Conducteur du jour : la Nova Sterling, symbole d’une période

Cela faisait quelques mois que nous n’avions pas fait un « conducteur du jour ». Cette Nova Sterling, on l’a croisé en repartant du Grand Prix Rétro du Puy Notre Dame (49) qui avait lieu ce weekend après deux annulations à cause du Covid. Nous reviendrons dessus avec quelques images prises de la manifestation ainsi que du parc éclectique.

Mais, revenons à notre Nova Sterling. Sterling est une marque automobile anglaise née en 1971. La Sterling Nova va naître de l’imagination de Richard Oakes et Phil Sayers qui veulent créer un design intemporel. Ils s’inspirent des productions des années 70 avec un profil « en coin », une ligne très allongée, une hauteur limitée et une position de conduite allongée.

Comme souvent chez les Anglais, ils vont partir sur un « kit car », une voiture en kit à assembler sur une base connue. La base est ici archi-connue puisque ce sera une VW Cox. Cela assure une disponibilité des pièces communes, mais aussi un coût moindre pour la base de la transformation. Un châssis tubulaire peut aussi être pris pour un peu plus de rigidité.

En France, la Sterling Nova tape dans l’oeil des dirigeants de DEFI à Lille. Elle aussi a été fondée en 1971 et a été la première à avoir la licence pour produire la Nova. En France, elle sera rebaptisée la Sterling (d’où la confusion fréquente entre Sterling Nova, Nova Sterling, DEFI Sterling, etc.).

110 exemplaires, quasiment tous différents

Defi produira un total de 110 Sterling de 1973 à 1996. Autant dire qu’elle est rare cette Sterling version française. D’autres pays comme les USA auront bien plus de modèles produits car Sterling déménagera Outre-Atlantique en Californie. La Sterling continuera d’évoluer et de se moderniser.

Concernant le modèle du jour, il s’agit d’une VW Cox 1600 pour la donneuse de base. Elle a été produite par DEFI en 1982. Le moteur est « poussé » en version 1641 cc et est accouplé à une boîte courte à 4 rapports. Pour la performance, la Sterling misait tout sur le poids : environ 750 kg. La base n’est pas sportive et si les transformations aidaient à baisser le centre de gravité, toute tentative de gonfler le moteur ou de mettre un flat 4 plus puissant se transforme vite en galère (à base de saucissonnage du châssis).

Au final, la Nova Sterling est « amusante » à conduire selon son conducteur. Reste les manœuvres car on ne voit rien. C’est d’ailleurs comme cela que nous avons entamé la conversation. Il a eu besoin d’aide pour un demi-tour : il n’y a pas de radar de recul évidemment et la rétro-vision est nulle. Le conducteur a dû ouvrir la verrière pour tenter la marche-arrière. Car oui, outre son look typé 70’s, la Nova Sterling a tout son pavillon qui se soulève pour donner accès à l’intérieur. Une spécificité qui en fait un concept car roulant que l’on remarque forcément.

(3 commentaires)

  1. Il me semble avoir jouer enfant avec un modèle majorette de cette Sterling Nova, rouge également, et perdu depuis…

  2. Il doit y avoir un bruit d’enfer à l’intérieur quand on roule 🙂
    Perso je préfère un buggy – au moins on roule cheveux aux vents. Ces voitures c’est quand même beaucoup « s’en-fout-la-mort’.

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