, ne documentant que les bons.
Continental aurait négocié des permis de déviation
Le problème ne pouvant être résolu d’aucune autre manière, Conti a essayé de négocier des permis dits de déviation avec ses principaux clients. Plusieurs d’entre eux auraient accepté.
Finalement, cependant, les employés de Contitech ont signalé les irrégularités dans le contrôle de la qualité. Un employé de Timișoara a ensuite avoué les manipulations fin 2021. Certains des clients auraient apparemment déjà remarqué quelque chose avant que la supercherie n’apparaisse aux grands jours. Comme l’écrit le « Spiegel », un grand fabricant a examiné les composants de plus près parce que certains systèmes de climatisation « sont tombés en panne prématurément » – ils ont alors trouvé de la saleté dans les durites.
Notre avis, par leblogauto.com
Ce nouveau scandale voit le jour alors qu’il y a déjà un an, Continental faisait la une des journaux dans le cadre du scandale du Dieselgate. Les enquêtes internes sur son implication dans l’affaire Volkswagen sont toujours en cours. Le parquet enquête également sur l’éventuelle implication d’employés de l’équipementier.
Sources : Der Spiegel
Continental recyclait les pneus dans les durits? C’est cela de mélanger les genres…
Wahou quel scoop… Des sous traitants qui n’arrivent pas à respecter les normes de propreté qu’on leur impose…
Je peux vous en citer plus que j’ai de doigts des usines en déviation dans tout type d’application (groupe hydraulique, carburant, durite, valves…)
Si votre usine est en plus à proximité d’un désert (Maghreb, Israël) y a même pas besoin de chercher si certaines sont dans les clou
Ah la deutsh qualitat c plus ce que c était mon brave mr!!
C’est malheureusement une habitude dans le milieu automobile, on sort un produit qui respecte les coûts et le calendrier, au détriment de la qualité. Alors on déroge.
Une durite de clim de ma clio (2008) avait été percée, plus tard c’est le compresseur qui a lâché, y’a peut-être un lien du coup, à moins que ça arrive souvent.
Les allemands sont de devenus des gros magouilleurs!!! Après la Deuch Bank qui truquât l’euribor, VW et ces fameux diesel truqués c’est maintenant continental! Si vous allez au resto en allemagne, vérifiez l’addition hein! Artung!!
C’est le haut de l’iceberg…
Ils sont aussi spécialistes des ententes…
Deux exemples: une entente entre eux pour fabriquer des réservoirs d’Adblue trop petits (avec des conséquences de blocages de moteurs par manque d’adblue) pour gagner plein de fric sur le dos du client: grosses amendes pour tout le monde en tribunal !
Ententes sur les camions au détriment de pros, et Mercedes pour échapper aux grosses amendes à dénoncé les copains !
Pour les VE dans l’avenir les garanties des batteries …vont faire scandale…avec une entente déjà visible…à savoir ne pas plus les garantir au delà de 160000 km …à l’exception de Toyota qui promet kilométrage illimité et/ou dix ans pour leurs batteries !
Leurs VE Toyota vont être ce qu’il y a de plus banal …mais …fiables !!
Les gars c’est votre pognon et vous faites ce que vous voulez avec !!!
Voici la garantie de Toyota pour ses voitures électriques, et elle n’est pas illimitée concernant la batterie
Toyota garantit les composants du système électrique pendant 5 ans ou 100 000 km, au premier des deux termes atteint. Les organes couverts sont : la batterie de traction, le moteur électrique EV, inverseur(s) et convertisseur(s).
Toyota garantit la batterie de traction EV pendant 8 ans ou 160 000 km, au premier des deux termes atteint sous réserve que la capacité minimale de charge de la batterie soit supérieure ou égale à 70%. Dans le cas où la capacité de la batterie serait inférieure à 70 %, Toyota garantit la batterie de traction EV pendant 3 ans ou 160 000 km, au premier des deux termes atteint.