C’est quoi cette « nouvelle raison d’être » de Renault ?

Ce qui a sans doute le plus fait parlé, c’est la limitation à 180 km/h maximum pour tous les modèles Renault et Dacia. Certains seront même limités à 160 km/h et seule la marque Alpine devrait avoir le droit de dépasser la barre symbolique des 180 km/h.

L’automobile c’est la mobilité

Mais, au-delà de cela, le groupe Renault trace ses prochaines années. « Nous faisons battre le cœur de l’innovation pour que la mobilité nous rapproche les uns des autres » est-il précisé en entre en matière. Innovation, mobilité, et visiblement émotions. On peut déjà entendre et voir certaines de ces idées dans les publicités actuelles de Renault où le groupe met en avant les talents de ses salariés.

Renault, par la voix de son Président du Conseil d’Administration, Jean-Dominique Senard, souligne un fait que l’on a tendance à oublier depuis plusieurs années : l’automobile a rendu et rend toujours possible la mobilité pour rapprocher les gens. Certains ont tendance à oublier l’énorme liberté gagnée par les Français avec l’essor de l’automobile et voudrait brider tout cela en interdisant la voiture dans de nombreuses villes.

Renault, en exprimant cette nouvelle raison d’être, explique vouloir aligner les valeurs, la gouvernance et la stratégie avec cette raison d’être. C’est, selon le groupe, le moyen de créer en interne « la confiance, de la fierté d’appartenance, de la motivation, de l’engagement des parties prenantes… et donc de la performance ».

Une raison d’être issu des retours des collaborateurs et de partenaires

Cette raison d’être ne sort ni du chapeau de J-D Senard, ni de celui de Luca de Meo, le Directeur Général du groupe Renault. Non, c’est le résultat d’une compilation des entretiens des collaborateurs du groupe, dans plusieurs pays, et à plusieurs postes, de l’opérationnel à la direction. Outre ces entretiens, Renault a demandé à des partenaires, des investisseurs, des ONG (organisations non gouvernementales) de plancher également dessus. D’ailleurs, un « Comité de la Raison d’Être » sera créé avant la fin de cette année 2021. Ce comité devra éclairer le Conseil d’administration sur la stratégie du Groupe.

Mais, Renault ne peut pas continuer de promouvoir la mobilité individuelle sans prendre en compte l’influence de l’automobile en termes de pollution, d’utilisation des ressources naturelles, etc. Selon Renault, « cette liberté de mouvement est compatible avec la préservation de la planète ». Renault veut mettre en avant également les racines Françaises du groupe, sans oublier les représentations internationales.

Enfin, le groupe a un petit mot pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. « Nous sommes forts de notre Alliance et des relations solides construites avec nos partenaires. Nous faisons battre le cœur de l’innovation pour créer de la valeur et anticiper les besoins de mobilité ».

La transition dite écologique à l’esprit

En plus d’afficher comme objectif 65% de ses ventes électrifiées dès 2025, et 90% en 2030 pour la marque Renault en Europe, le groupe éponyme vise la neutralité carbone en Europe en 2040 et dans le monde en 2050. Cela concerne donc toute la chaîne engagée pour la construction et la vente d’un véhicule.

Le groupe Renault va se mettre à lui-même un prix du carbone. Le but est de décarboner les achats dont six composants : acier, aluminium, polymères, composants électroniques, pneus et verre. Ces six premiers composants sont responsables de 90% de l’empreinte carbone actuelle des achats. D’ici 2030, cette empreinte carbone des achats doit baisser de 30%.

Le groupe Renault vise également 50% de réduction des émissions de ses sites de fabrication d’ici 2030 dans le monde par rapport à 2019. Renault estime qu’un investissement de 20 millions d’euros permettra d’éviter des pénalités mais aussi des économies sur la facture énergétique de l’ordre de 90 millions d’euros. Le site « Electro-Northpole » (Douai, Maubeuge et Ruitz) sera lui « neutre en carbone » d’ici 2025. Les sites en Europe auront un bilan neutre en carbone d’ici 2030.

Sécurité des salariés, et des voitures

La transition écolo c’est bien beau, mais Renault veut aussi mettre l’accent sur la sécurité de ses clients, et de ses collaborateurs. C’est dans ce volet que la limitation à 180 km/h maximum entre en jeu. Il y aura aussi, et on vous en parlait l’autre jour, la mise en place d’un « Safety score » qui analysera votre conduite pour vous donner un bon point, ou pas. Il sera complété par le « Safety coach » qui informera en temps réel des dangers potentiels sur le trajet. Enfin, et c’est sans doute ce qui fait le plus tiquer, les voitures disposeront du « Safe guardian » qui pourra prendre la main sur la voiture et la mettre automatiquement en sécurité en cas de risque avéré (virage trop dangereux, volant non maîtrisé pendant une période prolongée, somnolence…).

Le « Fireman access », déjà en place sur les véhicules électriques du groupe, sera généralisé. Il facilite l’intervention des pompiers pour venir à bout d’un incendie sur les batteries provoqué par un accident. Il y a également le « Rescue code ». C’est un QR Code qui donne aux pompiers accès aux informations de l’architecture de la voiture. Tout cela doit réduire drastiquement le temps d’intervention des secours, et donc participer à une plus grande sécurité pour les acheteurs de Renault, mais également pour les pompiers.

La sécurité et la santé des collaborateurs du groupe est aussi mis en avant avec un objectif zéro accident et maladie liés au travail sur l’ensemble de ses sites industriels et tertiaires. Le groupe Renault veut également améliorer la couverture médicale de l’ensemble de ses salariés.

Les mutations de la filière, un danger pour l’emploi

L’électrification des véhicules, mais aussi leur plus grande technologie connectée impose de gros changements à la filière automobile. Pour éviter que de nombreux salariés ne se retrouvent sur le carreau, Renault lance la « ReKnow University » (vous noterez le jeu de mot). Cette université, d’abord dédiée aux salariés Français, permettra d’acquérir de nouvelles compétences en électrification, gestion, analyse et cybersécurité des données. L’autre gros volet de ces formations sera l’économie circulaire dont le recyclage des véhicules électriques ou hybrides et de leurs batteries.

Renault vise également la parité en son sein. Ambitieux quand on sait que Renault ne compte que 25% de femmes dans ses effectifs. Cela fait de lui le premier des constructeurs généralistes sur ce point, mais cela demande un doublement des effectifs pour atteindre la parité. Pour pérenniser cette parité, Renault aura également la parité dans les effectifs d’apprentis et de stagiaires d’ici 2025. Date à laquelle la stricte égalité salariale sera aussi de mise.

Notre avis, par leblogauto.com

On dit souvent qu’il y a le savoir-faire et le faire-savoir. Ici, Renault communique pour expliquer sa stratégie sur les prochaines années. La future R5 électrique, assemblée en France en 2025, utilisera par exemple des batteries plus durables, à l’empreinte carbone réduite d’au moins 20% par rapport à ZOE en 2020. C’est l’exemple type de la voiture qui se veut plus « durable » (selon les critères du moment), à la fois sur son utilisation, mais aussi sa fabrication, et son recyclage. D’ailleurs le recyclage sera aussi amélioré avec Veolia et Solvay pour recycler en circuit fermé les métaux des batteries (cobalt, nickel, lithium, etc…), ainsi que la création de la Re-Factory de Flins et de ses filiales Renault Environnement.

« Des voitures à mieux vivre » serait-on tenté de dire. On verra ce que cela donnera dans les modèles, mais parler de mobilité et de « relier les uns aux autres » est déjà un bon début non ?

Illustration : Renault (Luca de Meo, DG du groupe Renault)

(58 commentaires)

  1. Beaucoup de bonnes idées je trouve, un groupe qui se pose les questions sur son futur ça a le mérite d’aller plus loin que le cost-killing de Tavares qui lui n’apporte rien à part des usines au Maroc.

    1. Mathieu
      Tavares va au Maroc, et tu en fais tout un plat

      Pourtant, Renault était allé au Maroc avant PSA. Et avant le Maroc, c’était déjà la Roumanie et la Turquie.
      Quant à PSA, avant le Maroc, le plus loin de l’Europe de l’Ouest qu’il est allé, c’est la Tchéquie.

      Bref, le cost killing de Tavares a au moins 15 ans de retard sur Renault, et presque autant que les autres (Fiat en Turquie, Serbie, Pologne. Les constructeurs asiatiques en Europe de l’Est ou en Turquie. Les constructeurs allemands sont abonnés à l’Europe de l’Est…)

      Combien y a t il encore d’usine PSA en France? Et combien de Renault en comparaison?

  2. J’ai peur qu’un ‘Comité de la Raison d’Être’ soit juste une dépense de temps, d’argent et moins de jolies propositions mais attendons de voir.

    La mobilité ensemble et l’automobile sera-t-elle de ce siècle quand déjà on évite de trop parler à son voisin ou qu’on récupère une Bluecar demantibulée ?

    Changement de paradigme, encore cette formule utopiste ?

    ‘Que sera, sera
    Whatever will be, will be
    The future’s not ours to see
    Que sera, sera
    What will be, will be’

    1. Déjà 4 personnes qui font du blabla car et quui sont prêtes à accueillir chaque jour des inconnus dans leur auto.

      Finalement, c’est encourageant.

  3. Go woke bo broke (Mais on me dit dans l’oreillette qu’ils le sont déjà!) Luca di Meo n’a rien compris. Quelle bande d’idiots : les progressistes qu’ils draguent vomissent l’automobile. L’idéologie les aveugle.

    1. Quel groupe automobile as tu donc dirigé avec succès pour te permettre de critiquer cette stratégie ?
      Mais c’est vrai, parfois, l’idéologie aveugle.

      1. Si seuls les dirigeants peuvent critiquer les dirigeants, alors on risque d’avoir quelques abus de leur part!

        il m’arrive de critiquer la robe d’une voiture, mais je ne suis pas styliste pour autant!

  4. Le patron étranger est un Italien francophone.
    Fireman access , Rescue code ,Electro-Northpole , Safety score , Safety coach ,Safe guardian , ReKnow University , Re-Factory ….

    C’est surement pour mieux vendre des Renault aux USA et en Chine….

    1. vas y remet tout en français et tu vas peut être comprendre pourquoi l’anglais en 2021 est essentielle même pour une entreprise française !

      1. Accès Pompier
        Code de sauvetage,
        Electro – Pôle Nord ( électrode positive du haut de la carte),
        Note-sécu (prudenciomètre)
        Info traffic,
        Ange gardien,
        Université Louis Renault(le jeu de mot est perdu),
        Ré-Usine la soeur de Mélusine la fée du méli-mélo.

  5. Pour une fois je trouve qu’il y a beaucoup d’idées intéressantes et surtout concrètes, ce n’est pas que du blabla inspirationnel invérifiable. Par exemple l’objectif de réduction de l’empreinte carbone de toute la chaîne de valeur est un énorme (et salutaire) défi, dont la réussite ou l’échec sera mesurable.

    1. Comment peut-on intégrer toute la chaîne et en mesurer les émissions ?

      L’empreinte carbone de chaque changement est délicate à apprécier pour des questions de volumes,emprunte de l’élément issu d’un fournisseur, modifications de gamme, emprunte immobilière, transports, transports du personnel, évacuation et retraitement de la technique ou de l’élément ôté, des travaux relatifs à la mise en œuvre de la nouvelle solution, etc.

      Toutes les chaînes de production sont dans un processus d’amélioration continue avec visée de moins consommer d’énergie même si ce n’est pas le critère déterminant.

      L’intention est donc louable et il est bien de faire choix dans une évolution dans ce sens, mais si demain, l’Allemagne ou l’Algérie, la Roumanie ou l’Inde proposent des infrastructures meilleures en émissions CO2 (panneaux photovoltaiques en Allemagne et qui sait, un jour en Inde, proximité du technocentre de Mumbai par rapport à un village de travailleurs contre le technocentre et l’usine de production, etc.), Faudra-t-il accepter que le travailleur français avec son emprunte effective soit remplacé par un travailleur étranger avec une emprunte moindre ?

      Faudra-t-il accepter que la diminution d’effectifs soit intégrée dans le bilan global CO2 de l’entreprise ?

      L’intention est bonne, la mise en œuvre est, pour la vivre régulièrement, une somme ou un produit d’hypothèses et de choix de retenir les éléments positifs en écartant les conséquences qui le sont moins (combien de ROI intègrent le retraitement des déchets et les émissions CO2 des travaux et matériaux ?).

  6. Bien cette volonté de changement, mais pour éviter des routes sales à particules (pneus, freins bitumes, il faudra aussi songer à des drones capables de transporter des courses, voire une personne avec, en parfaite autonomie sûre sur minimum 30 kms aller et retour !
    Car être seul dans un véhicule de 2000 kg est une hérésie énergétique…, et les ressources de matières premières pas inépuisables (comme on le voit pour le cuivre dont les prix montent) !

    1. Il faut plus d’energie pour arracher une masse de l’attraction terrestre que pour pousser/tirer cette masse sur des roues et effectuer la meme distance.

      1. C’est vrai si la masse du véhicule est égale.
        Or un drone est plus léger qu’une Renault donc c’est discutable.

        1. @Oprah : un drone pour 4 personnes ?

          N’oublie pas de consulter le diagramme de Von Karman-Gabrielli pour en comprendre la finesse.

          Dit autrement, le frottement d’une roue sur le sol est assez moins pire que devoir monter ou se suspendre dans les airs sans planer. L’eau c’est plutôt mieux mais Newton a inventé le courant qui ne va que dans un sens (quel idiot celui-là).

        2. oprah
          quand tu fais tes courses au supermarché, tu préfères quoi?
          -pousser un caddy de 100kg sur du carrelage, du bitume?
          -ou porter sur ton dos un sac de 50kg?

  7. « Safety score » j’ai cru m’étouffer. Ça fait maternelle.
    Ça devient n’importe quoi

    1. Oui, c’est même franchement débile mais c’est normal puisque c’est du marketing à l’état pur.
      Ainsi, on doit bannir tout ce qui a une connotation négative. Il n’y a plus de salariés ni d’employés, mais des collaborateurs.
      On ne parle plus d’automobile, synonyme de pollution et d’embouteillages, mais de mobilité.
      Le Safety score, c’est une manière positive d’inciter les chauffards (dont je fais partie d’après les médias) à améliorer leur conduite, à commencer par ne pas dépasser les limitations de vitesse.
      C’est plutôt le Safe Guardian qui me fait flipper. J’ai évité 2 accidents en moto en accélérant à fond par réflexe (pour éviter de me faire percuter par une biche, et en remontant une file, par une voiture qui a soudainement déboité sans prévenir). Si ma moto à l’époque avait eu un Safe Guardian, il aurait tenté d’arrêter la moto, j’aurai eu un accident avec la biche et je serai probablement mort percuté par la voiture.

      1. Vous vous emballez beaucoup pour pas grand chose, le safety score qui vise à amélioré sa conduite, est tout simplement la fameuse feuille verte dans les RENAULT en mode éco afin de voir son écoconduite et des conseils, je suppose que ça sera cette version safety score amélioré d’un système qui existe déjà chez Renault depuis de nombreuses années.

      1. @beniot : si il est fumeur de longue date, vivant il concentre le goudron. Mort il le diffuse.

        Pour le méthane, c’est discutable.

  8. Une stratégie de management basée sur la culture d’entreprise et de la délégation de responsabilité. Rien de nouveau sous le soleil, ça date des lendemains de la WW2.
    Des mots guerriers qui cachent vraisemblablement des lendemains très difficiles pour les partenaires et les forces du Groupe.
    C’est pour 2022 le méga plan de licenciement ?

  9. Puisque je ré tombais sur un article annonçant la volonté européenne de limiter les voitures par brides électroniques en 2022 et que renault annonçait sa volonté de bride à 180 kl/h, je me demande désormais si De Meo ne vient pas facilement de dépasser les autres en annonçant une vérité à venir.

    Car dès lors que Renault souffre d’une image qualité, se rapprocher par le truchement de la sécurité qui est associée à fiabilité (par erreur) à l’image de Volvo est assez malin.

  10. blablabla. De la novlangue « sustainable » « inclusif » « saftey coaching » bullshit pour faire épaissir les rapports annuels. Ce qu’il manque à Renault c’est du segment C et D qui se vendent sans être brader. A persister avec le Scenic et l’Espace alors que la mode était passée, et du coup en sortant des Kadjar et Koleos pas assez ambitieux et rupturistes car il fallait aussi du fric pour les MPV, voilà l’erreur stratégique qui les a mis dans de grosses difficultés financières. Clio et Captur n’ont jamais été le problème , au contraire leur dernière génération est sans doute dans le top 3 des meilleures offres de généraliste. Après il y a la concurrence interne de Dacia qui monte en gamme et en prestation et ratisse tout l’entrée de gamme, ce qui ne peut marcher que si Renault est sufisamment crédible sur sa montée en gamme. Des Clio et Captur RS auraient aidé du coup… Hyundai et VW ne font pas autremement avec leurs GTI et N. Ou alors sortir une électrique qui fait envie comme Ford eMustang ou Kia EV6. La seule chose à éviter c’est de faire du Stellantis court termiste.

  11. Toutes ces entreprises qui se découvrent de grandes destinées humanistes avec leur « raison d’être » (qui se ressemblent d’ailleurs toutes, comme pour les valeurs d’entreprise).

    C’est moi qui suis un affreux pessimiste, ou on a affaire à une entreprise aux abois, incapable de sortir des modèles sortant du « milieu-bas de gamme » et essayant de faire diversion avec des concepts creux ?

    1. BOSCH , l’inventeur du célèbre logiciel BOSCH/VW connu dans le monde entier est une institution caritative , la Robert Bosch Stiftung .Conformément aux vœux de Robert Bosch, décédé en 1942, il conduit et finance des projets sociaux ( hôpitaux ), culturels et scientifiques ( naturopathie ).

  12. Moi ce que j’attends de Renault … des voitures fiables avec un bon rapport prestations prix et pas que des motorisations ridicules… Le reste, c’est du blabla.
    Depuis 2001, Renault est au top au niveau sécurité, mais pas sur la finition.
    Elles gagneraient à être plus fiables et mieux finies… Elles gagneraient dans les PdM.

    1. Motorisations ridicules, fiabilité….
      Ça s’applique pas qu’à Renault en France !!!
      Arrêtez votre cinéma…..

      1. Oui, c’est vrai @AXSPORT, mais comme Renault à une plus mauvaise réputation, ils se doivent être meilleurs que la concurrence pour compenser… C’est dur, mais c’est comme ça.
        Ils payent très cher le manque de mise au point de leurs nouveaux modèles, même si les 4 derniers sont relativement bien nés.
        Mais pour retrouver une bonne réputation, ils doivent faire un sans-faute pour les prochaines années, comme ils avaient jadis avec la R19… Qui était une révolution de qualité chez Renault à l’époque.

        1. Ils payent très cher le manque de mise au point de leurs nouveaux modèles…..

          je n’ose imaginer ce que Citroen va prendre dans les dents pour son AMI, vu le niveau de mise au point….

  13. Bonjour Thibaut, ce n’est pas contre vous ma remarque, surtout que vos articles sont plutôt constructif. Cela dit, est ce que vos responsables Editorial seraient en mesure de nous expliquer la politique Presse du Blog Auto ? En effet, il aura fallut 5 min au Blog Auto, Caradisiac et autres, pour balancer sur la limitation électronique à 180 km/h en virant tout le contexte ? Mais il a fallut attendre une bonne semaine pour poster ENFIN la vraie information, alors que tout a été annoncé le même jour, à l’AG ?

    1. Pour le coup c’est de ma faute 😉
      Je devais traiter plus ou moins dans la foulée toutes les annonces et la « raison d’être », mais les aléas du boulot et de la vie ont fait que je n’ai pu réellement m’y pencher que ce weekend.

  14. C’est vrai que pour les 300 millions de personnes qui emploient le français quotidiennement, l’anglais peut faire tâche.
    Mais le globish (qui est un anglais globalisé) est compris par au moins 1,4 milliard de personnes.

    Bref…

        1. Le rapport:
          Jean Castex ( ENA ) est Gaulliste …

          L’influence de l’état actionnaire de Renault sur Renault ?
          On peut ressortir des décennies de commentaires … de la part des anti Renault. …….

          1. oui donc c’est quoi le rapport entre se réclamer du gaullisme et une communication internationale en anglais ? (Notez que le Général est allé à Londres, causer à la BBC…).

          2. Le général de Gaulle écrit dans ses Mémoires que la nationalisation de Renault « a pour conséquence de placer sous la coupe de l’Etat « l’usine-pilote » par excellence » : cette publicité cherche à susciter un sentiment de fierté et de cohésion nationale à travers la valorisation d’une entreprise emblématique désormais nationalisée…… pas américanisée ….

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