Cette Common Module Family sera progressivement déclinée sur les gammes Renault et Nissan entre cette année et 2020. On sait déjà que les premiers véhicules frappés du losange seront les remplaçantes des Scénic, Espace et Laguna quand, chez Nissan, il s’agira des remplaçantes des Rogue, X-Trail mais aussi Qashqai.
Concrètement de quoi est il question ? CMF n’est pas une plateforme mais intègre différents modules à savoir compartiment moteur, cockpit, sous-caisse avant, sous-caisse arrière, architecture électrique/électronique. Grâce à ces modules compatibles sur différentes plateformes, l’Alliance avance de grandes économies d’échelle, une compétitivité améliorée, une marge augmentée et une réduction des coûts.
Concrètement on annonce une « réduction des coûts pour l’Alliance de l’ordre de 20 % à 30 % » dans le domaine des achats de composants ou une « réduction de 30 % à 40 % » dans la conception, l’industrialisation et l’ingénierie d’un modèle à travers (grâce à) cette mutualisation.
Renault de rappeler qu’il n’est donc pas question d’une plateforme modulaire : « Une CMF n’est donc pas une plateforme. Elle peut couvrir plusieurs plateformes. En effet, une plateforme est l’aspect horizontal de la segmentation. Une CMF en est l’aspect transversal« . Ce système de modules compatibles et interchangeables sera décliné à l’échelon international à savoir à travers une dizaine de pays à l’horizon 2020.
Source : Renault.
Crédit illustration : Renault.