J’avais tendance à reconnaître le courage et la bravoure de notre grand pilote Christophe Schwartz lorsqu’il jouait les funambules au Mans au volant de sa grosse Dodge Charger ex-Nascar. Mais en fait, c’était simplement un tout petit joueur
Pendant que les meilleurs constructeurs au monde s’évertuent à produire des supercars dépassant péniblement la barre des 1000 chevaux, quelques petits préparateurs américains jouent carrément dans le registre de l’overdose massive.
C’est une innocente Chevrolet Camaro de 1969 qui servait de base à Spiro Pappas lorsque le préparateur américain décidait d’en faire une auto un peu plus nerveuse. Ces doux dingues ont réalésé son V8 à plus de 540 cubic inches, soit presque neuf litres de cylindrée. Mais comme cela ne suffisait toujours pas à effrayer les gens, il ont ajouté deux bon gros turbocompresseurs de 88 millimètres de diamètre devant le bloc moteur.
Notez la tuyauterie de refroidissement des turbos, tellement démesurée qu’on pourrait la confondre avec les conduits de climatisation d’un immeuble tout entier! Lorsqu’ils sont en marche, ces deux gros escargots aspirent tous les passants dans un rayon de 25 kilomètres et permettent au colossal V8 de développer la puissance de 2800 chevaux avec une pression de suralimentation maintenue à seulement 25 psi.
Cette Camaro Spiro Pappas fait suite à un précédent modèle équipée du même V8, mais seulement d’un seul turbocompresseur. Comme le prouve la vidéo ci-dessous, elle était déjà capable de passer un quart de mile en six secondes et des poussières ( notez comme l’auto bondit incroyablement vite ! ), alors nul doute qu’avec deux escargots au lieu dun, elle devrait faire encore plus de dégâts.
La légende raconterait que la mise en route de la Camaro Pappas aurait une incidence sur la vitesse de rotation de la planète
http://www.youtube.com/watch?v=JKxyHycSEjQ nolink
Via Jalopnik
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