Atterrissage à Poprad, en Slovaquie, pour découvrir la Chevrolet Captiva en mettant le cap sur Zakopane en Pologne. La grande nouveauté avec cette voiture, ce nest pas tant larrivée dun SUV dans la gamme, mais plutôt celle du premier moteur Diesel pour le constructeur. Enfin ! Il sagit dun moteur à injection directe par rampe commune dune cylindrée de 2.0 litres avec une puissance de 150 chevaux. Ceci dit, en présentant un véhicule de loisirs, Chevrolet s’attaque à une clientèle qui n’aurait jamais poussé les portes d’un showroom Daewoo.
Bien que déjà présenté à Genève, on redécouvre ce premier SUV moderne du constructeur coréen sous tutelle américaine. Le style GM est indéniable, avec de fortes ressemblances avec lOpel Antara. Néanmoins, on arrive à les différencier, notamment par la nervure Opel absente du capot de la Captiva et des optiques au dessin moins sophistiqué. Lhabitacle joue sur le classicisme. Mais Chevrolet a pensé à soigner la finition de cette voiture. De même que la modularité, dautant quelle existe en version 7 places.
Lessai ma permis de prendre en main les trois motorisations : 2.4 et 3.2 essence et le turbodiesel. Cest ce dernier qui ma semblé le plus agréable à lusage. Ceci dit, la première impression au volant de la Captiva la été avec le « gros » moteur. Le V6 de 3,2 litres développant 230 ch et un couple maximum de 297 Nm. Très vite, on déchante : la faute à la boîte automatique à cinq rapports qui semble ailleurs. Il faut dire que nous sommes en terrain montagneux, dans une région où lon doit souvent être prêt à dépasser des véhicules lents ou hippotractés (edt tractés par un cheval). Malgré sa puissance et sa cylindrée, lensemble 3.2 BVA est décevant. À la rigueur, on a préféré le 2.4, non pas quil soit plus souple, mais simplement parce quon bénéficiait de la boîte manuelle.
Heureusement, la Captiva se rattrape avec le confort. La difficulté dun SUV est dà la fois offrir un véhicule capable de sortir du bitume, tout en étant taillé pour la route. La Chevrolet Captiva réussit ce défi en absorbant bien les nombreuses irrégularités des routes du Haut Tatra, surtout sur les routes polonaises désastreuses. Un petit tour en forêt nos a permis de voir que la transmission intégrale, totalement automatique équipant également la dernière génération du Toyota RAV4 et l’Opel Antara, permet à la Coréenne de rouler facilement dans la boue et sur la rocaille. En temps normal, ce sont les roues avant qui se chargent de mettre lensemble en mouvement. Les roues arrière nentrent en scène que lorsque cela savère nécessaire, automatiquement et rapidement. Avec un maximum de 50 %.
Avant dentrer dans le détail avec les articles qui suivront cette rapide présentation, jinsiste une fois de plus sur le confort à bord. En effet, Chevrolet a réussi à limiter les mouvements de caisse de son SUV. En virage, la voiture ne prend pas trop de gîte en virage. Elle absorbe également correctement les imperfections de la route. Jusquà un certain point. En contrepartie, la direction assistée manque un peu de poigne. Au volant, on se contente de faire tourner la voiture dans la bonne direction, sans recevoir la moindre information sur la motricité, la position des roues ou sur les réactions du train avant.
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Sites constructeur : France Belgique – International
Photos et vidéo : Chevrolet