Quand on ouvre la porte, ce n’est pas Noël comme dans d’autres voitures où l’illumination de tous les boutons donne le sentiment d’être derrière le cockpit d’un gros porteur. La plupart des fonctions étant indexées et accessibles depuis le module COMMAND, c’est une planche de bord plutôt épurée qui s’affiche, dépourvue de tout sélecteur de vitesses au milieu, celui-ci ayant migré derrière le volant. Plutôt sobre dans la présentation, la qualité des matériaux est impressionnante, et c’est le moins que l’on pouvait espérer dans cette voiture. Au toucher c’est très agréable, et cela donne même le sourire lorsqu’on réalise que c’est l’apanage quotidien des propriétaires de voitures de luxe.
A bord, trouver sa position de conduite s’est avéré être une étape bien plus longue que ce à quoi je m’attendais. Il ne s’agit pas de régler la hauteur du siège, l’inclinaison du dossier et démarrer… non, dans une Classe S, cette phase prend tout à coup un tout autre intérêt. En effet, avec pas moins de 8 fonctions destinées à l’ajustage du fauteuil, je mets au défi toute personne de ne pas trouver la position de conduite idéale, à moins que vous n’ayez perdu patience, ce qui peut très bien arriver. Effectivement, en agissant sur le maintien des jambes, des épaules, des lombaires et des côtes, le siège peut passer du confort d’un fauteuil de salon, à celui d’un baquet pour les adeptes de la conduite sportive.
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