Le Comité national de l’hydrogène réunira l’ensemble des entreprises de la filière
L’instance sera présidée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et « réunira l’ensemble des entreprises de la filière, petites et grandes », a précisé Mme Pannier-Runacher en réponse au député LREM de Dordogne Michel Delpon, qui préside le groupe d’études sur l’hydrogène à l’Assemblée nationale.
Plan d’hydrogène décarboné
Cette information voit le jour alors que le gouvernement a annoncé début septembre un plan de développement de l’hydrogène décarboné, en dotant le secteur de 7 milliards d’euros d’ici à 2030, dont 2 milliards sur 2021-2022 dans le cadre du plan de relance.
Faire de la France un des leaders mondiaux de l’hydrogène d’ici 2030
L’objectif est de « faire de la France une des nations leaders mondiales d’ici 2030 », a souligné Mme Pannier-Runacher. « Nous voulons faire émerger dès demain des entreprises qui seront les maillons indispensables de cette filière industrielle » et « nous voulons faire également de l’hydrogène une des technologies incontournables pour la décarbonation de nos activités (…) industrielles d’une part et la décarbonation de nos mobilités », a-t-elle déclaré.
Notre avis, par leblogauto.com
Il n’en demeure pas moins que l’hydrogène n’est pas forcément la solution miracle que l’on attendait pour verdir notre planète. En témoigne notamment le très controversé projet allemand de construction d’un méga barrage en République démocratique du Congo.
Selon le Süddeutsche Zeitung, le pays africain et l’Allemagne pourraient en effet bâtir ensemble un partenariat énergétique qui verrait le pays d’Afrique centrale fournir l’énergie hydraulique capable de produire de l’hydrogène vert pour les besoins allemands de décarbonisation. Le tout via un projet de coopération de 20 milliards d’euros financé par l’Union européenne.
Le barrage projeté, d’une capacité potentielle de 44000 mégawatts, pourrait aider l’Allemagne à combler l’écart important entre la future demande d’hydrogène évaluée par Berlin et les modestes capacités de production allemandes, tout en dépassant la demande d’électricité en RDC. Mais des dizaines de milliers de villageois pourraient perdre leurs maisons si le barrage était construit, le gouvernement n’accordant que peu d’indemnisation ou d’aide à ses citoyens pour déménager.
Les militants des droits de l’homme demandent une évaluation d’impact qui prend en compte les intérêts de la société civile tandis que l’organisation environnementale International Rivers redoute que la RDC ne soit contrainte de davantage s’endetter.
En France, notre hydrogène dit vert pourrait être issu de l’énergie nucléaire, laquelle implique notamment de très polluantes extractions d’uranium … L’utilisation de ce type d’énergie pour cette production est contestée par certains défenseurs de l’environnement.
En juin dernier, évoquant la possibilité que la France produise son propre « hydrogène propre » à partir de son électricité nucléaire, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a réaffirmé quant à lui que celle-ci gardait « toute sa pertinence » sur le long terme.
« Je suis un défenseur du nucléaire. Comme beaucoup de scientifiques beaucoup plus chevronnés que moi le sont parce que le nucléaire n’émet pas de CO2 et qu’aujourd’hui [il] a deux avantages : [il] nous permet d’être l’un des pays qui émet le moins de CO2 pour sa production d’électricité et ça nous garantit quelque chose dont tout le monde parle matin midi et soir, ça nous garantit notre indépendance », avait-t-il déclaré.
Célia Gautier, responsable climat et énergie à la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme (FNH) estime quant à elle que le glissement sémantique d’« hydrogène renouvelable » à « hydrogène vert » est dangereux.
Elle rappelle à cet égard qu’on ne sait toujours pas traiter les déchets radioactifs : « non seulement le centre de stockage Cigéo n’est pas dimensionné pour les résidus de potentiels EPR, mais les déchets enfouis en profondeur restent dangereux durant des dizaines de milliers d’années ».
« Le risque serait donc de s’enfermer dans un système énergétique dont on ne maîtrise pas toute la chaîne, sans parler des enjeux majeurs de sûreté et… des coûts, en augmentation constante » prévient-elle.
Selon elle « avec un tel hydrogène, on serait aux antipodes de la transition écologique ». Principal argument : « la production de cette énergie ne doit pas s’appuyer sur un système de production électrique centralisé comme l’est le nucléaire. » Elle estime au contraire qu’il faut installer des électrolyseurs sur tout le territoire, de façon décentralisée, près des sources d’énergies renouvelables et des futurs usages de l’hydrogène.
Au final, elle estime que « les acteurs du nucléaire font tout pour trouver des débouchés à une filière en crise, dont les coûts deviennent incontrôlables – 19 milliards d’euros pour l’EPR de Flamanville, contre 3 milliards initialement prévus » rappelle-t-elle.
Au final, l’hydrogène pour sauver du fiasco le nucléaire français … ou pour sauver la planète …. ?
Sources : AFP, Assemblée nationale, La Croix, FNH
il y a eu 2000 essais nucléaires, dont 500 en surface
question de contamination radioactive dans la nature (et ceux qui y vivent, dont nous humains), c’est déjà fait. Et la population humaine est même passé à 7 milliards…
Il y a plus de cancer et d’ablation de la tyroïde dans les Alpes qu’en Polynésie Française !!! Cela pourra probablement donner à des non lieu car comment prouver la responsabilité et faire payer le trou noir ukrainien situé à nos frontières européennes. Pour le moment les exemption de visas font surtout tourner les entreprises de charpente de Mariusz !! et d’autres situées sur notre territoire national et jusque chez les copains du frère Erdogan et que la pudeur m’indique de ne pas trop citer.
Je me demande aussi si wizz ne fait pas un peu du H.S. 😉
Pourquoi du hors sujet?
Dans l’article, il est mentionné de l’inquiétude face aux déchets nucléaires, de leur nocivité, etc…
Sur cela, je me demande combien de bombes nucléaires les Soviétiques ont fait explosé en Sibérie depuis les années 50, et qu’il est peu probable que ces résidus soient restés confinés à l’intérieur de leur pays…
Idem, je me demande combien de bombes nucléaires les Américains avaient fait autant dans le désert de Nevada…
ps: évitez d’aller à Las Vegas
https://www.lepoint.fr/monde/las-vegas-atomic-city-28-12-2012-1606551_24.php
Bref, je me demande quelle était la quantité de radioactivité dispersée dans la nature par l’accident de Tchernobyl, et quelle était celle des essais nucléaires aériens soviétiques et américains dont la totalité a été dispersée dans l’environnement au gré des vents
J’ai du changer de pseudo sans m’en rendre vraiment compte !! C’est grave Dr Dr.-Ing E.S.? Heureusement le petit nettoyeur est passé par là !Pour wizz pas d’inquiétude car H.S. est mort né. Il n’existe que pour les imbéciles !! C’est une simple petite provoc pas totalement gratuite !!
Le gros avantage de l’hydrogène est de le créer en utilisant de l’électricité produite par intermittence par l’éolien et le solaire, ce qui permet de stocker et donc de valoriser le surplus de production… A partir du nucléaire ça n’a pas de sens…
@ Mike : le gros défaut de l’hydrogène, c’est que ce n’est qu’un moyen de stockage de l’énergie, comme des batteries.
Avantage par rapport aux batteries : densite énergétique bcp plus élevée, vitesse de remplissage du réservoir.
Inconvenient par rapport aux batteries : mauvais rendement au stockage, cout des infrastructures.
Donc l’hydrogène n’est intéressant que si on a trop d’électricité issue de sources renouvelables et faiblement polluantes et faiblement émettrices de GES.
Effectivement, un avion de ligne à batterie n’a pas de sens physique à court terme, alors qu’il est envisageable à l’hydrogène.
Mais la question qui devrait se poser est : est on capable de produire « trop » d’énergie « verte » pour faire voler des avions, rouler nos voitures, chauffer nos maisons, échanger et stocker des données, fabriquer nos produits. Si oui, l’hydrogène est une bonne option. Si non, c’est une mauvaise option, car son usage (production, stockage, distribution) consomme plus que de recharger une batterie.
Bien sûr, localement (à coté d’une éolienne ou d’un panneau solaire), une station hydrogène est une bonne façon de maximiser l’utilisation de cette énergie.
@ ema_ : tout a fait d’accord avec votre analyse !
Cela n’est en effet vertueux que si on produit plus d’énergie verte que ce qui est consommé en temps réel.
Ce qui devrait être un objectif, afin d’atteindre un objectif d’un maximum d’énergie décarbonnée, stockable et transportable.
Poser la question c’est ici fournir la réponse
un station d’hydrogène avec un rendement inférieur à 50% ?
quelques rendements de stockages :
Step : entre 40 et 75 % selon la puissance et la distance entre le step et les éoliennes
batteries : de 60 à 90% selon la technologie (Li ion : 80/90%)
volants d’inertie : 80/90%
J’ai lu un article, ancien, qui parlait d’un site industriel chimique dans un pays nordique qui produisait de l’hydrogène comme « déchet ». Cet hydrogène était mélangé à du CO2 afin d’obtenir du méthane (CH4) utilisé dans les moteurs des véhicules présents sur le site, ainsi que dans des générateurs électriques alimentant le site.
Emmanuel
Quand tu as des chiffres en tête, parce qu’on te l’aurait dit, ou parce que tu aurais lu, ou de mémoire, etc…., essaie de faire une vérif de ces choses dans un premier temps, pour voir si c’est crédible ou pas
https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/hydroelectricite-stations-de-transfert-d-energie-par-pompage-step
Le rendement d’un STEP, entre le barrage haut et le barrage bas, c’est 70 à 85%. OK.
Ensuite, il faut tenir compte des pertes en ligne du transport d’électricité. Comme le total ferait entre 40 et 75%, alors ça voudrait dire que les pertes en ligne représenteraient jusqu’à 30%. Sur 100W transportés, il y aurait 30W perdus (sous forme de chaleur)
Pour une ligne électrique, transporter des électrons d’une éolienne ou d’une centrale nucléaire, c’est pareil. Donc on aurait jusqu’à 30% de perte dans les lignes. Si tel était le cas, alors comment une telle quantité de chaleur pourrait elle être dissipée avec des lignes enfouies? Dans Paris, les lignes sont enfouies. Les cables électriques n’auraient ils pas fondu depuis tout ce temps avec une telle quantité de chaleur due aux pertes?
Voilà. Donc si après un rapide raisonnement, tu trouves des aberrations, alors il faut donc chercher d’autres infos
https://www.rte-france.com/riverains/deperditions-denergies-ou-pertes-en-ligne-un-phenomene-naturel
Les pertes en ligne, c’est de l’ordre de 2 à 3%. Et donc grosso modo, le choix d’une STEP pour gérer les variations d’électricité, c’est dans les 75% en moyenne (retiens juste un ordre de grandeur représentatif), et non entre 40 et 75%
Emannuel
Il faut comparre ce qui est comparable
Volants d’inertie
Un volant d’inertie qui tourne, c’est totalement inutile pour les humains.
Ce qui est utile, c’est d’utiliser son énergie cinétique pour entrainer un alternateur et produire de l’électricité. Et c’est pareil pour l’hydrogène, qui dans cet état n’est utile que pour des usages nécessitant de l’hydrogène : moteur de fusée, alimenter un moteur à explosion, processus chimique (ex: désulfuration du gasoil)
Que ce soit un STEP, une batterie ou un volant d’inertie, tous ces processus consomment et restituent de l’électricité. Donc on doit comparer l’hydrogène dans ce même processus : consommer le surplus d’électricité quand il y en a, et restituer de l’électricité quand on en a besoin. Tu dois donc tenir compte du rendement de l’électrolyse, MAIS AUSSI du rendement de la pile à combustible. De ce fait, le rendement du choix de l’hydrogène vaut à peine 25%. C’est le plus mauvais rendement énergétique de tous
(Le plus mauvais rendement financier, c’est la batterie. Et le plus mauvais rendement temporel, c’est la roue d’inertie, très efficace pour lisser les fluctuations instantanées, mais mauvais pour stocker à long terme le surplus d’élect. Le moins pire de tous, c’est encore les STEP, sauf lorsqu’il faut déloger les zadistes, affronter les procédures des asso opposant…)
Bravissimmo Miko et q’ça saute. Je trouve que le croquis d’intention de ES est d’une beauté absolue !! Il serait important aussi de situer les réservoirs sur la carte !! Je vois bien cela sous la maison de Miko !!
Mike
Le problème des éoliennes et panneaux solaires, c’est justement leur intermittence. Et de cela, on arrive à 3 situations
-ça produit juste ce dont on en a besoin à l’instant T. Consommation en directe. Pas de stockage
-ça produit plus que ce dont on en a besoin à l’instant T. Le surplus peut être stocké sous forme d’hydrogène, via les pertes de rendement de l’électrolyse
-MAIS il y a aussi des moments où ça ne produit pas du tout, ou pas assez. Il faut alors utiliser l’hydrogène précédemment fabriqué pour produire de l’électricité. Là encore, il y a perte de rendement. Un aller-retour électricité-hydrogène-électricité implique une perte du 3/4 du surplus précédent.
Pour palier les périodes d’absence de production, il faudrait quadrupler l’infrastructure théorique. On peut avoir plusieurs jours sans vent, ou faible vent, ou plusieurs jours avec un ensoleillement moindre à cause du mauvais temps.
Avec le nucléaire, ça produit constamment. On n’a que 2 cas (dans l’hypothèse où le parc vaut le besoin en pic):
-soit la consommation est au maximum, et il n’y a pas de surplus, pas de stockage possible
-soit la conso est moins que la production, et on peut fabriquer de l’hydrogène avec le surplus. A aucun moment, on n’a besoin de consommer de l’hydrogène pour re-fabriquer de l’électricité pour le réseau
toujours ce style inimitable : une info, un complot.
Ici, le plan hydrogène serait un plan caché pour utiliser la surcapacité de production d’électricité d’origine nucléaire (selon ES et certains écologistes).
Pour votre réflexion, notre parc nucléaire actuel vieilli, et sera inévitablement fermé en grande partie dans les 30 ans qui viennent. Donc la question qui se posera ne sera pas « quoi faire avec notre surproduction d’électricité » mais « par quoi le remplacer ? »
4 solutions :
1. de nouveaux réacteurs type EPR (cela aurait du sens d’un point de vue industriel, réchauffement climatique, …) mais il y a les risques, les dechets, et le dogme écolo anti-nucléaire (tous les écolos ne sont pas anti nucléaires)
2. Construire des centrales thermiques efficaces (Cycle Combinés Gaz) moins emmetrices de CO2 que celles au charbon, mais il en faut beaucoup, et ça émet du C02, et consomme de l’energie fossile
3. ENR (l’hydrogène n’en fait pas partie) – éolien, soleil, biomasse, hydrolien (énergie d’eau salée), hydraulique (énergie d’eau douce)
4. Réduire considérablement notre conso d’énergie (directe et indirecte)
Si on ne sait pas produire de l’électricité « decarbonée », l’hydrogène ne sert pas à grand chose : autant mettre du kero dans les avions.
Donc il est vrai que le plan hydrogène + nucléaire est sans doute la seule façon de ne pas appliquer la solution 4, les ENR ne seront sans doute pas capable de nous fournir assez pour maintenir notre mode de vie actuel.
@ema_ : vous etes bcp plus conspirationniste que moi …
je ne dis pas « serait un plan caché pour utiliser la surcapacité de production d’électricité d’origine nucléaire » , il s’agit d’un plan ***financier **** pour booster la demande du nucléaire , aucune reflexion autre que financière
Parler de « fiasco du nucléaire français » est tout de même très orienté. Fiaco de l’EPR soit. Pour toutes les centrales (anciennes) existantes: en quoi est-ce un fiasco?
Sachant que la 2ème source en volume d’électricité en France est l’hydraulique. Et il a bien fallu inonder des vallées exactement comme au Congo.
L’espoir serai que la solution 3 en sur-capacité couplée à l’hydrogène permettrai de couvrir un max de besoins en énergie.
« l’hydrogène n’est pas forcément la solution miracle que l’on attendait pour verdir notre planète. En témoigne notamment le très controversé projet allemand de construction d’un méga barrage… »
Verdir la planète ça ne veut pas dire protéger les hommes. Dans votre exemple ce barrage chasserait des milliers de personnes sans les indemniser correctement, ce qui est inacceptable, mais est-ce que c’est destructeur pour l’environnement ? (ce qui est le cas de certains barrage, mais là je ne connais pas le dossier)
@DiZel : sur le sujet https://stopinga3.org/
@DiZel : sur le sujet https://stopinga3.org/ Projet Inga 3
Donc le paragraphe « Les faits : Dégâts écologiques et sociaux »
« Le projet Inga 3 est un projet qui présente un risque important de dommages écologiques et sociaux. »
Ok. Lesquel ? En général sur les barrages on parle de destruction d’un écosystème unique et irremplaçable. Là j’ai rien.
« Les impacts environnementaux associés au changement climatique et à la réinstallation d’une population entière dans la région d’Inga rendent ce projet extrêmement risqué pour les communautés congolaises touchées. »
Alors là je ne comprends pas la phrase. Que vient faire le changement climatique au milieu ?
C’est pas de la critique pour le plaisir hein, c’est juste que si les centrales nucléaires ça va pas, les barrages ça va pas, les éoliennes ça va pas, le charbon ça va pas… on fait comment pour produire de l’énergie ?
Les barrages c’est simple ! On installe des sirènes sur le toit des mairies et on fait fonctionner tous les premiers mercredis du mois. Ca fait rêver on se croit au bord de la mer.
Pour les centrales nucléaires c’est encore plus simple les mairies ont déjà distribué les pastilles d’iode !! Inga là bas je crois que c’est compliqué qu’il faut demander à Félix. Pas le chat l’autre le Président.
En France c’est simple quand le nettoyage des barrages ravage le fond des rivières EDF caresse les pécheurs en lâchant de la truite d’élevage !! Dans le Congo on pourra mettre du plus gros, style carpe du Nil ou mieux du saumon modifié génétiquement pour l’eau chaude !!
Par contre je comprends complètement leurs critiques sur le fait que ce projets devrait d’abord profiter à la population locale.
On ne dit pas « sur les starting blocks » mais « dans les starting blocks ». Et ce n’est pas une histoire de nombres de lettres dans le titre…
Grace au nucléaire et a l’hydraulique … la France est le seul pays au monde avec la Norvège a produire une électricité quasi décarboné et zéro émission!!!
Parler d’un fiasco a ce niveau relève d’une mauvaise fois manifeste. Au contraire c’est une vision génial à ce niveau …
A tel point que les écolos allemands … se mette a réclamer du nucléaire … la seule solution actuelle à la problématique d’électricité zéro émission dans une monde ou tout va s’électriser justement pour éviter les émissions, notamment lié au résidentiel tertiaire qui pollue beaucoup en chauffant au gaz.
L’hydrogène aura au mieux un rôle de niche dans certain emploi ou les batterie ne seront pas assez efficace comme l’aviation … mais ce n’est pas une solution beaucoup plus propre que les carburant synthétique.
contenu carbone de l’électricité dans le monde
https://observatoire-electricite.fr/local/cache-vignettes/L644xH348/evolution_du_contenu_carbone_de_l_electricite_dans_le_monde-07e49.png?1487263077
Les pays s’électrisent pas forcement pour limiter les émissions de CO2. C’est aussi pour se substituer au pétrole et gaz dont ils importent, et qu’ils ne maitrisent pas cet approvisionnement, et/ou que cet approvisionnement va baisser d’année en année selon ce qu’il en reste dans le puit
J’avais déjà expliqué que la consommation des chaudières au fuel en France est de 7 millions de tonnes de fuel. C’est la même consommation que les camions.
Il est très difficile et couteux de transformer les camions au gasoil en hydrogène ou électrique
Il est très facile de remplacer les chaudières fuel par des pompes à chaleur (et tant qu’à faire, isoler les maisons auparavant).
Idem pour les chaudières gaz, dont la consommation est encore plus importante que le fuel, et dont on importe à 99%
Les piles a combustible existe et elle peuvent produire de l’électricité pour faire marcher des voitures électriques et de camions.
Je ne vois pas le problème car la réaction entre l’eau et l’hydrogène est réversible et donne le même rendement électronique avec une légère perte thermique.
« le même rendement électronique avec une légère perte thermique. » > Déjà une PAC c’est 45 à 50% de rendement. On ne parlera pas des pertes de stockages ni de transport. Ensuite, le H2, il faut le compresser (car cela prend beaucoup de place pour « rien »). A 700 bars (pression gazeuse idéale) on perd/utilise 15% de l’énergie stockée. Si on ajoute la génération du H2…on a un rendement global qui n’est pas du tout génial.
Mais, le seul truc intéressant, c’est que le H2 on peut le générer « propre » (il n’y aucune énergie propre selon le principe d’irréversibilité thermodynamique) on dira « plus propre » et surtout, on peut le générer soi-même si on est patient…donc moins de dépendance à des importations, etc.
Mais économiquement, le H2 produit « proprement » est toujours moins bon marché que celui produit « salement »…la réalité économique nous rattrape.
Les métaux précieux dans les PaC est un autre point à regarder 🙂
On peut faire de l’hydrogène avec les heures creuses des productions d’électricité par les productions d’énergie renouvelable comme les batterie solaire, éolienne, les centrales hydrauliques,…
Même par la biotechnologie : Les bactéries qui fixes l’azote du sol font de hydrogène…
La position de la France est de faire croire que de produire de l’hydrogène c’est plus polluant que d’utiliser de carburant fossile. Ceci est la raison que c’est TOTAL qui fourni uranium à la France et TOTAL ne veut pas que l’on utilise de l’hydrogène car elle est le concurrent principal des carburant fossile.
Et TOTAL dirige financièrement la France…
Cordialement.
Total fournit l’Uranium à la France ? Ce n’était pas Areva ?
hop, amorçage de la pompe à subventions !
Ici, on lit souvent que l’hydrogène, c’est une voie de garage et de la M…. en rendement, etc.
Mais le monde entier se jette à fond dans la bataille pendant qu’en France, on discute encore du bien-fondé de cette technologie.
Business as usual. La 1ere chose que fait le gouvernement est d’installer un comité. Autrement dire monter une nouvelle administration indépendante avec une direction d’en arques, des locaux parisiens, du petit personnel, etc. Le milliard par an va être bien dépensé mais pas en hydrogène…
Vu l’évolution possible du climat, je suis plutôt favorable au développement de l’hydraulique en France, de lancer la construction des grands barrages même s’il faudra inonder des vallées
En hiver, la végétation est faible. On n’a pas besoin de beaucoup d’eau. En montagne, avec un climat plutôt froid, alors la majorité des précipitations se transforme en neige, qui fondra progressivement au fur et à mesure que la météo se réchauffe lors des moins suivant. C’est ainsi qu’on peut avoir des cours d’eau alimenté en été alors qu’il peut ne pas avoir plu depuis plusieurs mois.
En revanche, avec un climat plus chaud, la majorité de ces précipitations, voire la totalité, se fera sous forme de pluie. Dans les jours suivant, toute cette eau aura coulé dans l’océan. Et lorsque viendra le printemps, le peu de neige au sommet aura fondu à son tour aussi. Et en été, il n’y aura plus d’apport d’eau en plaine, à part la pluie en direct
Actuellement, en cas de cours d’eau manquant d’eau, asséchés, on demande à EDF de bien vouloir faire des lâchées d’eau de ses barrages. La neige en montagne, c’est donc un immense barrage de retenue d’eau. Et c’est gratuit! Donc si le climat se réchauffe, et qu’on ne veut pas crever de soif en plaine en été, alors il faudra qu’on construise beaucoup de barrages, pour stocker, pour gérer au mieux la précipitation annuelle pas toujours aux moments où on en a besoin. Donc actuellement, avec les caisses vides, si on doit se ruiner pour subventionner des ENR, alors ça devrait être l’hydraulique en priorité
A l’attention de Madame Elisabeth Studer
Bonjour madame,
J’ai fait un rapport « Europe pour les Citoyens » ayant été transmis :
1) Au Parlement européen
2) Au Conseil économique et Social européen
3) A 40 députés européens
4) Au ministère de l’écologie
5) Au Ministère de la justice….
Ce rapport en grande partie parle de l’utilisation de l’hydrogène comme carburant embarqué. Il signale que de dire que pour faire de l’hydrogène avec des piles atomique est une hérésie mensongère car l’hydrogène peut-être fabriquer par les énergies renouvelables en périodes creuses.
Elle peut aussi être fabriquée par la biotechnologie :
Toutes les bactéries fixant l’azote produisent de l’hydrogène….
Cette hérésie mensongère de faire de l’hydrogène avec des piles atomique vient du fait que l’on doit faire croire aux écologistes, que de fabriqué de l’hydrogène demande de se servir de l’industrie la plus polluante de la planète et que la fabrication de ce gaz pollue plus que les carburants fossiles…
Puis il faux savoir que l’uranium est fourni à la France par la société TOTAL…
C’est cette société, qui pour vendre des carburants fossiles freine la production de l’hydrogène en France … et préfère que l’on pollue avec des carburants fossiles, plutôt qu’utiliser l’hydrogène… cette société n’a que faire du réchauffement climatique.
Si vous voulez avoir ce rapport « Europe pour les Citoyens » me faire parvenir un email ou je puisse vous transmettre ce rapport.
Cordialement.
Albert DEMICHELIS