Ces deux superbes voitures sinspirent dun show-car présenté en 2001 au salon de Detroit. Leur styling combine avec élégance rondeurs suggestives et arêtes vives. Si le coupé reste le plus sexy, il est difficile de ne pas résister au charme du roadster. Basses, larges, mais un peu courtes pour tout amateur daméricaines qui se respecte, les Crossfire nen sont pas moins de redoutables voitures ayant un comportement proche de la perfection, car neutre à souhait. Cela se fait au détriment du confort, mais pas à celui de la sportivité. Même si elles ne sont pas les dragsters ultimes, elles offrent des sensations aptes à satisfaire, non seulement le conducteur lambda, mais aussi celui plus expérimenté et exigeant, qui recherche une machine capable de passer vite nimporte où. Dautant que la proximité du train arrière propulseur avec votre arrière train, lui retransmet en temps réel les envolées lyriques de la mécanique. Si le design est américain, la plateforme comme la mécanique sont allemandes. Elles sont empruntées à la première version de la Mercedes SLK. Le V6 de 3,2 l délivre 218 cv et est relié aux roues arrière soit par une boîte mécanique à 6 rapports, soit par une boîte automatique à 5 rapports très « intelligente «. Mais elle pêche par son glissement excessif dans la montée des rapports et le temps de réponse trop long ( ½ seconde) en descente. Son système de pilotage manuel noffre guère dintérêt, dans la mesure où on ne bloque pas un seul rapport, mais un groupe inférieur à 5, 4 ou 3 vitesses. Autant laisser faire lautomatisme, ou prendre une boîte manuelle. Les freins, très puissants et équilibrés, notamment dans les ralentissements à haute vitesse, napprécient malheureusement pas vraiment larsouille « à la sauvage « , perdant de leur mordant au fur et à mesure. Malgré ces défauts, les Crossfire nen sont pas moins de vraies autos plaisir qui gagnent à être connues. Tarifs : entre 39000 et 43000 .